SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

Introduction

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », notamment, sur le plan de votre patrimoine.

Le fait de citer divers auteurs, parfois (souvent) politiquement incorrects et généralement peu ou pas cités par les « grands médias », ne signifie pas pour autant que j’approuve la vision qu’ils développent.

Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime dans mes billets sont l’expression de ma vérité, je vous donne l’accès à mes diverses sources d’informations, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.

DES FAITS

Mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer.

µ Un grand merci à nos chers « merdias » de nous avoir «intelligemment» informé sur ce qu’il s’est passé d’important le …. 9 février 2017. Pour BFM TV :

  • Voitures brulées à Aulnay-sous-Bois,
  • Le guide Michelin dévoile son palmarès 2017,
  • La Cour des comptes considère les Franciliens « mauvais élèves » en matière de tri sélectif.

Tandis que pour France 2 :

  • Le « clan FILLON » demande au parquet de se dessaisir de l’enquête le concernant,
  • Explosion sans gravité à la centrale nucléaire de Flamanville,
  • Bulgarie, « l’atelier textile de l’Europe » ou les ouvriers sont sous-payés.

Étourdi que je suis, j’allais oublier l’événement LE plus important…. Au grand palais avait lieu la vente aux enchères d’automobiles de collection de la célèbre maison de ventes aux enchères britannique, BONHAMS.

Pendant ce temps un « petit fait divers » avait lieu…. à WASHINGTON !!! C’est vrai que c’est loin l’Amérique et puis une petite association de banquiers qui attaquent en justice la réserve fédérale des États-Unis d’Amérique, oui, la FED…. Une broutille pour nos « journalistes ». C’est vrai qu’ils avaient des tas d’autres choses à faire… comme se préparer à de futures occupations « valorisantes ». Il faut croire que leur détermination et leur acharnement ont payé. « Victoire », peuvent-ils crier, maintenant que notre ministre de la Culture, Françoise NYSSEN, vient d’annoncer un « plan pour l’éducation aux médias ».   Ne riez pas, c’est important que nos enfants sachent reconnaitre les « fausses nouvelles ». Puisque le bac est en voie de réforme, ils vont avoir des heures de libres. Là où c’est amusant, c’est que ce sont, entre autres, les journalistes de l’AFP et du Monde,  les spécialistes des vraies nouvelles, qui sont chargés de cette noble tâââche : « Susciter l’esprit critique des générations futures, exercer leur œil et les sensibiliser aux sources et aux fausses informations ». C’est beau, non ? Mais revenons aux faits.

En ce 9 février de l’an de grâce 2017, L’American Bankers Association (ABA) et la Washington Federal National Association, en tout 72 banques qui s’estiment flouées par « le détournement de dividendes qui leur sont dus par la FED », traitent la banque centrale américaine de « bandits de grand chemin » et la poursuivent en justice. Pour les journalistes, je sais, pour vous, je ne sais pas encore, mais pour moi…la chose est d’importance. Imaginez juste un instant que le groupe Crédit Mutuel se lance dans une action judiciaire à l’encontre de la banque centrale européenne (BCE) pour « détournement » ??? Une telle action n’est tout simplement pas imaginable. Qu’une association de banques privées puisse mettre en cause à ce point la banque centrale des USA me fait à tout le moins, douter de sa toute-puissance. Celle-ci, que les grands médias mondiaux ainsi que les « Z’économistes patentés », ne cessent de nous marteler, ne serait que de façade ? Et si nous cherchions à mieux connaitre cette noble institution ? Chiche ? Allez, pépère « il est cap ». On y va ensemble ? C’est parti. Acccrochez-vous. Nous allons remonter le temps jusqu’au… 22 novembre 1910 !!!

Souvenons-nous, c’était le 5 février dernier. Oui je sais nous n’en sommes qu’à 2018. Patience, nous avons le temps de le remonter…le temps !! Le 5 février 2018, Jerome Hayden POWELL devenait le 16ème président du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (FED), succédant ainsi à Janet YELLEN, « nommée » à ce poste par Barack OBAMA. L’emploi des guillemets pour « nommée » à son importance. J’y reviendrais plus tard. Les médias du monde entier, y compris ceux de ma chère Espagne,  s’interrogent alors sur la future politique de ce nouvel homme fort de la finance des États-Unis. Dans un de ses premiers discours, il déclare « Je suis humblement honoré par cette opportunité de servir le peuple américain. Alors que j’entame mon mandat, je tiens à souligner mon engagement à expliquer ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons ». Quel habile homme… Non. Je n’ai pas dit « quel mobil home » !!!

