Le merveilleux « monde de demain » ? C’est à nous de le créer

7 Mar, 2019 | 0 commentaires

C’est un triste constat : Le gaspillage alimentaire des particuliers représente, en valeur, 74% du gaspillage alimentaire total, soit en volume, environ 67 kg par personne et par an en Île-de-France (29 kg dans le reste de la France). Si seulement 1% des Français donnaient à d’autres 1% de ce qu’ils gâchent, ce serait 10 fois plus que la collecte annuelle de la banque alimentaire dans les magasins qui participent.

Attention à ne pas confondre les banques financières, autrement dit « les banksters » avec les banques alimentaires qui sont, elles, fondées sur des principes tout autres : la gratuité, le partage, le don, la lutte contre le gaspillage alimentaire, le bénévolat et le mécénat.

Je vous ai informé le 16 septembre 2017 d’une initiative dans un lycée de l’Hérault, puis le 4 novembre 2017, d’une autre « solution anti gaspillage », le 4 juin 2018, je mettais à l’honneur une expérience en Bretagne et le 24 novembre 2018, c’était le tour d’un collège du Loiret.

J’ai grand plaisir à illustrer aujourd’hui la mise en pratique d’une des phrases d’introduction de chacun de mes « grands billets » du samedi : « Si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement ».

Trois personnes « ordinaires » comme vous et moi (Michel, Sybille et Jean-Claude) ont décidé de « changer les choses » en créant une plateforme de partage alimentaire : « Hop Hop Food ».

C’est une application disponible gratuitement sur smartphone, tablette et ordinateur qui met en contact des particuliers autour des principes de solidarité et de lutte contre le gaspillage. D’un côté, des contributeurs signalent les denrées qu’ils ne consommeront pas et souhaitent donner ; de l’autre, les bénéficiaires peuvent choisir, dans différentes catégories, les produits dont ils ont besoin. Fonctionnant grâce à un système de géolocalisation, Hop Hop Food prône un modèle d’échange convivial entre voisins.

Michel nous explique un« effet collatéral bénéfique » : la re mise en place du lien social par les dons et collectes et faire en sorte que d’aller frapper à la porte de ses voisins pour proposer quelques fruits, légumes ou autres produits qui viendraient à être périmés rapidement dans notre cuisine, devienne une habitude. Et que cela puisse amener vers d’autres gestes, solidaires ou non, envers des gens avec qui nous n’avons pas l’habitude d’échanger. Allez voir et participez à cette belle aventure.

Magnifique exemple à suite. Merci à vous, Sibylle, Jean-Claude et Michel.

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