Introduction.
Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.
Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.
Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».
µ CE QUE L’ON VOIT
Monsieur Aki VIRTANEN, chef de l’Autorité finlandaise de recouvrement des dettes, a fait une déclaration à la radiotélévision publique nationale finlandaise Yle, le 19 avril dernier : « Il n’y avait aucune raison de saisir la propriété ». Mais de quoi donc, cette sibylline annonce est l’épilogue ?
CE QUE L’ON NE VOIT PAS
La Finlande est fière d’être, de fraiche date, le trente et unième membre de l’OTAN. En « bon petit soldat », c’est avec zèle qu’elle applique les sanctions contre la Fédération de Russie. En l’occurrence, elle « s’occupe des affaires » du Centre russe de la science et de la culture à Helsinki,
Début avril 2023, le magazine financier Talouselämä, a relaté que les comptes bancaires du centre russe auprès de la banque Nordea avaient été bloqués.
Le 18 avril 2023, c’est le journal Helsingin Sanomat qui rapporte que l’Autorité nationale d’exécution des lois du pays, a « gelé » le terrain et le bâtiment du centre. Cette mesure interdit à la Russie de céder, démolir ou mettre en gage ces biens. Des restrictions ont frappé aussi sept appartements où résident les diplomates russes qui travaillent dans ce centre.
Le 19 avril, l’ambassade de Russie en Finlande communique : « Une note a été envoyée au ministère des Affaires étrangères demandant de clarifier la corrélation entre les actions des huissiers et les normes du droit international sur l’immunité des biens des États ».
Le même jour, Monsieur Aki VIRTANEN, chef de l’Autorité finlandaise de recouvrement des dettes, annonce publiquement l’annulation de cette sanction.
Si maintenant, la Fédération de Russie se réfère au droit international et… obtient gain de cause… c’est vraiment que le monde est en train de changer !!!
La neutralité de la Finlande au cours et à la fin de la Deuxième Guerre mondiale a officiellement cessé avec son adhésion à l’OTAN. Ce premier « incident » à propos du Centre russe de la science et de la culture à Helsinki, montre à quel point il va être « compliqué » au gouvernement finnois, d’assumer son choix « Otanesque ».
CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN
La vraie neutralité est un état d’esprit.
Mais l’état finlandais, ne l’a pas bien compris.
En cédant aux pressions, il a choisi l’OTAN,
Il se doit d’assumer, son rôle d’exécutant.
Mais en ayant fait fi, de sa neutralité,
Il a à tout jamais, perdu sa liberté.
Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.