INTRODUCTION

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester. Plus largement informés, nous pouvons tirer le meilleur des évènements, devenir plus forts et ainsi être en mesure d’aider ceux qui veulent progresser dans ce sens. Je m’efforce de contribuer à la prise de conscience du fait que si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement.

Le but de mes écrits n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Je m’attache à avoir une réflexion factuelle, sur « un temps long » et à ne pas donner dans le catastrophisme, sans pour autant éluder les réalités « dérangeantes ».

Les analyses que je vous propose étant l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir VOTRE appréciation, éventuellement différente des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux.

Bonne lecture.

 

UN SUJET D’ACTUALITÉ

Les plus anciens lecteurs de mes billets savent parfaitement que j’adôôôre parler de grenouille !!! Mais chaque chose en son temps, commençons par le début.

Une récente étude me donne l’occasion de revenir sur certains de nos comportements humains. À la demande du pionnier du courtage d’assurance vie en ligne, ALTAPROFITS, l’institut de sondages d’opinion OPINIONWAY a réalisé en juin 2019, une « cartographie de l’épargne en région » particulièrement instructive.

A la question « au sein de votre foyer, quelle est la personne qui prend les décisions financières ? », quel que soit l’âge des personnes interrogées et le montant des revenus du foyer, les décisions sont prises seules (entre 50 et 75%) alors qu’elles sont dites prises par le couple (entre 20 et 48%).

89% des personnes interrogées déclarent avoir un ou plusieurs produits d’épargne. 75% d’entre elles font des versements réguliers. Les 11% qui n’épargnent pas ont déclaré ne pas en avoir les moyens.

Plus étonnant, 5% des personnes ayant déclaré posséder des produits d’épargne disent ne pas savoir quel en est le montant. Carrément « renversant », 69% des personnes ayant des produits d’épargne ne savent pas combien (même approximativement) ceux-ci leur ont rapporté !!!

La motivation des personnes ayant constitué une épargne est à 46% « faire face aux imprévus » alors qu’elle concerne pour 22% « un projet à long terme » (achat immobilier, retraite, financement des études) et pour 24%, soit le quart des épargnants interrogés… pas de motivation particulière ou bien « dissocier les économies des comptes courants » !!!

Quant à la notion de risques relatifs aux différents produits d’épargne, 78% des épargnants privilégient « des produits sans risque même avec un faible rendement ».

À la question « Diriez-vous que le climat politique et économique actuel incite à épargner ? », 56% des personnes interrogées ont répondu Oui et 43%, Non. À la question « Par rapport aux 5 dernières années, comment votre situation a-t-elle évolué ? », seuls 16% des épargnants considèrent pouvoir épargner davantage et 19% ne peuvent plus du tout épargner.

Pour ce qui relève du montant de l’épargne possédé :

La moyenne des 2 194 personnes interrogées, déclare posséder 44 217 €. Comme toutes les moyennes, elle cache des disparités qui sont trop souvent peu exploitées. Pourtant, nous savons parfaitement que « le diable se cache dans les détails » et que ce sont eux qui sont signifiants. Voilà pourquoi je pense que le chiffre de 5% des personnes qui « ne savent pas » combien elles possèdent est beaucoup plus important à retenir. D’autant plus que mis en parallèle avec les 69% des épargnants qui « ne savent pas » le montant (même approximativement) que leur épargne leur a rapporté, j’observe une tendance de « désintérêt » relative à l’épargne. Ce sentiment s’amplifie quand je relève que 24% des épargnants affectent ainsi une partie de leurs revenus « sans motivation particulière ».

Les 36 pages de l’étude d’OpinionWay m’inspirent deux mots… Rien que deux mots. Non seulement ils me peinent, mais ils représentent pour moi le signe d’une certaine déliquescence de notre société : Individualisme… Je-m’en-foutisme.

Quand dans un foyer, 58% des décisions financières sont prises par un seul de ses membres,  je m’interroge sur la pertinence de l’existence même de ce « foyer ».

Quand 5% des épargnants ne savent pas combien ils possèdent et que 7 sur 10 ignorent combien leur épargne leur rapporte, je me demande juste pourquoi ces personnes ne dépensent pas la totalité de leurs revenus. De même pour les 24% qui épargnent sans motivation particulière.

