Notre incurie financière : après les acteurs, la pièce !

25 Avr, 2024 | 0 commentaires

INTRODUCTION 

Notre quotidien se déroule, avec ses hauts et ses bas.
Notre monde s’écroule et beaucoup ne le voient pas.
Prenons du recul et une fois tout cela compris,
S’ouvre pour chacun de nous, une nouvelle vie.
Retrouvons l’Être que nous sommes vraiment.
Ici et maintenant, vivons-le pleinement.
Rayonnons notre puissance d’amour, elle est inépuisable.

« Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais »
(Proverbe Soufi)

 

INSINCÈRE, INSINCÈRE, EST-CE QUE J’AI UNE TÊTE D’INSINCÈRE ?

Après avoir cité hier, quelques acteurs, responsables de notre incurie financière, nous allons aujourd’hui, aborder la pièce, c’est-à-dire, l’état de délabrement de nos finances publiques.

Je demande par avance l’indulgence des spécialistes de la fiscalité, je vais simplifier. Connaissez-vous la LOLF ? Les fidèles lecteurs de mes écrits, oui ☺.

La loi organique n° 2001-692 du 1er aout 2001, relative aux lois de finances (LOLF), est mise en œuvre pour la première fois, dans le cadre de l’élaboration de la loi de finances pour 2006. C’est, en quelque sorte, une véritable « constitution financière » de l’état.

Une « loi organique » est un texte qui, dans la hiérarchie des normes, se trouve située au-dessus des lois ordinaires. Elle fixe les règles propres à l’organisation des pouvoirs publics. C‘est dire l’importance et la force de ce type de texte. Les objectifs de la LOLF, tiennent en quatre points :

  • Proposer un budget lisible, présenté par politiques publiques (sécurité, culture, éducation, justice, etc.) appelées « missions ». Celles-ci sont elles-mêmes déclinées en programmes.
  • Proposer un budget transparent et complet, permettant aux parlementaires et, à travers eux, aux citoyens, d’avoir une vision précise et étayée des politiques publiques et des dépenses de l’État.
  • Proposer un budget axé sur la performance, c’est-à-dire précisant pour chaque politique publique, des objectifs associés à des résultats attendus.
  • Permettre de disposer de comptes plus sincères.

Un beau crobard valant mieux que de longues explications, voici celui proposé par notre administration :

Nous savons tous que « la France est un état de droit »… mais, une des particularités nationales, dont nous sommes si fiers, c’est l’élasticité des textes … en fonction des objectifs de nos chers pieds nickelés de dirigeants.

Dans un récent billet de Dalloz actu étudiant, Stéphanie DAMAREY déplore, à juste titre : « là où la LOLF aurait dû conduire à une revue des dépenses menée en toute concertation, le risque est bien réel d’un travail réalisé aux forceps, ce qui n’augure rien de bon ».

En effet, s’agissant du déficit public, la France ne respecte plus les contraintes imposées par le traité de Maastricht… depuis 2019. Depuis 2000, seules cinq années ont affiché un déficit public inférieur au 3 % de notre PIB.

La France dépasse le niveau maximum autorisé d’endettement public depuis 2002. Pour l’année 2023, cette dette devrait, au mieux, s’établir à 110,6 %, au lieu des 109,7 % qui nous ont été « vendus ». 16 milliards d’euros d’écart, une broutille!

Heureusement, nos chers parlementaires « s’émeuvent » :

  • La commission des finances du Sénat, « se propose de constituer une mission d’information pour faire la lumière complète sur la dégradation des finances publiques ».
  • Le groupe de députés Les Républicainsva lancer une commission d’enquête, sur : « les raisons de la très forte croissance de la dette française, sous la présidence d’Emmanuel Macron et ses conséquences sur le pouvoir d’achat des Français ».

Bref, notre monde politique, va : entamer des réflexions approfondies, afin de constituer un groupe de travail qui va nommer des personnes qualifiées, pour enquêter, avec ardeur et persévérance, afin de comprendre… pourquoi il n’y a plus de sous dans les caisses de l’état. Ce serait risible, s’il ne s’agissait de nos futurs impôts !

Pour les aider dans ce travail, l’enquête mensuelle de conjoncture de la banque de France, dont je vous ai déjà relaté la « fiabilité », leur sera une aide précieuse. Dans la dernière, parue le 11 courant, figue en bonne place, l’annonce suivante :

  • « En avril, selon les anticipations des entreprises, l’activité progresserait dans les services marchands et plus légèrement dans l’industrie ; elle serait en repli dans le gros œuvre du bâtiment ».

Cette encourageante annonce, est suivie d’un crobard, qui, selon ce que mes lunettes à triple foyer me transmettent… ne montre pas que « l’activité progresserait… légèrement dans l’industrie ».

Voyez-vous la même chose que moi ? Si vous m’aimez autant que je vous aime, rassurez-moi vite. Dois-je prendre rapidement, un rendez-vous avec l’ophtalmo ? 😰.

J’allais oublier de vous dire… que le fonds monétaire international (FMI) vient de publier un document dans lequel il se lamente :

  • « La dette cachée nuit à l’économie. Une meilleure législation en matière de divulgation peut contribuer à limiter le préjudice. Les lois nationales doivent être révisées pour assurer la transparence des obligations publiques ».

Heu reu se ment, il y a FINDUS !!! …??? Pardon, je me reprends. Heureusement, grâce à notre état de droit, pareille dérive ne saurait exister chez nous.

Préparez-vous quand même à faire un stock de patates … et de beurre. Quoi que, le beurre, ça fait grossir 😉😊😊.

« Espérer le meilleur et se prépare au pire : c’est la règle »
(Fernando Pessoa)

Chers lecteurs amateurs de patates, avec ou sans beurre, je vous aime et vous salue.

 

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