En cette époque ou règne la novlangue, il faut appeler les choses par leur nom. il n’a échappé à personne que les États-Unis d’Amérique sont en guerre… entre autres, contre la Russie. Certes, ce n’est pas une guerre directe entre des armées, comme nous en voyons dans nos livres d’histoire, mais elle se déroule sous d’autres formes auxquelles nous sommes habitués… Sans prendre conscience que dans une guerre, il faut individuellement assurer au mieux ses conditions de survie.

Un des principaux champs de bataille de cette guerre est sans conteste la finance. Contre la Russie, les USA ont une « arme de destruction massive » qu’est le dollar ainsi que le quasi-contrôle mondial des circuits de paiement interbancaire avec le réseau SWIFT et aussi toute une panoplie de sanctions financière sous prétexte du principe de l’extraterritorialité des lois américaines.

Pour les militaires, il est parfaitement connu que « la meilleure défense est l’attaque ». Les Russes ont su répliquer efficacement aux attaques américaines en employant cette stratégie. Dans mon billet du 31 janvier 2015, je vous informais qu’en réaction à la menace des Américains de « déconnecter » la Russie du réseau SWIFT, celle-ci annonçait vouloir lancer son propre réseau de système de paiement. Un peu plus de 4 ans plus tard, dans celui du 17 avril 2019, je vous confirmais que « Maintenant, les systèmes « alternatifs » à Swift de la Chine et de la Russie sont connectés et les USA vont bientôt de trouver dans la position de l’arroseur arrosé !!! ». Voilà une bataille gagnée par la Russie.

Pour ce qui est des sanctions américaines contre la Russie, il est avéré que l’Europe, en « bon petit soldat » les applique et en subit des conséquences désastreuses. Pour sa part, la Russie a bâti une véritable « forteresse financière » pour y faire face. En 2015, elle avait un « ratio dette/PIB » de 14 % alors que la France en était déjà à 98 %. En février 2019, lors de son discours sur l’état de la nation, le président Vladimir Poutine s’est vanté du fait que « pour la première fois, la Russie dispose d’assez d’argent dans ses réserves pour couvrir la totalité de sa dette extérieure en espèces ».

Comme je vous le rapporte régulièrement :

  • La Russie réduit ses avoirs en bons du trésor américain.
  • En même temps, elle augmente considérablement des réserves d’or physique.
    • Extrait de mon billet du 7 avril 2018 : « Pour ce qui est de la Russie, elle semble moins discrète sur ses réserves d’or… quoi que !!! Toujours est-il que le 8 janvier 2018, elle a communiqué publiquement quelques photos de ses entrepôts d’or. Il faut dire que, elle aussi, augmente sa quantité d’or physique depuis longtemps. Rien qu’en novembre 2017, la Russie a accru ses réserves d’or de 27,99 tonnes, les portant ainsi à un total de 1 828,88 tonnes. Depuis juin 2015, la banque centrale de la Fédération de Russie a augmenté ses avoirs en or d’environ 548 tonnes. Le saviez-vous ? En février 2018, les réserves d’or de la Russie ont « officiellement » dépassé celles de la Chine avec 1 857 tonnes ».

Dans ce contexte pour le moins agité, pour ceux d’entre vous qui désirent connaitre les forces et faiblesses de leur patrimoine, mais surtout les manières de le consolider, face aux ravages de la guerre monétaire qui ne cesse de s’étendre, je rappelle que c’est un des services offerts aux souscripteurs du CPH.