SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

CHACUN DE NOUS PEUT CONTRIBUER À UN MONDE MEILLEUR

Nous sommes, hélas, dans une époque où très souvent, la parole donnée n’a plus beaucoup de valeur et est fort lointaine de la parole tenue. La déclaration du président Jacques CHIRAC : « Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent », ne peut qu’alimenter ce type d’agissement.

S’engager solennellement, autrement dit jurer, de la même manière que prêter serment, autrement dit, s’engager solennellement à faire quelque chose, sont des décisions qui ne doivent pas être prises à la légère.

Connaissez-vous Asclépios ? C’est un personnage très important de la mythologie grecque. Tout au long de l’histoire, il fut reconnu comme étant l’un des plus grands médecins de tous les temps, un guérisseur exceptionnel et une source d’inspiration pour de nombreux thérapeutes.

Vers les derniers siècles de la civilisation grecque, son culte était rendu dans des contrées parfois bien lointaines. Ses sanctuaires, connus sous le nom d’asklepieion, étaient en quelque sorte, comme nos hôpitaux modernes.

Le plus célèbre était celui d’Épidaure, fondé vers 600 avant notre ère. Les prêtres d’Asclépios y soignaient des personnes venant des quatre coins de la Grèce. Parfois, les malades dormaient sur place, espérant ainsi rencontrer Asclépios.

Un autre grand médecin de la Grèce antique est Hippocrate. Il est issu du clan des Asclépiades, qui prétendaient descendre d’Asclépios, et exerçaient héréditairement cette activité.

On doit principalement à Hippocrate, le principe de la recherche des causes des maladies, après l’établissement d’un diagnostic fondé sur un ensemble de signes cliniques.

Rationnelle, sa démarche ne fait pas plus appel aux dieux, pour comprendre la cause d’une maladie, qu’à la magie pour la guérir.

Le patient devient la préoccupation première du praticien. C’est ce qu’exprime, encore de nos jours, le fameux « serment d’Hippocrate » que prononcent, en France, les jeunes médecins à leur entrée dans la carrière.

Les dispositions de l’article L4231-1 et les articles R 4235-1 à R4235-77, du code de la santé publique, encadrent l’activité des pharmaciens. De plus, le serment de Galien, inspiré du serment d’Hippocrate, est prononcé par tout étudiant en pharmacie, à l’occasion de la soutenance de sa thèse d’exercice.

Force est de constater qu’une partie de ces deux catégories de praticiens de santé… a été quelque peu frappée d’amnésie déontologique, lors de l’épisode Coronavidesques, encore en cours.

Comme je vous en ai informé, notamment, le 2 janvier de l’an de grâce 2024, des médecins « réfractaires » ou bien « résistants », selon l’opinion de celui qui les qualifie, sont à l’origine d’initiatives, particulièrement prometteuses.

Celle du collectif des professionnels de santé consiste à promouvoir un serment universel des soignants : le « Serment d’Asclépios », qui a vu le jour en décembre 2022.

Ses dix promesses regroupent les principes éthiques communs à tous les métiers de la santé. Il fixe une série de règles, inspirées de valeurs universelles : respect de la santé des êtres humains, dans toutes leurs dimensions physiques, mentales, sociales, émotionnelles et spirituelles.

Comme le précise le collectif, le serment d’Asclépios n’est absolument pas destiné à remplacer les serments d’Hippocrate et de Galien. Il se situe en amont et est d’abord fait, pour les compléter.

Partant d’un socle de valeurs communes, partagées par tous les métiers de la santé, la géniale idée est de l’ouvrir, pour la première fois, à tous les professionnels de santé… quel que soit leur métier.

Regardez absolument cette courte vidéo. Vous allez constater que le mouvement dit des « Gilets jaunes » a fait des petits… et quels petits 😊😊😊.

Voilà une preuve supplémentaire, que de belles personnes travaillent pour l’émergence du merveilleux monde de demain. Et si votre contribution à cela consistait à diffuser cette excellentissime nouvelle ?

« Il faut d’abord savoir ce que l’on veut,
il faut ensuite avoir le courage de le dire,
il faut ensuite l’énergie de le faire »
(Georges Clemenceau)

Chers lecteurs, gardez courage et agissez. Je vous aime et vous salue.