La plandémie et un certain « Corona-entourloupus » masquent (pour combien de temps encore ?) la crise économico sociale qui commençait à devenir visible. Ils ont aussi permis l’instauration de l’état d’urgence, qui nous fait progresser lentement mais surement, vers une gouvernance totalitaire.

Prenons un exemple particulièrement révélateur. Depuis le 21 décembre 2020, le parlement est saisi d’un Projet de loi organique relatif à l’élection du Président de la République. Je vous rappelle qu’un projet de loi émane du gouvernement (pouvoir exécutif) alors qu’une proposition de loi, émane des parlementaires (pouvoir législatif).

 

Comme précisé sur le site du Sénat, cette proposition de loi est :

UN TEXTE DE « TOILETTAGE », POUR SÉCURISER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2022

Le projet de loi organique comprend plusieurs adaptations en vue de l’élection présidentielle du printemps 2022. Il sécurise, à titre subsidiaire, la composition des commissions de contrôle, qui veillent à la régularité des listes électorales des Français de l’étranger.

Son ambition reste limitée : il s’agit de mesures techniques, qui ne bouleversent ni l’organisation de l’élection présidentielle, ni les règles de la campagne électorale.

Comment ? Vous avez dit : « toilettage » ?? Sissi, vous avez dit : « Mesures techniques qui ne bouleversent ni l’organisation de l’élection présidentielle, ni les règles de la campagne électorale » !! Je vous assure que vous avez dit :«Ambition limitée » !!!

Serait-ce l’effet du soleil andalou qui perturbe le bon fonctionnement de mes neurones, au point de ne retenir que : « pour sécuriser l’élection présidentielle de 2022 ????

Il est grand temps que je chasse de mon esprit ces pensées « Z’iconoclastes ». Allo Pfizer ? Je vous remercie par avance de trouver RA PI DE MENT le vaccin qui va bien. Je sais que vous êtes des spécialistes en cette matière ☺☺☺.

Allo, allo, Pfizer ? Annulez tout de suite ma demande. Il semblerait que j’avais tout bien compris !!!

Le 16 février 2021, lors de la première lecture (en procédure accélérée) le Sénat découvre un amendement présenté par le gouvernement et qui a été adopté à l’Assemblée nationale. Le voili, le voilà cet amendement. (Les surlignements sont de mon fait) :

Cet amendement instaure un vote par anticipation pour l’élection présidentielle.

Les électeurs peuvent demander à voter dans une autre commune, de leur choix, parmi une liste de communes arrêtées par le ministre de l’Intérieur.

Ce vote par anticipation a lieu à une date fixée par décret, durant la semaine précédant le scrutin.

Ce vote par anticipation est effectué sur une machine à voter, dont les suffrages sont dépouillés en même temps que les autres bureaux de la commune, afin d’éviter les risques de fraude ou d’influence sur le vote des autres électeurs.

Le bureau de vote par anticipation est similaire à un bureau de vote de droit commun, notamment en ce qui concerne ses membres.

Une mention portée sur la liste électorale de la commune d’inscription de l’électeur empêche un double vote : l’électeur qui a voté par anticipation ne peut pas voter dans sa commune. À l’inverse, s’il n’a finalement pas voté par anticipation, il peut voter dans son bureau de vote.

Il n’est pas possible de voter par procuration dans le bureau de vote par anticipation. Les personnes détenues qui demandent à voter par correspondance sous pli fermé ne peuvent pas demander à voter par anticipation.

Ce vote par anticipation pourra également avoir lieu dans des villes étrangères fixées par arrêté du ministre des Affaires étrangères. Les opérations de vote seront alors organisées par l’ambassadeur ou par le chef de poste consulaire, selon des modalités similaires à ce qui est prévu pour le vote des Français inscrits sur les listes électorales consulaires.

Une entrée en vigueur différée au plus tard au 1er janvier 2022 permet de prévoir les mesures d’application de ce dispositif, ainsi que du dispositif de vote par correspondance des personnes détenues, et de ne pas l’appliquer en cas d’élection anticipée due à une vacance de la présidence.

Le dispositif n’est pas étendu à la Nouvelle-Calédonie, dont les listes électorales ne sont pas gérées au sein du Répertoire électoral unique, rendant difficile l’interdiction du double vote pour les électeurs votant par anticipation.

 

Vote par anticipation, avec le recours aux machines à voter ??? Comme il se doit, l’opposition est montée aux créneaux. Serait-ce par ce qu’elle pense que ce « simple toilettage » pourrait introduire une quelconque fraude électorale ? Mais voyons, c’est totalement IM PO SI BLE !!!

Nous avons eu récemment aux États-Unis d’Amérique, la preuve, les preuves, des montagnes de preuves, que le vote électronique de même que le vote par anticipation n’ont donné lieu à aucune fraude !!!

Non mais, comprenez bien que la haute technologie informatique, c’est fiable. Le big data aussi. Et l’intelligence artificielle, vous oubliez ses prouesses ? Il est temps de vous rendre compte que nous vivons dans un monde 2.0 !!!

Cela étant, soyez bien conscient que cet amendement rejeté en première lecture au Sénat… le gouvernement pourra le réintroduire en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Je vous rappelle que ce sont les députés qui auront le dernier mot sur le texte.

Gouvernance totalitaire ? Chez nous, en France ? Cher Hubert, tu oublies juste que la France est un état de droit et que c’est nous qui avons inventé les droits de l’homme !!! Paroles, paroles, paroles

Chers lecteurs, vous savez bien que les paroles s’envolent. N’oubliez pas pour autant de bien prendre soin de vous.

« En politique, rien n’arrive jamais par hasard »

(Franklin Delano Roosevelt)

Je vous aime et vous salue.