Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Des musiques classiques au service d’un film

Une triste actualité, à propos de l’addiction, qu’elle soit à la drogue ou au sexe, me permet d’évoquer un film britannique de 2011 qui traite de ce sujet. Les cinéphiles auront reconnu qu’il s’agit de « Shane ».

C’est un des six films du réalisateur et scénariste britannique, Steeve Mc QUEEN, qu’il ne faut pas confondre avec l’acteur et producteur américain du même nom.

C’est l’histoire de Brandon (joué par Michael FASSBENDER), trentenaire new-yorkais travaillant beaucoup, qui ne conçoit pas la vie de couple. Son quotidien est dévoré par une obsession : le sexe. Quand sa sœur Sissy (jouée par Carey MULLIGAN), chanteuse un peu perdue, débarque à l’improviste à New York et s’installe dans son appartement. Brandon a de plus en plus de mal à conserver son mode de vie et à l’assumer.

Dans ce film, Jean-Sébastien BACH est particulièrement mis à l’honneur : quatre des variations Goldberg et deux préludes et fugues, extraits du clavier bien tempéré.

  • Les variations Goldberg BWV 988 sont composées en 1742. La légende dit que Bach a composé cette œuvre pour calmer les insomnies du comte von Keyserling. Le comte aurait commandé ces Variations à Bach au tout début des années 1740 et celles-ci auraient été jouées pour la première fois par un des élèves de Bach et petit protégé du comte : le claveciniste Johann Gottlieb Goldberg. Le comte était si heureux de ces partitions, qu’il aurait offert à Bach une magnifique coupe en or remplie de cent louis d’or, pour le remercier pour cette œuvre qu’il appelait « mes variations». Voici en 5 minutes et 47 secondes, l’Aria des variations, interprété par le pianiste virtuose Lang Lang.
  • Le clavier bien tempéré BWV 846-893, désigne deux livres de chacun 24 préludes et fugues, composées respectivement en 1722 et 1744. L’importance de cette œuvre l’a fait surnommée « l’Ancien Testament de la musique» !!! Voici les deux extraits du clavier bien tempéré qui sont présent dans le film :

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.