Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Une musique classique au service d’un film

Le film mis en avant cette semaine, est l’adaptation d’une bande dessinée : « V pour Vendetta ». Celle-ci a été écrite en 1989, par Alan Moore et illustrée par David Lloyd, pour le mensuel indépendant Warrior. Les scénaristes, Lana et Lilly WACHOWSKI, partant de la BD, écrivent le scénario du film, qui est réalisé par James McTEIGUE.

La distribution est riche avec des têtes d’affiche comme Nathalie PORTMAN, John HURT, Hugo WEAVING et Stephen REA. L’histoire se passe à Londres, au 21e siècle. Un gouvernement fasciste dirige la destinée de l’Angleterre. Un homme portant le masque du célèbre anarchiste Guy FAWKES a juré la perte de cet état policier à la propagande omnipotente. Son nom: « V ». Alors qu’il prépare une série d’attentats retentissants, il sauve une jeune femme, Evey HAMMOND, qui allait se faire violer par des agents du gouvernement. Elle devient son élève et l’aide à tuer de nombreux membres du régime.

C’est tout à fait saisissant de constater que le synopsis du film colle à la réalité  qui est la nôtre, depuis maintenant trois ans. Le masque que « V » porte en permanence est celui de la bande dessinée à l’origine du film. 7

Il sert actuellement de signe de ralliement au groupe Anonymous. Celui-ci est connu pour être un groupe de « hacktivistes ». Autrement dit, des activistes qui opèrent à travers des campagnes de hacking. Ce sont des spécialistes d’informatique, qui testent le fonctionnement des machines et des logiciels afin d’en contourner les limites.

Dans une scène culte du film, « V » emmène « l’amie Evey » sur le toit d’un immeuble pour lui permettre d’assister à la spectaculaire destruction de l’Old Bailey, siège de la cour criminelle centrale de Londres. Celle-ci est synchronisée avec « l’ouverture de 1812 » de Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI. Voici en 5 minutes et 17 secondes l’illustration musicale du film, dont celle de la destruction.

Voici maintenant l’œuvre en son entier, dans sa version orchestrale… avec cloches et pétards, qui nous est interprétée, en 16 minutes et 3 secondes par la « Banda Simfònica d’Algemesí » de la comunidad Valenciana en Espagne. Cette version, plus pacifique que le film, ne manque pas de réalisme, ne trouvez-vous pas ?

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.