Décidément, comme l’a dit en son temps la publicité d’une certaine marque de rillettes : « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ». Chers nouveaux lecteurs, je me dois de vous expliquer ce « raccourci inattendu ». Seuls les anciens lecteurs de mes billets savent que ma chère épouse est sarthoise. La Sarthe, en plus d’être le lieu des mythiques 24 heures du Mans… C’est aussi « le pays des rillettes »… Comme tous les gourmets… non véganes, le savent ? ? ?.

 

LE DESSOUS DES CARTES

Comment tant de personnes peuvent-elles manquer d’intérêt pour « tout ce qui nécessite temps et réflexions »? Sans que les causes que je vais développer soient exhaustives, j’en retiens principalement deux :

  • Les pouvoirs qu’ont acquis les grands « merdias ».
  • Parmi ceux-ci, les dérives des réseaux « dits sociaux ».

Commençons avec l’exemple de la prise de décisions financière par un seul des constituants d’un foyer. Il  est révélateur du fait que, comme le déplore pour le New York Times, le journaliste américain, spécialiste des effets de la mondialisation, Thomas Friedman : « Nous ne parvenons plus à trouver un terrain d’entente sur lequel nous pouvons nous opposer respectueusement : l’autre est devenu « l’ennemi ».Mais d’où vient donc cette montée continuelle de l’intolérance et du repli sur soi ? Comme nous le démontre Express Business, les médias sociaux y contribuent très largement.

La récente audition par le Sénat américain d’un certain Tristan Harris, ancien ingénieur de Google, est particulièrement éclairante : « L’indignation morale est le sentiment qui cause le plus de réactions sur les médias sociaux ». Et de poursuivre : « Pour Facebook, YouTube et Twitter, monter les gens les uns contre les autres fait partie du business model ». Devant les sénateurs, « l’ami Tristan » explique les détails ainsi que les résultats obtenus par « les puissants algorithmes » mis en place par Google afin d’exacerber les « réactions primaires » des internautes et en profiter au passage pour augmenter son trafic en les rendant accros. Morceaux choisis :

  • Pour chaque mot ajouté à un tweet qui indique une indignation, le nombre de retweets augmente de 17 %. Toute personne qui aurait répertorié les 15 mots les plus fréquemment employés à propos des vidéos suggérées par YouTube il y a à peine un mois se serait retrouvée avec de la haine, des réfutations, des destructions.
  • Ce genre de chose est le rayonnement de fond que nous administrons à deux milliards de personnes ». Cela fonctionne très bien, car 70 % du trafic de YouTube provient des recommandations faites par ce genre d’algorithmes.
  • L’algorithme qui réorganise votre flux de nouvelles chaque fois que vous l’actualisez, fonctionne comme une machine à sous et présente les mêmes caractéristiques addictives que celles qui rendent les joueurs accros à Las Vegas. Une autre caractéristique est que les flux de nouvelles n’ont pas de fin. Vous pouvez les faire défiler à l’infini.
  • Les fonctionnalités « likes » et « suiveurs ». Elles n’ont qu’un seul objectif : rendre les gens dépendants de l’attention qu’ils reçoivent des autres. Plus on passe de temps dans ces écosystèmes, mieux la machine comprend comment vous empêcher de décrocher. Les modèles commerciaux des médias sociaux sont donc entièrement axés sur la maximisation du temps que vous y consacrez.
  • Imaginez YouTube, avec d’un côté les vidéos calmes et de l’autre l’asile de fous : OVNIs, théories de la conspiration, Bigfoot (une espèce supposée de primates des États-Unis et du Canada), etc. « Si je suis YouTube et que je veux maximiser le temps que vous passez avec nous, dans quelle direction dois-je vous envoyer ? Je ne vous enverrais jamais dans la section calme, je vous enverrais toujours à l’asile. Imaginez 2 milliards de personnes se rendant à l’asile comme une colonie de fourmis humaines.

