INTRODUCTION 

Notre quotidien se déroule, avec ses hauts et ses bas.
Notre monde s’écroule et beaucoup ne le voient pas.
Prenons du recul et une fois tout cela compris,
S’ouvre pour chacun de nous, une nouvelle vie.
Retrouvons l’Être que nous sommes vraiment.
Ici et maintenant, vivons-le pleinement.
Rayonnons notre puissance d’amour, elle est inépuisable.

« Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais »
(Proverbe Soufi)

LES ÉTATS MENTENT… LES MÉDIAS AUSSI

EU et UE ? Bien sûr, vous avez reconnu qu’il s’agit des États-Unis et le l’Union européenne. … les complices de longue date, en matière de mensonges et de coups tordus. C’est à croire qu’ils concourent en permanence pour mentir et manipuler le monde.

Prenons un récent exemple, que nous rapporte le toujours excellent Saker (coucou, l’ami Hervé), à propos de l’influence étrangère. C’est un sujet particulièrement sensible, en cette période préélectorale, aux USA comme en Europe.

Revenons sur la notion de l’influence étrangère. C’est le fait, pour des états, ainsi que, le plus souvent, pour des organisations non gouvernementales (ONG), de financer des relais d’influence dans d’autres pays. Leur but est de faire aboutir leurs propres intérêts, politiques et/ou financiers.

Notre ministre des affaires étrangères, en décembre 2021, dans sa « Feuille de route de l’influence », définit parfaitement les enjeux de cette « ingéfluence », mi-ingérence, mi-influence (appellation personnelle, non protégée☺) :

• « Où s’arrête la puissance, où commence l’influence ? Là où l’exercice de la contrainte par la force n’est pas (plus ?) toujours la seule voie, la diplomatie d’influence prend le relais, par la conviction, la séduction, voire la manipulation. Le tout au service, le plus souvent, d’une vision du monde particulière et de valeurs qu’il s’agit de diffuser et de faire prospérer, à défaut de pouvoir les imposer».

Bien évidemment, l’Union européenne est, elle aussi, particulièrement active et offensive sur le sujet. Maintenant que le décor est planté, revenons à l’actualité.

La semaine dernière, France Info nous informe qu’en Géorgie : « la loi sur l’influence étrangère provoque la colère des citoyens » :

• « La loi clivante oblige toute entreprise ou association financée à plus de 20 % par l’étranger de s’enregistrer comme organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère. La présidente, proeuropéenne, dénonce notamment l’influence russe du projet de loi».

Le média caucasien « JAM News » est sur la même ligne :

• « Malgré les recommandations persistantes des principales organisations internationales, notamment de hauts responsables de l’UE, du Conseil de l’Europe, de l’ONU, des représentants du Département d’État américain, des dirigeants occidentaux et des décideurs politiques internationaux, d’abandonner la loi, le gouvernement géorgien reste déterminé dans sa décision d’aller de l’avant ».

Même discours, pour « Georgia Today » :

• « Nous nous battrons jusqu’au bout », « Russes », « esclaves » – les participants au rassemblement contre la « loi russe » rassemblés devant l’entrée arrière du parlement ont ainsi réagi à l’adoption du projet de loi en première lecture».

Essayons de comprendre. Le gouvernement de Géorgie promeut une loi sur la transparence de l’influence étrangère dans son pays. Le projet « Afin d’assurer la transparence » prévoit l’enregistrement des entités juridiques et médias non commerciaux, dont les revenus (plus de 20 %) sont reçus de l’étranger… en tant qu’organisation défendant les intérêts d’une puissance étrangère.

Selon le projet, toute personne considérée comme une « organisation portant les intérêts d’une puissance étrangère » doit être obligatoirement inscrite dans un registre public. Lors de l’inscription, ces organisations devront déclarer le montant des revenus perçus. Elles auront l’obligation de remplir chaque année une déclaration financière.

Qui pourrait être contre une telle loi de transparence ? Peut-être bien les organisations géorgiennes, qui reçoivent actuellement de l’argent de diverses organisations (états et ONG)… des États-Unis et de l’Union européenne ?

Elles ont tout intérêt à continuer de faire du lobbying, sans être identifiées comme des influenceurs étrangers. Il leur suffit de cristalliser et amplifier les mouvements d’oppositions au gouvernement, en utilisant le prétexte « d’anti-européen » et de « loi Russe ».

Savez-vous de depuis 2012, il existe le même type de loi en Russie ? Depuis 1938, le même type de loi existe … aux États-Unis. C’est la loi sur l’enregistrement des agents étrangers, Foreign Agents Registration Act (FARA).

Pendant la majeure partie de son existence, le FARA était rarement invoqué. Depuis 2017, il a été appliqué avec beaucoup plus de régularité et d’intensité… en particulier contre les fonctionnaires liés à l’administration TRUMP. Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange !

Encore plus étrange, le Washington Post titre : « La Géorgie propose une loi sur les “agents étrangers” à la russe, ce qui compromet l’adhésion à l’UE » … en oubliant de mentionner l’existence du FARA !!!

Un complotiste pourrait penser que cette manipulation occidentale (EU et UE) ressemble fort à une tentative de révolution colorée. Ces « protestations populaires spontanées » commencent à ressembler à la révolution du Maïdan en Ukraine en 2014, qui n’est en rien … la version officielle !!!

« L’individu est handicapé de se retrouver face à une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe »
(John Edgar Hoover)

Chers lecteurs, manipulés ou pas, je vous aime et vous salue.

POUR ALLER PLUS LOIN ET AGIR

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