Il n’est pas de jour sans qu’une de nos figures politiques prononce cette assertion aux serviles chaines de télévision et de radio (les merdias) : « La France est un état de droit ». Le concept juridique d’état de droit implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique. De même, gouvernants et gouvernés doivent obéir à la loi qui est réputée être la même pour tous. Cette courte vidéo explique parfaitement ce qu’il en est. Elle est signée Julien MALARA, jeune étudiant à science Po Grenoble qui a lancé en avril 2016, la chaine YouTube « Demos Kratos ». .

Il ne vous a pas échappé que l’organisation du grand débat national, voulu par le président de la République imposé par le mouvement citoyen dit « des gilets jaunes », est l’occasion pour le président, de le transformer en campagne électorale pour la préparation des prochaines élections de nos députés européens. Il a bien compris que c’est sa survie politique qui est en jeu. Relayé par le gouvernement, qui est parfaitement dans son rôle, ce grand débat s’organise localement pour « faire remonter » les doléances des citoyens. Là où le bât blesse, c’est que « Jupiter 1er », poursuit le détournement du grand débat national, au mépris des dispositions du code électoral, lui le gardien de la bonne exécution des lois et règlements de notre constitution. Vous avez dit état de droit ?

Comme l’analyse fort bien l’avocat Régis de Castelnau dans son blog Vu du droit, le « Macron tour est illégal ». Les « marathons médiatiques présidentiels » soi-disant dans le cadre du grand débat national, ne sont qu’une « tournée électorale en vue des élections européennes ». Et « d’enfoncer le clou » en faisant remarquer que la simple application de l’article L 52-8 du code électoral, rendent illégales les dépenses engagées dans cette « vraie fausse campagne ». Attendons de voir qui va saisir le Conseil d’État, compétent en matière de contentieux électoral. La France est bien un état de droit, non ?