La parole est à Prosper LINPAINPIN
De tous les chantegrivois, « l’ami Prosper » est le plus optimiste, et cela se comprend. En effet, de toute sa vie, il n’a jamais été atteint par la moindre maladie ! Lorsqu’on lui demande sa recette, sa réponse est toujours la même : « c’est grâce à ma poudre magique ».
Ne vous méprenez pas sur le sens de sa réponse. Il ne s’agit, en aucun cas, d’une substance illicite. À l’en croire, c’est un mélange, secret, de diverses plantes médicinales, prescrit par son parrain.
Celui-ci n’est autre que Monsieur KNOCK, un médecin … réputé ! Il est très bien connu par tous les chantegrivois ayant dépassé la soixantaine. Lui seul détient le secret de cette poudre magique !
La justice finit par triompher
Comme vous le savez, je suis passionné par l’histoire de notre pays. Un épisode de la Révolution française me revient en mémoire. C’est celui de la fin de Mademoiselle Jeanne BÉCU.
Son histoire est singulière. Née le 19 aout 1743, à Vaucouleurs, en Lorraine, des amours d’une couturière et d’un jeune moine, « l’amie Jeanne » reçoit une éducation soignée chez les sœurs, à Paris.
Pratiquant, comme beaucoup de jeunes et jolies femmes, à Paris en cette époque, l’art de la galanterie, elle est remarquée par le comte Jean-Baptiste du BARRY.
Il la présente à différents personnages de la Cour, dont l’influent Louis-François-Armand de VIGNEROT du PLESSIS, Maréchal-duc de RICHELIEU, et un certain Dominique-Guillaume LEBEL, valet de chambre du roi Louis XV. Vlatipas que « l’ami Domi » la présente au roi.
Celui-ci a 58 ans et est immédiatement séduit par la beauté, la vivacité d’esprit et la joie de vivre de la jeune femme, alors âgée de 25 ans. Elle est aussitôt élevée au rang de maîtresse officielle du Roi.
Pour la bienséance, elle épouse le comte Guillaume du Barry, frère de « l’ami Jean Ba ». De fait, « Janot », après avoir été son amant, est devenu le proxénète de Jeanne !
Louis XV meurt le 10 mai 1774. Il a 64 ans. Louis XVI et Marie-Antoinette montent sur le trône et leur première décision est d’exiler la comtesse du Barry et tous ses proches.
À la veille de la Révolution française, elle incarne le souvenir du règne de Louis XV. Elle est arrêtée le 21 septembre 1793. Le 7 décembre, elle est condamnée à la peine capitale et est décapitée le lendemain, 8 décembre 1793.
Dans ses mémoires, le bourreau Charles-Henri SANSON écrira que « la du BARRY » fut celle qui lui causa le plus de problèmes. Trop attachée à la vie, elle a alors 50 ans, elle fit tout son possible pour retarder le châtiment, en se débattant, criant et pleurant. Elle aurait déclaré :
- « Encore un moment, Monsieur le bourreau » !
C’est, aujourd’hui, ce que pourrait dire, le docteur vétérinaire Alvértos BOURLÁ, plus connu sous le nom d’Albert BOURLA, accessoirement, directeur général du laboratoire pharmaceutique Pfizer. Explications :
Les fabricants de vaccins sont protégés, aux États-Unis, par la loi 109-148 du 30 décembre 2005, dite PREP Act.
Elle leur accorde l’immunité, face aux éventuels dégâts provoqués par leurs produits, dans le cadre d’une urgence sanitaire. Les catégories de personnes protégées par cette immunité ont été étendues plusieurs fois. La dernière, le 3 janvier 2025.
Les avocats le savent parfaitement. L’important, dans une affaire, est de trouver « le bon angle d’attaque ». C’est ce qu’a pensé une cour du Kansas, qui a attaqué le laboratoire Pfizer, pour « pratiques commerciales trompeuses ».
Comme on l’imagine, les juristes du laboratoire ont contre-attaqué au niveau fédéral, en invoquant le PREP Act.
Surprise… le juge fédéral, arguant que les pratiques commerciales trompeuses ne sont pas de son ressort… renvoie l’affaire à la cour du Kansas, dans sa décision du 13 mai dernier !!!
Elle peut donc prospérer dans cette juridiction et amener « l’ami Albert » un peu plus proche de rendre des comptes, pour ses actions, devant la justice.
À propos d’action, comme le remarque le site Covidémence, un signe ne trompe pas : la réaction des marchés financiers.
Alors que le titre culminait en décembre 2021 à 61,71 $, il est, aujourd’hui à 23,35 $… son niveau de septembre 2012 !
Conclusion
La décision de la juridiction du Kansas fera date. Elle incitera certainement d’autres états à poursuivre Pfizer sur ce terrain des pratiques commerciales trompeuses.
Sans présumer des suites de cette affaire, si « Alberto » devait être condamné à mort au Kansas, la peine serait exécutée… par une injection létale !!! Il y a, dans la vie, des coïncidences curieuses, ne trouvez-vous pas?
À bientôt pour de nouvelles analyses chantegrivoises
D’ici là, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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