Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

La République du Ghana, État d’Afrique de l’Ouest, est baignée au sud par l’océan Atlantique. Elle est limité à l’est par le Togo, au nord par le Burkina, à l’ouest par la Côte d’Ivoire.

Membre du Commonwealth, des Nations unies et de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Ghana a pour capitale Accra et sa monnaie est le Cedi. Depuis l’année 2000, les alternances entre les deux principaux partis politiques, le congrès démocratique national ( NDC) et le nouveau parti patriotique ( NPP), sont régulières et pacifiques. La dernière en 2016, voit la victoire de l’actuel président : Nana AKUFO-ADDO au détriment du président sortant.

Le Ghana est riche en matières premières, notamment en minerais et en pétrole. Son économie est essentiellement basée sur l’agriculture (second producteur mondial de cacao). Environ 10 % de sa population dépend de la pêche. En 2010, le Ghana s’est lancé dans la production de pétrole. En 2012, c’est son second poste d’exportation, après l’or, avec une production totale de 110 000 barils par jour.

En novembre 2022, le vice-président, Mahamudu BAWUMIA, annonce que pour enrayer l’effondrement de la devise nationale, le Cedi, son pays envisage de payer le pétrole qu’il importe, non plus en dollar, mais… en or, dès janvier 2023. La première livraison de pétrole, dans le cadre de cette nouvelle politique « Or en échange du pétrole », est arrivée au port de Tema au début de ce mois de janvier 2023.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Les temps changent et l’oncle SAM n’est plus craint comme avant, depuis qu’un certain Vladimir POUTINE lui a dit NON. Voyez comme le monde multipolaire se crée sous nos yeux. L’hégémon américain n’est plus redouté, car s’en est fini de sa domination du monde, par la force et le dollar.

Seuls les Occidentaux, trompés par les serviles « merdias de grand chemin », pensent qu’une fois de plus, les États-Unis d’Amérique sortiront vainqueurs de la crise militaro-économique en cours. Le reste du monde a parfaitement compris son effondrement en cours.

Preuve en est : le « petit pays », qu’est le Ghana, ose s’affranchir de la « monnaie du monde », en payant son pétrole en or. C’est une des manifestations de la proverbiale sagesse africaine. Ces dirigeants ont analysé la situation géopolitique actuelle. Ils profitent de « la fenêtre de tir » pour commencer à s’émanciper du dollar.

Et si vous osiez vous dédollariser au profit de l’or, physique bien sûr ? Ne faites pas comme les « pigeons » qui pensent que le dollar est toujours une valeur refuge en cas de crise. Les temps changent.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Les temps ont changé, fini les certitudes.
Ceux qui régnaient hier ne seront plus demain.
Trompés par les médias, sortons de l’hébétude.
De notre patrimoine, refaisons l’examen.
Au lieu du billet vert, faisons confiance à l’or,
Dont le cours, c’est certain, va battre des records

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.