Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

L’utilisation des morceaux de papier que nous appelons billets de banque repose sur notre confiance dans le système bancaire dans son ensemble. La confiance? Parlons-en : « Al pan, pan y al vino, vino » !!! Autrement dit, traduis en bon français : « Il faut appeler un chat, un chat ». Dans la langue des oiseaux, le mot confiance, pourrait bien donner : se fier à un con !!!

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Sans remonter trop loin dans notre histoire, comme je vous l’ai conté dans mon premier billet sur ce blog : « Le 5 aout 1914, afin de financer la 1re Grande Guerre mondiale, la France met fin au « cours légal » et institue le « cours forcé ». C’est la suppression de la convertibilité des billets de banque en pièces d’or/argent. Désormais, ceux-ci ont une valeur qui ne repose que sur la confiance des citoyens en leurs gouvernants ».

Pour ce qui est du Dollar, sa convertibilité en or (35 dollars pour une once d’or), prend fin le 15 aout 1971. À cette occasion, le secrétaire au Trésor du président Richard NIXON, un certain John CONNALLY, se permet le luxe de déclarer : « le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème ».

N’ayant plus, depuis cette date, la contrainte de la convertibilité, le dollar peut être imprimé sans limites. C’est le début de ce qui est appelé encore aujourd’hui, « la planche à billets ». Cela signifie que la « monnaie du monde » qu’est (plus pour longtemps) le dollar, repose entièrement sur la confiance de ses utilisateurs, sur le fait qu’il a une valeur.

Je vous rappelle que la définition de confiance, est : «Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle… d’une autre personne, qui fait que l’on est incapable d’imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompétence ».

Depuis quelques mois, certaines banques semblent avoir « des soucis ». Le Credit Suisse, dont j’ai anticipé le 5 décembre 2022 que ses déboires auront des effets secondaires (comme les injections Covidesques) sur notre chère caisse d’épargne. La Deutsche Bank traverse des temps agités.

Outre atlantique, le coup de tonnerre de la faillite de la Silicon Valley Bank en mars dernier et plus récemment encore, celui de la First Republic Bank, ne doivent pas nous faire oublier les déboires de plus « petites banques » ( Valley National Bancorp, Metropolitan Bank, Home Street Bank, Harbor One, PAC West, Citizens Financial, Zions Bank, KeyCorp, M&T Bank…).

Il n’y a pas que la banque qui tangue, l’assurance aussi. Le 7 mars dernier, je vous informais de la mise sous tutelle par l’état italien, de la compagnie EUROVITA. Gardez en mémoire qu’en France, 63 % de l’assurance est commercialisée par les banquiers, justement nommés « bancassureurs » !!!

Le paysage économique mondial évolue de plus en plus rapidement… au détriment des épargnants. Les « Z’autorités » ne vont pas pouvoir masquer encore longtemps que les premiers dominos ont commencé à dangereusement vaciller. Je vous renouvelle mes conseils de débancarisation et de sortie de vos contrats d’assurance vie de capitalisation.

La survie de votre épargne réside dans l’anticipation et le temps est compté. C’est pourquoi, en plus des conseils pratiques habituels, une large partie du numéro du 14 avril 2023 des « Rendez-vous d’Hubert » est consacrée aux solutions pratiques vous permettant de sécuriser vos fonds « sortis des griffes » des sociétés d’assurances et des banques.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Le système financier est à l’agonie.
Pour l’Euro et le Dollar, c’est bientôt fini.
Ne croyez surtout pas les discours rassurants,
Ils n’ont qu’un seul objet : tromper les ignorants.
Hélas, le temps qui passe, travaille contre vous,
Ne laissez pas gagner tous ces banquiers voyous.

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.