Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Jean CASTEX : ce nom vous rappelle certainement quelqu’un, non ? Mais si, mais si…. Non pas le footballeur Lionel, encore moins Jésus de Nazareth ! Vous savez, celui que ses administrés appelaient « croque mémés »… Mais oui, c’était notre ancien premier ministre.

Après avoir présenté la démission de son gouvernement le 16 mai 2022, il est nommé par le président de la République, président du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIT France), le 17 août de la même année.

Poste qu’il occupe jusqu’au 23 novembre 2022, date à laquelle il est nommé, toujours par le « président Manu », au poste de président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Ce choix présidentiel n’est pas le fruit du hasard. En effet, « l’ami Janot » est connu et reconnu pour son écoute et son pragmatisme. Prenons l’exemple des négociations sur les salaires qu’il a brillamment mené en janvier 2023. Le secrétaire général de l’un des syndicats à avoir signé l’accord ne tarit pas d’éloges à l’égard de « Janot patron ». Du jamais vu : « Il a donné des preuves d’amour social» !!! Fin du premier acte.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Le décor du second acte est le mouvement de protestations contre la loi modifiant le régime des retraites. Une intersyndicale « unie comme jamais », mène la danse des mouvements de revendications, dont des grèves dans les transports et notamment, à la RATP.

Le « toujours bien informé », Éric VERHAEGHE, a eu la bonne idée de poser quelques « bonnes questions » au ci-devant Didier MATHIS, secrétaire de la Fédération UNSA Ferroviaire, de son état.

Il ressort de cet entretien que le syndicaliste « avoue » que pour faire plier « l’ami Manu » et le gouvernement, la stratégie syndicale était de bloquer l’Île-de-France par une grève des transports, pendant au moins une dizaine de jours.

Oui, mais…. la « fort opportune » augmentation accordée par « l’ami Janot » en janvier dernier, a « découragé », discrètement bien sûr, les principaux syndicats… d’appliquer la stratégie prévue, au bénéfice de l’ensemble de tous les salariés !!!. Pensez donc, la « pâtée » est conséquente :

–          « L’ensemble des salariés de la RATP va donc bénéficier d’une mesure générale, avec une augmentation nette de 1.365 euros sur une année, soit 105 euros net sur un mois ».

Elle « justifie » bien pour certains syndicats de la RATP, d’abandonner la cause générale des futurs retraités, non ?

Vous souvenez-vous quelle organisation syndicale, lors de l’épisode du « Corona-quambolesque » et pire, lors de la campagne de quasi-obligation d’injection de produits géniques expérimentaux… a défendu ses adhérents et plus généralement, les travailleurs?

Et pourtant an an, pourtantl’article L 2131-1 du Code du travail, dispose :

  • « Les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, des personnes mentionnées dans leurs statuts».

Vous avez dit : « France, état de droit » ? Paroles, paroles, paroles !!!

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Ayons les pieds sur terre, surtout soyons lucides,
Les syndicats sont Goliath et nous autres David.
Les « petits intérêts », sont toujours préservés,
Au détriment de tous, il ne faut pas rêver.
Il n’est rien à attendre, qui vienne « d’en haut »,
Mais compter sur nous-mêmes et « mouiller le maillot ».

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.