Tout cela tendrait à prouver que ces réseaux qui nous sont présentés comme « sociaux » sont devenus au fil du temps, de plus en plus un vecteur de désocialisation… Un comble n’est-ce pas ? Quoi que… Il s’agit bien là d’une volonté délibérée des concepteurs de ces « réseaux sociaux ». Cela étant, il est très réconfortant de constater que des prises de conscience se font au sein même des ingénieurs et employés des GAFA qui commencent à dénoncer les orientations autant inquisitoriales que liberticides de leurs employeurs, comme je vous l’ai déjà indiqué, notamment le 19 avril 2018, puis le 7 novembre 2018, et plus récemment le 11 décembre 2018.

Parallèlement à cela, ces réseaux sociaux ont un aspect beaucoup plus positif, comme je vous l’ai relaté dans mon billet du 25 mai 2019, à propos des « vraies fausses nouvelles » propagées par le gouvernement et en particulier par son ministre de l’intérieur… sur ces mêmes réseaux sociaux, à propos de « l’attaque d’un hôpital » par des gilets jaunes. C’est grâce aux vidéos propagées largement sur les réseaux sociaux que les faits ont pu être rétablis dans leur réalité.

Toujours au bilan des éléments positifs, notre nouvel « ami Tristan », après avoir quitté Google, a créé le « Center for Humane Technology », une organisation à but non lucratif créée pour combattre les dérives de la technologie, qui se définit ainsi : « Notre mission est d’inverser le déclassement humain en inspirant une nouvelle course vers le sommet et en réalignant la technologie avec l’humanité ». C’est chouette et plein d’espoir, non ? ? ? ?.

C’est qu’il « ne lâche pas le morceau » le gars Tristan. Par exemple en dénonçant dans Le Monde en avril 2019,  le fait que les GAFA utilisent « la technologie pour dégrader l’humain » en installant « une économie de l’extraction de l’attention et une course pour pirater nos esprits », il nous alerte sur les grands dangers que sont « la baisse de notre attention, l’addiction de nos enfants aux écrans, la transformation de nos vies en une compétition de “J’aime” et de “partages” »

Et il n’hésite pas à « Remettre le couvert » pour Le Figaro en juin 2019 : « Ces entreprises sont devenues les acteurs les plus puissants au monde, plus que les États. Nous sommes 2 milliards à être sur Facebook, soit davantage de fidèles qu’en compte le christianisme. 1,5 milliard sur YouTube chaque mois, soit plus de fidèles qu’en compte l’Islam[… Les réseaux sociaux finissent par construire une réalité sociale alternative. Cela pose des problèmes de santé publique, notamment chez les plus jeunes qui sont sans cesse soumis à des images de leurs amis montrés sous leur meilleur jour et ont une vision déformée de la normalité ».

Les réponses aux deux questions suivantes posées à « Tristan Zorro » par le journaliste du Figaro permettent de comprendre parfaitement l’enchainement qui permet d’arriver à ces dérives désastreuses :

  • Les concepteurs de ces technologies sont-ils conscients d’exercer un tel pouvoir?
    • « Non! Il y a beaucoup de personnes qui ont une conscience dans la Silicon Valley et s’inquiètent des conséquences de leur travail. Mais si on y réfléchit bien, quand on a entre 20 et 30 ans, qu’on est un jeune ingénieur qui n’a jamais rien fait d’autre que coder et qu’on débarque chez Google, on pense avant tout à toutes les choses incroyables que l’on peut réaliser avec son travail. Pas aux instabilités géopolitiques que ces outils peuvent permettre de créer. Les employés de ces grandes entreprises ne réalisent pas leur pouvoir ».
  • N’est-ce pas la faute d’une culture d’entreprise qui déresponsabilise ses employés?
    • « Ces entreprises font en sorte que les employés n’aient pas une image «globale» de l’impact de leur travail. Je pense que des comparaisons historiques peuvent être faites avec des régimes autoritaires. J’ai beaucoup étudié le fonctionnement des cultes et j’y vois aussi des similitudes. Quand Facebook répète sans cesse cette devise, «nous aidons le monde à être plus connecté», cela devient performatif et on ne voit plus que cela. De la même façon, ils ne parlent pas d’un problème d’addiction aux technologies, mais d’«engagement». Et ils ne disent pas à leurs ingénieurs de concevoir des outils de manipulation des esprits, mais des outils pour «augmenter l’engagement sur de la publicité ciblée», car aucun ne voudrait travailler pour eux sinon ».

