Introduction

Chers lecteurs, le temps de « philosopher » est révolu. Nous vivons actuellement et c’est tant mieux, le temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, celui du dévoilement. Dans cette confusion apparente, les masques tombent, la vérité apparait au grand jour. Cette excellente nouvelle est la révélation que notre destin NOUS appartient. Il est temps, pour chacun de nous, de contribuer activement au futur de l’humanité.

Par « confort intellectuel », certains d’entre nous s’enfoncent dans leur avilissement et deviennent totalement soumis à ceux qui s’autorisent à manipuler la nature, les animaux et maintenant nos propres gènes. Il est temps de reprendre confiance en l’Être que nous sommes vraiment et d’agir individuellement, pour construire collectivement le merveilleux monde de demain.

L’objectif de ce blog, qui traite de « l’écume des choses », est de vous y aider. Si vous désirez être pleinement acteur de « l’ardente obligation » de changer vraiment ce monde, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour traverser avec profit la période actuelle, ce sera votre manière de m’aider très concrètement, à poursuivre mon travail et améliorer sa qualité.

 

CE QUE L’ON VOIT :

Le prix des énergies augmente de façon générale. Pour ce qui est du gaz, il fait l’objet d’une importante inflation. Le gouvernement, en cette période préélectorale, a décidé de bloquer les camions du « convoi de la liberté » !!! … ??? Pardon, je me trompe d’histoire… quoi que, l’une pourrait bien être la conséquence de l’autre. Je reprends.

Le gouvernement, dans sa grande bonté, a bloqué le prix du tarif règlementé du gaz jusqu’au 30 juin 2022, soit juste après les élections présidentielles !!! À ce moment-là, il y aura fatalement un « rattrapage », ne l’oublions pas. Re !!!

Le journal Les Échos, toujours bien informé, déplore cette augmentation… tout en passant sous silence les 27% de taxes perçues par l’état. Parmi celles-ci, il faut préciser que la contribution tarifaire d’acheminement (CTA) est frappée de la TVA au taux de 5,5% et que la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) est frappée par une TVA au taux de 20%.

Créer une taxe sur une autre taxe, voilà encore une parfaite illustration de notre statut de champion du monde de l’inventivité fiscale. Saviez-vous que la création de l’impôt sur le revenu (IR), c’était nous ? La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), c’est encore nous. La contribution sociale généralisée (CSG), c’est toujours nous. Cela ne vous étonnera pas… ces trois « Z’inventeurs » étaient tous des inspecteurs des finances !!!

Je ne sais pas combien de médailles nous allons ramener des jeux olympiques de Pékin, mais en matière de taxation, nous méritons amplement … plusieurs médailles d’or !!!

CE QUE L’ON NE VOIT PAS :

Puisque nous parlons de l’inflation des prix, précisons les choses. L’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) nous en donne la définition suivante :

« L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du cout de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).

L’indice des prix à la consommation (IPC) est utilisé pour évaluer l’inflation. Cette mesure est partielle étant donné que l’inflation couvre un champ plus large que celui de la seule consommation des ménages ».

Abordons maintenant la question de la dette publique de la France. Elle augmente de 2 665 euros chaque seconde. Pour combler cette dette, nous empruntons sur les marchés financiers à taux fixe. Nous savons tous que choisir ce type de taux est particulièrement avisé. Cela permet de connaitre de façon certaine, le montant des intérêts à acquitter sur la durée de l’emprunt, contrairement à l’emploi du taux variable. Tous ceux qui ont acquis un bien immobilier en ayant recours à l’emprunt le savent parfaitement.

Lorsque l’état emprunte sur les marchés, ce titre prend une appellation générique : « obligation assimilable du trésor » (OAT). Les anciens lecteurs de ce blog savent que je répète souvent : « Le diable se cache dans les détails » : en effet, il existe plusieurs formes d’OAT :

  • OAT : à taux fixe et donc, sécurisé.
  • OAT TEC 10 : à taux variable, qui évolue sur une période de 10 ans.
  • OAT i : qui est indexé sur l’inflation française.
  • OAT €i : qui est indexé sur l’inflation européenne.

