Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Gestion de nos biens immobiliers et pourboire défiscalisé.

Pendant que vous étiez parti changer d’air au mois d’aout dernier, afin d’essayer d’oublier les péripéties Covidesques des mois passés… l’administration fiscale mettait en ligne sur son site, un nouveau service. Son nom peut paraitre surprenant : « Gérer mes biens immobiliers », voyons de quoi il s’agit.

Comme l’indique cette vidéo, il faut se rendre sur son espace sécurisé  www.impôts.gouv.fr puis sur la page d’accueil, cliquer dans une nouvelle rubrique « Biens immobiliers ».

Que vous soyez particulier ou professionnel, vous accédez alors à toutes les caractéristiques de l’ensemble de vos biens bâtis en France (appartement, maison, garage, piscine…). Les terrains sont donc exclus (pour le moment) de cette base de données.

Présenté comme un signe de transparence de la part de l’administration fiscale, ce service n’apporte pas de valeur ajoutée à un propriétaire bailleur.

À terme (début 2023) : « ce service permettra de répondre en ligne aux obligations déclaratives relatives aux locaux, de dématérialiser les déclarations foncières, de liquider les taxes d’urbanisme, de déclarer l’occupant des locaux d’habitation ou encore de collecter auprès des propriétaires, dans le cadre de la révision des valeurs locatives, les loyers des locaux d’habitation mis en location ».

Sans aucunement faire de procès d’intention à l’administration fiscale (vous savez bien que ce n’est pas mon genre☺), la lecture attentive des cinq pages de « Foire aux questions » me laisse à penser que les « limiers du fisc » on trouvé une bonne solution pour enrichir plus rapidement les différents renseignements concernant les propriétaires de biens immobiliers. Magnifique coup de billard à trois bandes.

Voici une autre utilisation de cette stratégie. La récence annonce par le président MACRON, de la prochaine mise en œuvre de la défiscalisation des pourboires : « Nous avons décidé que les pourboires payés par carte bleue seraient sans charges pour les employeurs et sans impôts pour les salariés ».

C’est une mesure destinée à « augmenter le pouvoir d’achat » des employés de la restauration. Ça, c’est le marketing politique. Cette mesure est réservée aux paiements par carte bancaire… dont le plafond du paiement sans contact a été relevé à 50 € depuis le 11 mai 2020 (il continuera de l’être). La réalité est que « chasse au cash » continue son chemin.

Comment ? Mon cher Madrilou me dit que ces deux exemples prouvent que les « Z’élites » connaissent parfaitement le « syndrome de la grenouille ». Je pense que, hélas, il a tout à fait raison ☹.

« Si seulement nous avions été solidaires contre la menace commune, nous aurions pu facilement la vaincre.

Alors, pourquoi ne l’avons-nous pas fait ? Nous n’aimions pas assez la liberté. De plus, nous n’avions pas conscience de la situation réelle…

Nous avons purement et simplement mérité tout ce qui s’est passé par la suite. »

(Alexandre Soljenitsyne)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.