Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Il y a exactement une semaine, le Premier ministre portugais, António COSTA, a annoncé qu’il « mettait sur la table » environ 900 millions d’Euros, dans un ensemble de dix mesures pour dynamiser le marché immobilier, lutter contre la spéculation et tenter de résoudre la crise du logement. Plusieurs d’entre- elles attirent mon attention :

  • L’état proposera à des propriétaires privés… de louer leur logement disponible à la location pour une durée de cinq années, afin de le sous-louer. L’état s’engageant à payer les loyers aux propriétaires ;
  • Suppression de la taxation des plus-values sur la vente d’un bien immobilier faite à l’état ou une collectivité locale.
  • Cessation de la délivrance des « visas dorés» (autorisation de résidence au Portugal accordée à des étrangers, en échange d’activités d’investissements).

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Je retiens que si des avantages, notamment fiscaux, sont accordés aux propriétaires portugais, une restriction de ceux accordés aux investisseurs est parallèlement entreprise. Cela est tout à fait cohérent puisque lesdits avantages ont été accordés pour aider le pays à surmonter une mauvaise passe financière.

Le Portugal a accordé un total de 11.535 autorisations de résidence depuis 2012. Elles ont généré des investissements de 6,754 milliards d’euros.

L’objectif escompté atteint, il faut maintenant lutter contre la spéculation qui est préjudiciable aux autochtones. Les premières mesures, en cours, touchent le dispositif « Visas dorés ».

Il faut bien comprendre que les autres et notamment « le statut fiscal de résident non habituel »  dont je vous ai informé dans mon billet du 1er avril 2017 vont suivre. La seule question à se poser est : quand ?

Je vous mettais en garde, sur le risque de succomber au chant des sirènes fiscales, en ces termes :

  • «Soyez bien conscient, chers lecteurs, que ce qu’une loi fiscale instaure….. une autre loi fiscale peut le modifier ou l’abroger. Ce principe est valable en France comme au Portugal et en général, dans tous les pays ».

Aujourd’hui, alors que le « Le bien vivre », tend à se réduire dans notre pays, je vous renouvelle mon conseil : ne quittez jamais la France sur un coup de tête et encore moins … pour un « intérêt fiscal » !!!

Une expatriation se réfléchi et se prépare. À mon sens, elle ne peut résulter d’une « fuite », mais peut tout à fait être justifiée par « une longue histoire d’amour » avec le pays qui va remplacer celui de sa naissance.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Ses pensées du 1er avril 2017 n’ont pas pris une ride :

Gare à la motivation, purement fiscale.
Elle est assurément, cause de « réveil » brutal.
Pourquoi ne pas penser à l’expatriation ?
Et pratiquer ainsi la mondialisation.
Si cette décision est « sainement » pensé,
Du pays hôte, jamais, vous ne serez lassé.

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.