C’est l’agence France Trésor (AFT) qui « a pour mission de gérer la dette au mieux des intérêts du contribuable ». Voilà qui est rassurant… quoique… quand je constate que le président du comité stratégique de l’AFT est Jacques de LAROSIÈRE, il me revient à la mémoire une bien curieuse histoire de « bistro » !!!

Bon Dieu, mais c’est bien sûr… c’est « l’ami Jacquot » qui le premier, s’est fait « piéger » par une certaine Blythe MASTERS. Celle qui « a inventé l’arme financière de destruction massive » que sont les CDS (Credit Default Swap) et les CDO (Collateralized Debt Obligation), autrement dit, les produits financiers qui ont créé la crise financière de 2008, faussement appelée « crise des subprimes ». Mon petit doigt gauche me rappelle que je vous ai déjà comté cette rocambolesque histoire du « bistro ».

Bingo !!! À la suite des réunions du comité stratégique, l’AFT est fière d’annoncer dans son bulletin mensuel de janvier 2022 :

  • « L’AFT a réalisé le mardi 25 janvier sa première syndication de l’année en lançant l’OAT €i 0,10 % 25 juillet 2053.
  • Le taux de rendement réel à l’émission a été fixé à – 0,926 % soit le niveau de taux réel à l’émission le plus bas jamais atteint lors d’un lancement par syndication d’une OAT indexée. Le point mort d’inflation sous-jacent à cette émission s’élève à 1,90 %.

Traduction : l’état français a « placé » avec succès sur le marché, une  obligation pour trois milliards d’euros, à échéance au 25 juillet 2053, au taux d’émission de – 0,926%. Elle est indexée sur l’inflation.

Le pari sur plus de 30 ans d’une faible évolution de l’inflation que fait l’AFT, est pour le moins osé. Alors que nous sommes en bas, très en bas du cycle des taux, ceux-ci ne peuvent que monter. L’inflation est plutôt devant que derrière nous, mais cela n’empêche pas l’AFT de rester « droite dans ses bottes » et de ne pas modifier sa trajectoire :

« Chaque année, l’AFT s’engage à émettre autour de 10 % du programme de financement de l’État sous forme d’obligations indexées ».

De plus, nous avons vu que c’était une OAT€i, donc indexée sur l’inflation en Europe. Le bulletin « Eurostat-Euroindicateurs » du 7 janvier 2022 constate « un taux d’inflation annuel de la zone euro en hausse à 5% ».

Le fameux « point mort d’inflation de 1,90% » a de fortes chances d’être largement dépassé avant l’échéance de 2053. Serait-ce « le détail » qui a fait que :

« Près de 200 investisseurs finaux ont souscrit à l’opération, ce qui constitue un niveau record pour ce type de syndication »?

Malgré un taux d’émission NÉ GA TIF de – 0,926%, la demande totale des investisseurs a été de 24 milliards d’euro , alors que l’offre n’était que de 3 milliards !!!

Je persiste et signe dans mon anticipation d’une inflation à deux chiffres. Dans ces conditions, cette dette va nous couter très cher en remboursement.  Je réitère mon conseil : débancarisez-vous avant qu’il ne soit trop tard pour pouvoir le faire.

CE QUE VOIT ALEX ANDRIN :

L’inflation est un mal qui tue notre épargne.
Ne croyez surtout pas que celle-ci s’éloigne.
Il est encore temps de vous débancariser.
Avant que « Les Picsous » vous aient dévalisés.
Si vous ne faites rien, vous courez à la ruine.
Car ils sont plus malins qu’on ne l’imagine.
Gardez confiance, je vous aime et vous salue.