INTRODUCTION

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester. Plus largement informés, nous pouvons tirer le meilleur des évènements, devenir plus forts et ainsi être en mesure d’aider ceux qui veulent progresser. Je m’efforce de contribuer à la prise de conscience du fait que si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement.

Le but de mes écrits n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Je m’attache à avoir une réflexion factuelle, sur « un temps long » et à ne pas donner dans le catastrophisme, sans pour autant éluder les réalités « dérangeantes ».

Les analyses que je vous propose étant l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir VOTRE appréciation, éventuellement différente des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux.

Bonne lecture.

 

UN SUJET D’ACTUALITÉ

L’exode rural ne date pas d’aujourd’hui en France. Le processus de décentralisation initié avec la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, dite « loi Defferre » du nom du ministre de l’Intérieur de l’époque Gaston DEFFERRE, a quelque peu redonné de l’importance aux pouvoirs locaux ainsi que de l’attractivité aux « territoires » comme notre monde politico médiatique aime actuellement à dénommer les espaces ruraux. Ce terme polysémique permet à mos Z’élites, tout comme le terme « les banlieues », d’exprimer leur dédain de tout ce qui n’est pas « Parigo-bobo-mondain » sans que cela ne soit trop visible. C’est le principe même du « dîner de cons », merveilleusement illustré dans le film de Francis Veber. Tous ces termes font partie intégrante de la novlangue.

Les quelques « retours à la terre » de citadins soucieux de fuir la vie stressante des grandes métropoles reste aujourd’hui marginale. C’est dans ce contexte que petit à petit, les services publics disparaissent de nos campagnes. Un bureau de poste par ci, un hôpital par-là, un tribunal de moins ailleurs… condamnant la population rurale à l’isolement. Le seul contact avec « le vrai monde » devenant la télévision…. Cet instrument privilégié de manipulation des masses, si largement utilisé par toutes les tendances politiques lorsqu’elles sont au pouvoir.

La loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron » (déjà lui) a « réorienté » le cadre du « service universel des télécommunications » qui assurait à l’origine, un accès de tous les citoyens à trois composantes : le service téléphonique, l’annuaire d’abonnés ainsi que le service de renseignement et la publiphonie, c’est-à-dire l’accès à des cabines téléphoniques publiques. Une des dispositions de cette loi a entrainé la suppression des cabines téléphoniques, avec effet au 31 décembre 2017. Cela n’apparait pas trop choquant dans le sens ou cela semble répondre à une bonne gestion des moyens de l’opérateur historique de télécommunication qu’était France Télécom, devenu depuis : ORANGE. Cette décision tient compte également de l’équipement important des ménages en téléphones mobiles.

Pour ce qui est de la « disparition » des distributeurs de billets de banque (DAB), notamment dans les zones rurales, le bon sens amène à se poser des questions . Quand j’écris « disparition », cela ne signifie pas que des « gilets jaunes », à défaut de neutraliser des radars, s’en seraient pris aux distributeurs de billets. Mais après tout, pourquoi pas ? Il est si simple et tentant de trouver encore « de bonnes raisons » pour décrédibiliser une action politique forte, enfin issue du peuple. Mais je m’égare…. Reprenons.

Les DAB se font plus rares, certainement pour des raisons de coût d’exploitation de ces appareils.  C’est une tendance lourde, le monde bancaire privilégie la « banque en ligne » et les moyens de paiement sans contact, comme je vous le relate depuis plus de quatre ans dans ces 9 billets. Il faut dire que les banquiers sont aiguillonnés dans ce sens par l’irruption sur ce marché naissant et juteux, des fabricants de smartphones, comme expliqué dans mon billet du 21 novembre 2018.

