Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Comme indiqué sur son site, la Silicon Valley Bank (SVB) est « Le partenaire financier de l’économie de l’innovation – Elle aide les particuliers, les investisseurs et les entreprises les plus innovantes au monde, à atteindre leurs objectifs ambitieux ».

Au 9 mars 2023, la SVB est une banque commerciale américaine ayant son siège à Santa Clara, en Californie. Elle est la seizième plus grande banque des États-Unis et la plus grande banque de dépôt dans la Silicon Valley, qui comme chacun sait, est le berceau de nombreuses sociétés concevant les innovations technologiques de notre « monde moderne ».

Tout cela, c’était au 9 mars 2023. Et alors, et alors, et alors ?

Vendredi dernier, 10 mars 2023, l’agence de presse REUTER nous apprend que, comme Capri… pour la SVB, c’est fini : « SVB est la plus grande faillite bancaire depuis la crise financière de 2008 ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Que s’est-il donc passé, dans ce monde merveilleux de la finance mondiale ? Je ne suis pas un économiste, mais je revendique simplement d’avoir un minimum de bon sens. Celui que nous avons tous … nous autres, les « gens d’en bas ».

Les « mondialistes financiers apatrides » créent des montagnes de dettes, en faisant croire : aux états, aux entreprises et aux peuples que « tout est possible » en ayant recours au crédit. Le résultat est le suivant : tous, j’écris bien TOUS, dans une plus ou moins grande mesure, nous achetons des choses dont nous n’avons pas réellement besoin… avec de l’argent que nous n’avons pas !!!

Est-ce grave, docteur ? OUI, de plus, c’est très contagieux. Je vous invite à vous rendre le plus rapidement que possible, au « vaccinodrome » le plus proche. Faites-vous inoculer le tout nouveau « produit miracle » qui vous empêchera d’attraper la mortelle « dette -ovirus » et surtout, de ne pas « contaminer les autres » ☺☺☺.

Comprenez bien que les banquiers n’ont pas plus que nous, l’argent qu’ils nous prêtent ! Ils le créent de toutes pièces, sous la forme de quelques lignes d’écritures, qui sont gérées par des machines dotées « d’intelligence artificielle » !

Alors quand trop de particuliers ou d’entreprises « demandent leurs sous »… ils ne l’ont pas et c’est leur faillite. C’est aussi simple que cela ! Vous comprenez pourquoi le monde bancaire souhaite la fin des espèces ? Vous comprenez pourquoi ils limitent de plus en plus le montant des sommes dont nous pouvons disposer ? Vous comprenez pourquoi ils nous incitent à payer avec notre smartphone ?

J’en profite pour vous rappeler que « nos sous » qui sont sur nos comptes bancaires… ne nous appartiennent juridiquement pas !!! Ils appartiennent à la banque, en application de l’article L 312-2 du code monétaire et financier. Certes, nous avons un droit de créance, mais si la banque ne peut pas l’honorer… nous n’avons plus rien ☹.

Si nous avons des billets et les pièces, nous pouvons acquérir des biens et des services. Si nous n’en avons pas, nous le pouvons toujours, mais… sous condition d’acceptation des banques !

Dans le cas de la SVB, « trop » de leurs clients ont voulu « récupérer leur argent » en même temps. La banque ne les avait pas. Elle était riche « virtuellement », autrement dit, riche « de lignes d’écritures positives ». En réalité, elle n’a pas été capable d’honorer les demandes de ses clients, d’où cette faillite.

Il y a une semaine, je vous informais de la chute de la société d’assurance italienne EUROVITA. Aujourd’hui, c’est la banque américaine SVB qui tombe. À qui le tour ? L’effondrement des « dominos de papier » pourrait bien avoir commencé.

Il faut du temps pour minimiser ou éviter les conséquences de ces faillites, sur nos patrimoines. Dans les «Rendez-vous d’Hubert », je vous aide à anticiper ce phénomène et explique pourquoi et comment faire, afin de « limiter la casse ». N’oubliez pas que le temps travaille contre ceux qui n’auront rien fait.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

L’effondrement en cours semble s’accélérer.
Surtout, ne croyez pas que vous êtes protégés.
Les pseudo-garanties sont là pour rassurer,
Ces promesses ne pourront, jamais être honorées.
Faute d’avoir agi, maintenant, sans tarder,
Il ne vous restera, que les yeux pour pleurer.

Soyez forts, résistez. Je vous aime et vous salue.