Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Guillaume TELL.

En Suisse, Guillaume TELL est devenu le symbole du droit de se révolter contre le pouvoir lorsque celui-ci se montre cruel et injuste. Pour certains, cette légende est indissociable de l’histoire de la création de la confédération en 1291. Pour certains, cette légende est indissociable de l’histoire de la création de la confédération en 1291. C’est le premier épisode de la saga de « l’ami Guillaume » qui est le plus connu.

Pour bien montrer son autorité, Hermann GUESSLER, le « bailli » (gouverneur local), avait institué une bien curieuse coutume : Dans la ville d’Altdorf sur laquelle le bailli avait autorité, il avait fait dresser une pique sur laquelle était fixé un de ses chapeaux. Chaque foi qu’ils passaient devant « l’emblème », les habitants de la ville devaient s’incliner respectueusement.

Guillaume TELL, connu pour être le meilleur arbalétrier du canton, refusait obstinément le salut au chapeau du bailli. Celui-ci décida de l’humilier publiquement. Il ordonna que Guillaume place son fils Walter au pied d’un arbre, une pomme sur la tête. Il fit reculer le père de 100 pas et lui demanda de prouver qu’il était bien le meilleur arbalétrier du canton en transperçant la pomme. Défi relevé et remporté : Guillaume tira et transperça la pomme sans blesser son fils Walter.

C’est en 1829 que l’italien ROSSINI compose un opéra en quatre actes qui retrace, à sa façon, l’exploit de Guillaume TELL.

Gioacchino Antonio ROSSINI est né le 29 février 1792 à Pesaro en Italie d’un musicien d’orchestre et d’une cantatrice. Dès l’âge de 12 ans, il s’intéresse à la composition musicale et à 14 ans il écrit son premier opéra (Démétrios et Polybe). Puis se lance dans la composition d’un genre très en vogue à l’époque, celui de l’opera buffa dont nous avons parlé dans le billet de la semaine dernière, consacré au Cancan.

Il est « amusant » de constater que l’opéra Guillaume TELL, d’une durée de plus de quatre heures, est peu joué. Son ouverture est plus souvent à l’affiche mais encore peu connue du grand public. Seule sa dernière partie est souvent utilisée au cinéma et, le croirez-vous ? Ses premières notes sont utilisées par le klaxon à trois tons du « Car postal », une entreprise suisse de transport en commun, filiale de La Poste suisse☺☺☺.

Maintenant que vous en connaissez l’histoire, je vous propose d’écouter la quatrième partie de l’ouverture de Guillaume TELL. Ce mouvement en mi majeur (Allegro vivace), évoque le galop d’une charge de cavalerie. Cette version de 3 minutes 16 secondes, interprétée par Éric CALDERONE à la guitare acoustique, est « décoiffante ».

Voici la version orchestrale de cette ouverture en son entier, d’une durée de onze minutes et 49 secondes… applaudissements compris ☺ ☺☺ (c’est quand même l’orchestre de l’opéra de Venise dirigé par Georges PRÊTRE).

Puissent mes billets musicaux du mercredi, faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas encore, le bonheur, grâce à la musique, de communier avec l’univers.

« La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe »

(Oscar Wilde)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.