LA CHINE, OU L’ART DES PETITS PAS
Alors que les « Z’occidentaux », dont la France, essaient tant bien que mal, ou plus justement « plutôt mal que bien » de survivre parmi les difficultés qu’ils ont créées, la Chine poursuit la réalisation de ses objectifs.
C’est une réalité, nos élites autoproclamées, obéissent aux ordres venus « d’en haut ». En Ukraine, nous nous enfonçons dans un conflit qui non seulement n’est pas le nôtre, mais qui nous coûte bien cher.
Les agriculteurs européens n’ont pas les moyens de vivre de leur travail, mais, par solidarité pour satisfaire l’état profond américain, l’Europe vient d’allouer 50 milliards d’euros supplémentaires, dans le tonneau des Danaïdes ukrainien !
Pendant ce temps-là, la Chine poursuit la réalisation de son projet de développement commercial : l’initiative « route et ceinture », dont je vous ai conté l’histoire le 2 décembre 2017.
Le 15 novembre 2021, je vous relatais la reprise de son déploiement, après une courte pause « Coronavidesque » et son interconnexion prévue avec le projet de « Corridor Nord-Sud », en collaboration avec la Russie.
Plus récemment, le 7 mars dernier, je vous relatais l’intérêt de ces travaux :
- « Pour simplifier, le projet « route et ceinture » est l’établissement de voies commerciales, entre l’Asie et l’Europe, dans le sens « horizontal » (de l’est vers l’ouest et réciproquement). C’est la vision actuelle et future du projet du Général de Gaulle, d’une grande Europe, « de l’Atlantique à l’Oural ». Le « corridor nord-sud » représente la même vision de développement de voies commerciales… entre la Russie et l’inde (toutes deux membres des BRICS), mais dans le sens « vertical » (du nord vers le sud et réciproquement)».
Aujourd’hui, le « petit pays » qu’est le Yémen, réussi à paralyser 40% du commerce mondial reliant l’Europe à l’Asie et au Moyen-Orient. La pertinence des routes de la soie et de ce corridor apparait clairement.
L’initiative route et ceinture poursuit son développement… maritime ! La chine et le Pérou ont récemment signé un accord relatif au port de Chancay.
Cette infrastructure appartiendra à la compagnie chinoise Cosco Shipping. Il pourra accueillir les grands navires marchands qui assureront le trafic direct entre l’Amérique latine et l’Asie.
Pas seulement entre le Pérou et la Chine, puisque le port de Chancay a vocation à devenir un hub du sous-continent. Donc non seulement pour le cuivre andin, mais aussi pour le soja brésilien.
Cela représente une nouvelle étape fondamentale dans le développement de la route de la soie maritime. Ainsi, entre autres, les pays d’Amérique latine situés sur la côte atlantique pourront éviter de passer par le canal de Panama, ce qui leur fera gagner plusieurs jours de navigation.
Sur le plan terrestre, le service de trains de marchandises Chine-Europe s’est étendu à 217 villes dans 25 pays. Des mesures ont été prises pour améliorer l’efficacité des services de transport et la qualité des wagons et de la traction a été améliorée pour augmenter la capacité de transport de 10%.
Depuis la fin du mois de novembre 2023, des trains de marchandises Chine-Europe circulent sur cinq itinéraires avec un horaire fixe. Ce type de service a permis de réduire les temps de transport de 20%. De janvier à novembre 2023, ce sont 16 145 trains de marchandises qui ont circulé entre la Chine et l’Europe.
Saviez-vous que depuis 2021, des trains réguliers assurent la liaison deux fois par mois, entre la ville de Xi’an, au centre de la chine… et la gare de Paris-Valenton ? L’initiative route et ceinture… ça vogue autant que ça roule !
« Le succès arrive toujours l’lorsqu’une opportunité rencontre la préparation »
(Albert Einstein)
Chers lecteurs, amateurs de voyages lointain… ou pas, je vous aime et vous salue.
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