Souvenez-vous de ce que nous apprend « notre Tristan préféré » à propos des GAFA : la mise en place d’une technologie et d’algorithmes créant « une économie de l’extraction de l’attention et une course pour pirater nos esprits ». il identifie parfaitement les dangers de : « la baisse de notre attention, l’addiction de nos enfants aux écrans, la transformation de nos vies en une compétition de “J’aime” et de “partages” ».

J’engage chaudement… c’est de circonstance non ?… (régulièrement 38 à 40° ici en Andalousie)… Ceux d’entre vous qui voudraient approfondir les notions du « marché de l’attention », à lire l’excellent ouvrage de Bruno Patino chez Grasset éditeur : « La civilisation du poisson rouge ». Court extrait pour vous donner l’envie de le dévorer… Pas le poisson… Le livre !!! :

« Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention  : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d’attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés  : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés ».

Je vous propose de rester encore un peu dans le monde animal avec la lecture de ce court article de Fabien Goubet consacré à l’addiction aux écrans, dont voici l’introduction : « C’est en s’appuyant notamment sur des expériences de psychologie comportementaliste menées chez le rat dans les années 1930 que des designers d’applications pour smartphones parviennent à piéger les utilisateurs dans leurs interfaces. Comment? En exploitant les mêmes vulnérabilités ».

Nous y voilà !!! Les poissons rouges que nous devenons sont incapables de se souvenir du montant de leurs revenus qu’ils épargnent et encore moins de ce qu’il leur rapporte. CQFD. Quelle aubaine pour le monde de la finance. Mais cela n’est pas tout. Pour les plus « résistants » d’entre nous, les « contrariens », il est nécessaire de « doser » le processus d’abêtissement, de décérébration, d’addiction….

C’est à ce moment qu’apparait « le syndrome de la grenouille » que je cite régulièrement et que je vous ai présenté la première fois dans mon billet du 28 janvier 2017. Pour vous prouver à quel point je vous aime, chers récents lecteurs, voici le rappel de l’histoire :

Une grenouille nage tranquillement dans un récipient contenant de l’eau à température ambiante, tout va bien pour elle. Un feu placé sous le récipient fait monter très doucement la température de l’eau. Notre amie la grenouille ne s’aperçoit de rien et continue de nager comme si de rien n’était. La température continue de monter et la grenouille trouve cela plutôt agréable. Maintenant l’eau est chaude, notre grenouille apprécie moins, car cela la fatigue un peu, mais elle ne s’inquiète pas pour autant. L’eau devient très chaude et la grenouille n’aime plus du tout, mais s’étant un peu affaiblie, elle supporte cela sans rien tenter. Puis l’eau est devenue bouillante et… La grenouille meurt…« cuite » !!!

Cette même grenouille, plongée directement dans notre récipient plein d’eau à une température qu’elle trouvait « supportable » dans la situation précédente, ne manquera pas de bondir immédiatement, pour quitter cette eau considérée dans cette occurrence, à une température intenable et dangereuse pour elle. Cette fable pour vous montrer à quel point l’évolution lente d’une situation échappe à notre attention, ne suscite pas de réaction et encore moins de révolte.

 

Abordons maintenant le phénomène de l’influence des médias historiques. Les fondements de notre démocratie tels que définis par la constitution du 4 octobre 1958, reposent sur la séparation des pouvoirs : exécutifs (le gouvernement), législatif (le parlement composé des députés et des sénateurs) et l’autorité judiciaire (ensemble des institutions dont la fonction est de faire appliquer la loi en tranchant les litiges).

Les médias, autrement dit les moyens de transmission de l’information au public, tels que les journaux écrits, la radio, la télévision, Internet, ont une forte influence sur les affaires publiques et sur les comportements des citoyens. C’est pourquoi ils ont souvent été qualifiés de « quatrième pouvoir », car ils permettaient de s’opposer efficacement aux trois autres pouvoirs.

