Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

La fédération France Assureurs vient de communiquer les chiffres relatifs à l’assurance vie pour le mois de janvier 2023 :

  • « En janvier 2023, les cotisations en assurance vie atteignent 14,1 milliards d’euros, leur deuxième plus haut niveau historique pour un mois de janvier. La collecte nette est positive et atteint + 1,2 milliard d’euros».

L’istituto per la vigilanza sulle assicurazioni (IVASS) est l’organisme de supervision et du contrôle du secteur de l’assurance en Italie. C’est l’équivalent de notre autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Dans un communiqué daté du 31 janvier 2023, l’IVASS annonce la nomination d’un commissaire de gestion provisoire, pour la société d’assurance italienne EUROVITA.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Cette société d’assurance italienne, spécialisée dans l’assurance vie, est la propriété de la société de capital-investissement britannique, CIVEN. Le 22 février 2023, CIVEN a injecté cent millions d’euros dans EUROVITA, car celle-ci :

  • «a vu ses réserves de liquidités s’épuiser en raison de la flambée soudaine des rendements obligataires au second semestre de l’année dernière, qui a touché la valeur de ses avoirs en obligations d’État, composées en grande partie d’émissions françaises et allemandes ».

Tien donc, ce langage alambiqué me rappelle celui employé par la banque de France, à propos des placements des assureurs, comme je vous le faisais remarquer le 9 janvier dernier.

Je ne cesse de répéter qu’une « valorisation négative » est UNE PERTE !!! Ne vous formalisez pas de cet avis tranché. C’est mon côté complotiste assumé, qui ramène mon attention sur le terme « négative », plutôt que celui de « valorisation ». Ce même côté me fait traiter notre dette souveraine, de « pourrie » pour les assureurs!!!

Je ne me lancerais pas dans une « explication d’économiste », car je ne le suis pas. De plus, comme le disait l’humoriste Pierre DESPROGES : « Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu’il a prédit hier n’est pas arrivé »☺.

Retenez simplement que le taux d’intérêt des obligations (publiques et privées) va continuer de monter et donc… toujours plus fragiliser les assureurs.

N’étant pas davantage expert militaire, qu’économiste, j’en conclue « naturellement » que… tout cela résulte de la guerre en Ukraine et donc… c’est de la faute à « Vladimir l’envahisseur » !!!

Est-ce la chuu te finaa le dont l’ assureur italien EUROVITA n’est que le premier « domino » à tomber ? Je vous préviens depuis longtemps du risque réel de « gel » du « placement préféré des français » !!!  Alarmiste ? Pessimiste ? Que nenni, chers lecteurs… réaliste. Voici un extrait du bandeau qui apparait maintenant sur la page d’accueil du site de l’assureur EUROVITA :

  • L’IVASS a ordonné, en application de l’article 188, alinéa 3-bis, lettre b du Code des assurances privées, la suspension temporaire du droit des assurés d’exercer les rachats régis par les assurances et la capitalisation souscrites avec Eurovita. Cette dernière disposition s’applique aux demandes de rachat, partiel ou total, présentées à la Société après 20h00 le 6 février 2023 et sera effective jusqu’au 31 mars 2023. En raison de ce qui précède, toute demande de rachat, total ou partiel introduite pendant la période de suspension ne sera pas considérée comme valable.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Méfiez-vous des promesses, surtout dans l’assurance.
Comme bien des sociétés, elles manquent de transparence.
Quand la situation pour elles, devient plus compliquée,
Un coup d’fil au ministre … et vos comptes sont bloqués.
Sortez rapidement, quand c’est encore possible,
Sinon vos picaillons, ne s’ront plus disponibles.

Gardez confiance en vous. Je vous aime et vous salue.