Dans mon billet du 30 novembre 2018, je pronostiquais que la fin de l’hégémonie du système de communication financière SWIFT en cours serait inéluctablement suivie de celle des GAFA en ces termes : « Logiquement, je pronostique que ce qui arrive aujourd’hui avec le système SWIFT, arrivera demain aux GAFA et leur « contrôle abusif » d’Internet. C’est une opportunité que doit saisir l’Europe si elle veut continuer d’exister ».

Dans celui du 31 janvier dernier, au sujet des suites des déboires conjugaux de Jeff BEZOS, patron d’AMAZON, je m’interrogeais sur « la bonne santé » de Google, Apple et Amazon en ces termes : « Après les récents déboires boursiers d’Apple, les « soucis internes » de Google que je vous relatais dans mon billet d’hier, maintenant Amazon !!! Les GAFA et leur puissance financière et d’influence, commenceraient-ils à vaciller ? … Pour notre plus grand bien… Affaire à suivre ».

Suite : C’est « l’appli Absher » impliquant Google et Apple, qui permet aux « tuteurs » d’Arabie Saoudite de «  pister » les femmes du royaume. L’association humanitaire Human Rights Watch s’indigne, notamment que : «Les apps comme Absher peuvent faciliter des abus au niveau des droits de l’Homme, notamment au niveau de la discrimination visant les femmes».

Re suite : une enquête du média spécialisé « Tech Crunch » nous apprend que plusieurs applis du monde Apple travaillent avec la société israélienne Glassbox qui enregistre ce qui se passe sur l’écran à l’insu des utilisateurs, pratique censée interdite dans les conditions d’utilisation d’Apple !!! La firme à la pomme a réagi en demandant le retrait immédiat de « cet outil », mais le mal est fait en matière de confiance. La preuve que je ne suis pas uniquement « Applephobe », une étude menée par un chercheur en informatique de l’université Vanderbilt à Nashville, démontre qu’un smartphone Android envoie dix fois plus souvent des données « à la maison mère » Google, qu’un iPhone le fait à Apple !!!

Re re suite : C’est « Monsieur Google » lui-même qui le révèle. Un micro était intégré depuis deux ans dans les appareils Nest Guard, une gamme d’alarmes domestiques commercialisée aux États-Unis. Mieux pire, lors du lancement de l’enceinte connectée « Google Home Mini », à quelques jours de sa sortie officielle, elle a été prêtée à plusieurs journalistes pour une phase de test. L’un d’entre eux, Arthem Russakovskii, s’est rendu compte que le Google Mini était en fait à son écoute 24 heures sur 24 en raison d’un « bug » activant d’office l’assistant. Cela fait désordre quand même !!!

Tout cela m’incite à persister dans mon analyse et donc d’écrire que « ces petites choses » vont entrainer une méfiance grandissante autant que justifiée, qui se retournera contre les GAFA. Affaire toujours à suivre ? ? ?.