Les choses ont changé, car aujourd’hui, nous vivons dans une « démocratie merdiatique » du fait que les médias sont concentrés dans les mains de peu de personnes… fortunées et de l’état actionnaire :

De ce fait, « les débats » ne se font plus à l’Assemblée nationale ni au Sénat, mais sur les plateaux de télévision. Le poids des sondages autant que l’avis des « chroniqueurs cathodiques », font autorité sur les citoyens. Les gouvernements font « fuiter » par des « médias amis », les informations qui leur sont utiles pour assoir leur position. Entre le monde politique et médiatique, il est souvent difficile de voir « qui manipule qui ».

Pour ce qui est de l’autorité judiciaire, nous constatons souvent que la presse d’investigation ( Le canard enchaîné, Médiapart…) « sort » des affaires à des «moments politiques opportuns » comme « l’affaire Fillon ». Les commentaires et avis des chroniqueurs judiciaires ou autres, deviennent de véritables jugements « populaires ».

De fait, il ne me semble, hélas pas incongru, de penser de dire d’écrire qu’il n’y a presque plus de quatrième pouvoir, car « les grands merdias », via leurs détenteurs et les subventions d’état, sont « au service » du pouvoir politique en place, sans distinction de sa « couleur » du moment. Un autre élément vient renforcer « le dévoiement merdiatique ». Celui de l’existence des couples femmes journalistes et hommes politiques, qui, contrairement à ce que les intéressés pensent et disent, ne va pas dans le sens de l’éthique professionnelle des journalistes ni des politiques, tant le « conflit d’intérêts » est flagrant.

 

Voici venu le moment de répondre à la question posée en titre de ce billet : Qui détruit le plus notre épargne ? Le poisson rouge ou la grenouille ? Vous l’avez parfaitement compris, ces deux « Z’animaux » sont aussi dangereux l’un que l’autre pour nos patrimoines, mais aussi et surtout, pour notre sérénité, notre parfait équilibre et notre épanouissement. De plus, ils sont utilisés conjointement ce qui renforce leur pouvoir de nuisance

Comment ne pas devenir « poisson rouge » et/ou succomber au « syndrome de la grenouille » ? C’est aussi simple « qu’inconfortable ». À mon sens, cela se passe en deux temps. Tout d’abord, il est nécessaire de bien prendre conscience des mécanismes mis en place et les objectifs des « voleurs de notre attention ». C’est le but de ce billet que j’ai réalisé à votre intention avec beaucoup d’amour. Voilà pour le « premier temps ».

Pour ce qui est du deuxième, il faut arrêter de se mentir : il est totalement inconfortable, du fait qu’il faut regarder la situation en face et décider d’agir. Cela signifie clairement faire le bilan des éléments de notre « confort virtuel » et accepter de renoncer à certains d’entre eux qui, s’ils sont agréables, ne sont très souvent pas fondamentalement « utiles ». Je vous le dis l’écrit tout net : il n’y a pas d’échappatoire. Ou bien vous continuez de « profiter du prôôôgrès » tel qu’accéder « gratuitement » à une foultitude de services « plus Z’utiles » les uns que les autres, qui vous sont proposés par les GAFAM et vous subissez leur loi, ou bien vous décidez de reprendre le contrôle de votre vie et ça… C’est très inconfortable, car TOUT est fait pour vous en dissuader. C’est la raison pour laquelle, afin de vous aider à tenir cette « sage résolution », chaque rendez-vous mensuel réservé aux souscripteurs du CPH , en plus des parties « Je découvre le dessous des cartes » et « Je fais connaissance de Dame Fortuna », comprend une partie « Je m’éveille à qui je suis vraiment ».

À mon sens, pour être pleinement efficientes, la compréhension des règles du jeu économico politique qui régis notre quotidien, ainsi que les connaissances essentielles permettant de gérer de façon autonome son patrimoine, doivent nécessairement s’accompagner d’une dimension spirituelle et humaniste.

En guise de conclusion de ce billet, je vous propose de méditer ces réflexions attribuées à Augustin d’Hippone :

À force de tout voir, l’on finit par tout supporter…

À force de tout supporter, l’on finit par tout tolérer…

À force de tout tolérer, l’on finit par tout accepter…

À force de tout accepter, l’on finit par tout approuver !

 

Chers amis lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.