 

LE DESSOUS DES CARTES

Venons-en à notre légitime questionnement : pourquoi les distributeurs de billets disparaissent, principalement des zones rurales ? À mon sens, il y a une motivation beaucoup plus importante que la simple optimisation de ce service bancaire. Celle du « souhait secret » du monde de la banque qui est tout bonnement, la disparition de la monnaie fiduciaire, autrement dit, des billets de banque et des pièces de monnaie. Retenez bien le mot « fiduciaire », j’y reviendrais plus loin dans ce billet. L’article 2 du bulletin de la banque de France en date du 13 juillet 2018 nous apprend des choses fort intéressantes au niveau du circuit des billets de banque en France :

Comme nous le voyons, la vie d’un billet de banque n’est pas « un long fleuve tranquille ». Ces pérégrinations sont pour la banque, sources de nombreux frais qui, même si elle en répercute la majeure partie sur nous autres les utilisateurs, minorent ses profits. Nous pouvons observer, grâce à ce schéma, que passer de la monnaie fiduciaire à la monnaie scripturale, autrement dit, uniquement des écritures comptables, serait grandement profitable aux banques. Plus de billets, plus de pièces de monnaie, les paiements effectués avec sa montre connectée ou avec son smartphone… qu’est-ce que cela serait pratique. Le « progrès absolu » ne croyez-vous pas ? ? ? ?.

Maintenant que les termes de monnaie scripturale et fiduciaire n’ont plus de secret pour vous, élargissons nos connaissances financières en nous intéressant à la création monétaire. Accrochez-vous, c’est du lourd. En route vers « les illusions perdues » (coucou cher Honoré). Sortez les mouchoirs.

Grandement aidé en cela par le marketing, je découvre que j’ai un impérieux et irrépressible besoin du « dernier Bidule en version 2.0 ». Celui qui est à la pointe de la technique et est terrrriblement « tendance ». Malheureusement il est cher et je ne dispose pas de la trésorerie disponible pour l’acquérir maintenant. Pourtant c’est maintenant que j’en ai besoin. Il me le faut absolument. MAIN TE NANT.

Puisqu’il n’est pas question d’attendre, je vais demander à « mon banquier préféré » qu’il me prête l’argent nécessaire, puisqu’il y a « urgence ». Heureusement qu’il est là mon banquier, il a vraiment un rôle social en me facilitant l’accès immédiat à tous mes « besoins » !!! Mais qu’est-ce que je l’aime, mon banquier. Mais que ferait-on sans eux ?

La banque a deux façons de m’octroyer, moyennant intérêts bien sûr, cet « indispensable » crédit :

  • Utiliser les dépôts de ses clients dont elle n’a pas besoin. On emploie alors l’expression «les dépôts font les crédits ». C’est le respect de la règle élémentaire prudentielle selon laquelle on ne peut prêter au-delà de l’existence de fonds dans ses coffres.
  • Me prêter de l’argent qu’elle n’a pas !!! Ce n’est pas possible me direz-vous… et bien SI. Pour un banquier, c’est parfaitement possible. L’opération consiste tout simplement à créditer mon compte du montant du prêt qu’il m’accorde…par une simple écriture comptable « un clic suffit ». Nous sommes là dans la logique inverse de la première possibilité, car dans cette occurrence « le crédit fait le dépôt».

Voilà comment la banque vient de créer de la monnaie…scripturale…. À partir de RIEN. CQFD !!!Tout ce système de crédits ne repose sur RIEN de tangible. Du vent, rien que du vent. Je vous laisse le soin de deviner laquelle de ces deux possibilités est privilégiée par nos si chères banques et ce, bien entendu, au niveau mondial. Monopoly ? Vous avez dit Monopoly ?

Au fait, « j’oubliais » de vous préciser que seules les banques commerciales ont ce droit exorbitant de créer de la monnaie !!! Ce privilège qu’avaient les états souverains… ils ne l’ont plus. Ils l’ont abandonné aux banques privées. Il faut bien comprendre que la politique est « un métier » qui nécessite beaucoup, énormément, de plus en plus d’argent et que pour avoir cet argent… La soif du pouvoir justifierait-elle tous les moyens ? Je n’ose y croire… quoi que !!!

Notre empereur Napoléon 1er n’a-t-il pas dit : « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain ».

Souvenez-vous chers lecteurs. Dans mon billet du 24 mars 2018, je vous citais :

  • La phrase prononcée par Mayer Amschel BAUER, le fondateur de la dynastie ROTHSCHILD : «Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je me moque de qui fait ses lois ».
  • Celle prononcée par son fils Nathan Meyer de Rothschild lors d’une réception qu’il donnait à son hôtel particulier de Londres : « Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire britannique et je contrôle la masse monétaire britannique ».

