Deux articles récents ont attiré mon attention : Celui d’Atlantico qui relève le fait que le navigateur Firefox est mieux placé que son concurrent Chrome (de Google), pour protéger la vie privée des internautes qui les utilisent, du fait du blocage énôôôrmémeent plus efficace des requêtes publicitaires. 11 000 requêtes de différence entre les deux moteurs de recherches… C’est beaucoup.

Celui d’Express Business traite d’un tout autre sujet… Quoi que !!! En effet, le témoignage devant le Sénat américain d’un ex-ingénieur de Google, Tristan Harris, est particulièrement instructif : « L’indignation morale est le sentiment qui cause le plus de réactions sur les médias sociaux […] Pour Facebook, YouTube et Twitter, monter les gens les uns contre les autres fait partie du business model […] L’algorithme qui réorganise votre flux de nouvelles chaque fois que vous l’actualisez, fonctionne comme une machine à sous et présente les mêmes caractéristiques addictives que celles qui rendent les joueurs accros à Las Vegas. Une autre caractéristique est que les flux de nouvelles n’ont pas de fin. Vous pouvez les faire défiler à l’infini ».

En rapprochant ces faits de ceux que je vous ai relatés dans mes billets du 19 avril 2018, du 24 octobre 2018, puis du 7 novembre 2018 ou encore du 11 décembre de la même année, de celui du 16 février 2019 et enfin du 25 mai 2019… Je « commence » à penser qu’une défiance voire un début de divorce s’installe entre les internautes et Google et plus globalement les GAFA.

Je vous redis re écris qu’il faut bien prendre conscience que ces « firmes » sont en réalité très fragiles, car leur développement dépend entièrement de notre choix d’utiliser leurs « services ». In fine, c’est bien NOUS qui avons le pouvoir et il ne tient qu’à nous de l’exercer au lieu d’accepter le dictat des GAFA.