Introduction.
Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.
Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.
µ La petite annonce du jour :
« Important groupe bancaire français recherche pigeons pour continuer à prospérer. Dépôts volontaires et désintéressés acceptés à partir de 20€. Discrétion assurée. Faire offre à « BANQUÉCUREUIL »
L’alerte faite aux abonnés des « Rendez-vous d’Hubert » le 14 octobre dernier, se confirme. Le groupe bancaire BPCE (Caisses d’épargne, Banque populaire, Banque Palatine, Casden, Crédit coopératif, Oney Bank, Natixis) va probablement subir les conséquences des « petits soucis » de la banque Credit Suisse.
« Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là »… les scandales financiers existent, Monsieur. Ils finissent par se savoir, Monsieur. Puis être condamnés, Monsieur !!!
Bref, la confiance n’y est plus, malgré quelques « transformations radicales » et des changements à la direction, les clients doutent, puis quittent la banque. Les marchés la sanctionnent aussi. La presse financière s’interroge « Credit Suisse s’écroule en bourse, y a-t-il le feu au lac ? ». Son cours en bourse répond à la question. Tel le chocolat… il fond :
Bien évidemment, tout est fait dans le monde bancaire pour que cela ne se voie pas trop. Pensez donc, alerter les déposants, mais vous n’y pensez pas !!!
À ceux qui pensent que c’est en Suisse et pas chez nous. Que nos banques françaises sont « solides » autant qu’elles sont « sûres »… il est utile de préciser qu’une banque qui « chute» entraine le reste du système financier (effet domino). Prenons un peu de recul et voyons dans quel état se trouvent les banques européennes. L’indice pertinent est le Stoxx 600 Banks (SX7P). Nous constatons que les banques ne se sont pas « remises » du crack de 2007/2008 :
Il est tout aussi utile de savoir que le groupe BPCE détient 100% de NATIXIS, qui détient 100% du fonds américain « Harris Associates LP », qui détient 10% de Crédit Suisse. Vous avez dit domino ?
Dis donc, Hubert, tu exagères. Notre séculaire Caisse d’épargne et son sympathique écureuil ne peuvent pas engager sa filiale Natixis, dans des opérations financières « tordues ». Tes insinuations frôlent le « délire complotiste, raciste, homophobe, d’extrême droite » !!!
Chers lecteurs, je vous prie (en cette époque de repentance chronique) de bien vouloir accepter, dans l’immense bonté qui vous caractérise, mes excuses les plus sincères. En effet, je m’égare, mais, pour ma piteuse défense, j’ai été influencé par un site hautement complotiste : Wikipédia !!!
La lecture de sa fiche consacrée à Natixis, avec son histoire abracadabrantesque et les nombreuses sanctions écopées pour ses non moins nombreuses opérations financières « particulières »… m’ont fait douter, juste un instant (de trop, je le reconnais) de la solidité et de la rigueur de gestion de cette filiale de la BPCE.
Mais revenons au Crédit Suisse. En investiguant dans les informations de la banque, nous découvrons « une vieille connaissance », en la personne du « Président du comité de la transformation numérique et de la technologie ».
En effet, il s’agit… d’une présidente, une certaine Blythe MASTERS, que les lecteurs assidus de ce blog connaissent bien. En effet, le 13 avril 2012, je vous contais l’histoire rocambolesque de « l’arme financière de destruction massive » inventée par « l’amie Blythe ». Rien de moins que la cause réelle de la crise de 2007/2008, faussement appelée « crise des subprimes ».
Y a-t-il relation de cause à effet entre les talents de Madame MASTERS et les déboires du Crédit Suisse ? Je ne saurais le dire l’écrire, mais ce monde de la haute finance est vraiment consanguin.
Que retenir de tout cela ? Qu’il faut nous préparer, déjà psychologiquement, à accepter « l’impensable » : nous sommes actuellement engagés dans un total effondrement civilisationnel. Rassurez-vous, ce n’est qu’un moment à passer !
Une fois cette étape franchie, il appartient à chacun de nous de contribuer à rebâtir une société où l’humain sera plus important que « le profit à tout prix ». Nous le pouvons… il faut et il suffit de le vouloir.
« Les hommes trébuchent parfois sur la vérité,
mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé »
Chers lecteurs, bancophiles ou bancophobes, je vous aime et vous salue.