J’invite ceux d’entre vous qui souhaitent comprendre pourquoi et comment on est arrivé à l’état actuel de délabrement de « la monnaie Monopoly » qui inonde le monde (le dollar), à lire ou relire mes billets du 10 mars, du 17 mars et du 24 mars 2018. Largement documentés, c’est une de « mes marques de fabrique », ils vous apprendront par le détail, comment 12 banques PRIVÉES se sont arrogé le pouvoir d’émettre et de contrôler la « monnaie du monde », en créant le système de la banque fédérale des États-Unis d’Amérique, autrement dit la FED. Cela vous permettra de « deviner » la tournure des évènements qui sont devant nous.

Pour les lecteurs « plus pressés », il y a la « solution Wiki ». Vous connaissez Wikipédia, l’encyclopédie « libre ». C’est pratique, car c’est bref et plutôt bien documenté. Oui, mais…. À mon humble avis, il y a un, MAIS, et de taille.

Afin de sourcer les travaux que je donne aux étudiants en Master 2 de gestion de patrimoine, je leur recommande toujours de faire un usage « très modéré » du Wiki et de rechercher d’autres sources plus complètes, voire contradictoires, afin d’exercer leur sens critique.

V’là t’y pas qu’Hubert nous prend pour des p’tits jeunes. On n’est plus des étudiants. Non, mais.Que nenni chers lecteurs, que nenni. Si je cite cet exemple, c’est qu’il illustre parfaitement la différence entre une information « grand public » qui n’a pas vocation à faire réfléchir, autrement dit, du « prêt à penser » et une information construite de manière à apporter… à VOUS apporter, une réelle compréhension et susciter un sain raisonnement.

Je reviens à l’exemple des origines de la FED. Le Wiki les résume aux 53 mots suivants : « La Réserve fédérale (officiellement Federal Reserve System, souvent raccourci en Federal Reserve ou Fed) est la banque centrale des États-Unis. Elle est créée en décembre 1913, durant les fêtes, par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act, à la suite de plusieurs crises bancaires, dont la panique bancaire américaine de 1907».

Puis plus loin, il développe le sujet dans les 67 mots suivants : « En 1908, à la suite de la Panique bancaire américaine de 1907, le Congrès forme une National Monetary Commission menée par le sénateur républicain Nelson Aldrich pour étudier une réforme bancaire et monétaire. Les travaux de cette commission jetteront les bases du Federal Reserve Act adopté le 23 décembre 1913 par le Congrès et promulgué le 29 décembre 1913 par le président démocrate Woodrow Wilson, nouvellement élu ».

Au total, 120 mots pour expliquer les fondements de la plus importante des institutions monétaires qui régit et « régule » le système financier mondial avec les crises financières qu’elle organise à son plus grand profit. Cela me semble peu, très peu, trop peu. Pour ma part, ce sont 9 240 mots que j’ai consacrés au « condensé » de ce sujet. C’est aussi l’accès aux 209 sources citées dans les trois billets relatifs aux conditions de naissance de la FED.

Bien évidemment, il n’est pas question ici de « battre des records » et d’aligner un nombre de mots conséquent pour « faire bonne impression » cela n’aurait aucun sens. Il n’est aucunement question de « faire le maximum », mais simplement de faire « ce qu’il faut ». Malgré les imperfections de ce travail, je l’ai toujours réalisé « de mon mieux », dans le plus profond respect du 4è accord toltèque.

J’aime aussi à répéter inlassablement que « Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuits ». Il appartient à chacun de choisir la nature et l’importance de son implication dans les différentes facettes de sa vie. Cependant, il est bon de retenir que le « plus économique » est toujours ce qui revient le plus cher, quand on prend un peu de recul. De même, « vite fait, bien fait » s’apparente très souvent à « mal fait ». Il faut laisser « le temps au temps ».

C’est ce qu’a parfaitement compris l’oligarchie mondialiste anglo-américaine comme je vous l’explique dans mes billets du 17 et du 24 février 2018 titrés « L’impérialisme américain : Qui est derrière tout cela ? ». Dans mon billet du 3 mars 2018 titré « l’impérialisme américain : l’arme de la monnaie », je vous explique l’origine de la « prévision «  faite le 9 janvier 1988 dans les pages 9 et 10 d’un journal de propagande de l’oligarchie mondialiste, « The Economist ».

Tenez-vous bien, il s’agit de la naissance d’une monnaie universelle, « le Phoenix » qui va remplacer toutes les monnaies existantes… en 2018 !!! Comprenez-vous mieux maintenant pourquoi je titre le présent billet « Le crépuscule du cash ? ». Entrevoyez-vous le rapport entre les règlementations qui ne cessent d’évoluer pour aller vers la disparition des différentes monnaies fiduciaires, la généralisation de la monnaie scripturale et la mise en place d’une nouvelle monnaie mondiale ? Bien évidemment, cela nous est présenté d’une tout autre manière. Il s’agit de lutter contre le blanchiment de l’argent de la drogue et de combattre le financement du terrorisme.

 

ET MES SOUS DANS TOUT ÇA ?

Je vous avais précisé que je reviendrais sur l’importance du mot fiduciaire, il est temps d’honorer ma promesse. Ce mot signifie :

  • Selon notre ami Pierrot… Pas celui qui prête sa plume, mais Pierre LAROUSSE, l’inventeur du dictionnaire qui porte son nom : « Se dit des valeurs fondées seulement sur la confiance accordée à celui qui les émet ».
  • Une autre de mes sources, le centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) « Qui est fondé sur la confiance».

Comme nous le voyons, ce n’est que le mot CONFIANCE qui régit l’existence de la monnaie fiduciaire. C’est par ce que nous avons confiance dans le fait que les billets de banque utilisés journellement ont une réelle valeur, que le système financier existe et prospère. Imaginons, j’écris bien, I MA GI NONS que la confiance vienne à manquer… C’est l’effondrement rapide, que dis-je qu’écris-je, c’est l’effondrement IM MÉ DIAT, du système qui se produira alors, avec des conséquences… dont je ne connais ni la date de survenance, ni l’ampleur des désordres, mais qui seront assurément terrrribles et « saignants ».

Eh bien Hubert, tu tombes dans le pessimisme dès le début de cette année alors que c’est l’époque des « bons vœux » ? Mais que t’arrive-t-il ? Non, chers amis lecteurs, je suis juste réaliste. Mon analyse est que « trop » de signaux passent au rouge les uns après les autres pour que rien n’arrive prochainement, et cela, dans une indifférence et/ou, une incrédulité quasi générale. Nous avons encore du temps, car la résilience du système mis en place par l’oligarchie mondialiste a déjà fait ses preuves, mais les « solutions de rechange » tendent à se faire moins nombreuses. À cet égard, à mon sens, le « soulèvement citoyen » dit des « gilets jaunes », est un marqueur fort de l’évolution de la prise de conscience de notre « pouvoir politique », dans le bon sens du terme.

Puisqu’il est question des « gilets jaunes », cette semaine, le site Capital.fr pose une question à ses lecteurs : « Les gilets jaunes appellent à retirer l’argent des banques : est-ce dangereux ? ». L’article à un ton plutôt rassurant. Il cite le précédent du 7 décembre 2010 ou l’ex-footballeur Éric CANTONA appelait les gens à retirer leur argent des banques. Cet « appel du 7 décembre », contrairement à un autre prononcé à Londres un certain  18 juin, a fait un flop.

Je pressens que celui des « gilets jaunes », qu’il soit ou pas suivis d’effets ce samedi 12 janvier, laissera très certainement des traces dans les esprits. Cela étant, je vous recommande, une fois de plus : « Ne croyez pas un foutu mot de tout ce que j’écris. Vérifiez ces points par vous-même, vous serez alors en mesure de forger VOTRE vérité ». C’est celle-ci qui dictera votre stratégie patrimoniale.

 

LES ENCOURAGEMENTS d’Alex ANDRIN

En cette période de début d’année, l’ami Alex a préféré les vœux aux vers :

Pour vous tous, chers lecteurs et toi, mon ami Hubert, que 2019 soit l’année du courage de regarder les choses en face, telles quelles sont et non pas telles que vous aimeriez qu’elles soient. L’année de la curiosité, de l’ouverture et de l’amour envers l’Autre, envers tous les autres et aussi, qu’elle soit celle du discernement, du sens critique, dans l’unique but d’améliorer les choses de votre vie. Gardez confiance en vous, surtout persévérez.

Chers amis lecteurs, portez-vous bien et surtout, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.