Derrière tout ce brouhaha médiatique convenu, une question pourtant essentielle à mes yeux restait entière : Qui est réellement derrière la FED ? Il faut activement chercher sur Internet pour avoir quelques éléments de réponse à cette simple question. Un article de l’avocat américain Jim RICKARDS nous en apprend un peu plus sur qui détient le pouvoir au sein de la FED. Il s’agirait de Wall Street à travers le Federal Open Market Committee (FOMC), soit en bon français, le comité de politique monétaire, dans lequel la FED est majoritaire. Tien, tien ? En lisant attentivement la fiche du célèbre Wiki consacrée à  Jim RICKARDS, nous apprenons que celui-ci se dit être « Conseiller auprès de la CIA et du directeur du renseignement national sur les questions des risques financiers et de la guerre asymétrique ». Fichtre diable, que voilà un personnage important. Outre qu’il a travaillé à Wall Street pendant 35 ans, il a été conseiller auprès du Edge fund (fonds spéculatif) Long Term Capital Management (LTCM) et son principal négociateur, lorsqu’il qui fut sauvé de la faillite en 1998 (mon billet du 13 avril 2012) par la Federal Reserve Bank of New York, l’une des 12 banques constitutives de la FED !!!

Beaucoup plus intéressant et bien documenté, cet article d’Olivier BAULT dont le titre attire immanquablement mon attention : « Pour diriger la réserve fédérale des États-Unis, Donald Trump remplace les mondialistes du CFR par… d’autres mondialistes du CFR »…. Les pièces du puzzle se raccordent doucement, mais sûrement. Le Council on Foreign Relations (CFR) dont nous avons fait la connaissance dans mon billet de samedi dernier est un influent think tank (groupe de réflexion) mondialiste. Il a même une antenne européenne (leur Europe ?) et un site Internet, c’est-à-dire, tous les attributs d’une société secrète !!!  Coucou les complotistes. Et vlan, prenez ça dans les dents.

Le Wiki, toujours lui, nous indique gentiment une liste de « quelques membres historiques notables » du CFR : « Hamilton Fish Armstrong, Bruce Hopper, Isaiah Bowman, Averell Harriman, Conrad Black (International Advisory Board member), McGeorge Bundy, Allen Dulles, John Foster Dulles, President Gerald Ford, George F. Kennan, Walter Lippmann,Robert McNamara, Wesley Clair Mitchell, John McCloy, David Rockefeller,Nelson Rockefeller, Walt Rostow,Elihu Root, Dean Rusk, Arthur Schlesinger, Albert Wohlstetter, Roberta Wohlstetter, Paul Warburg, Caspar Weinberger22, Leslie H. Gelb (président honoraire) ».

Hormis les banquiers ROCKEFELLER dont j’ai déjà parlé, parmi toute cette liste, je vous propose de garder UN nom en mémoire, celui de Paul WARBURG. En effet, outre le fait qu’il fut dès la fondation du CFR en 1921, son premier directeur, nous allons bientôt voire ensemble son rôle dans la création de la FED. Comme nous l’indique le Wiki, « Paul WARBURG est né à Hambourg dans une famille de banquiers juifs dont les descendants sont toujours en activité aujourd’hui ». Effectivement, l’actuelle banque  M.M. WARBURG & CO, on la comprend, est particulièrement fière de cette lignée.

Pour ce qui est du CFR et de son influence sur le président Donald TRUMP, on apprend aussi que Steven MNUCHIN, son secrétaire du trésor (équivalent de notre ministre des finances) est un ancien de la banque GOLDMAN SACHS, membre fondateur du CFR. Un autre article d’Anne DOLHEIN, tout aussi documenté, nous confirme l’influence du CFR sur « notre ami Donald » qui est cerné par « ceux du CFR » mis en place par les présidents BUSCH père et fils, CLINTON et OBAMA. C’est bien cet « état profond » dont je vous ai longuement entretenu dans mon billet du 6 janvier 2018, qui est aux commandes et qui ne s’en cache pas. Un de ses écrits publics (Richard GARDNER, ancien adjoint délégué à la secrétairerie d’État, en avril 1974) est explicite « En résumé, la maison de l’ordre mondial va devoir être construite de la base vers le sommet plutôt que l’inverse. Le court-circuitage de la souveraineté nationale, érodée morceau par morceau, parviendra à faire beaucoup plus qu’un assaut à l’ancienne ».

Allez, avant de revenir à la FED, pépère Hubert, il aime bien les défis. Je prends ici le risque d’une « prédiction hasardeuse ». Oubliez « l’America first » du Donald, oubliez aussi « l’enterrement » du partenariat transatlantique USA/UE, souvenez-vous, le fameux TAFTA… Le TTIP, quoi. Il est survenu avec le départ du Barack…. Si, si, si, on doit écrire « du Barack » et non pas « de la baraque ». Ce n’est pas parce que je vis en Andalousie que je ne sais plus bien écrire en français. Non, mais !!! Je reprends ma boule de cristal et vous prédit… le retour sur la scène internationale de ce fameux traité, car… Le CFR, le club Bilderberg et la Trilatérale (déjà cités dans mes billets), le veulent, comme nous l’explique cet article de Pauline MILLE. Tous cela n’est qu’une question de temps comme je l’écrivais dans mon billet du 17 février dernier, à propos de Cecil John RHODES  « Il va donc œuvrer sur le très long terme, de nombreuses générations, pour permettre à l’Empire britannique, associé aux États-Unis d’assoir une hégémonie totale sur le monde, sous la forme d’une gouvernance mondiale basée sur des unions régionales ».

Nous avons maintenant vu que la FED est un des acteurs majeurs de l’action de l’oligarchie américaine mondialistes. C’est sans doute la raison pour laquelle Ronald Ernest PAUL, dit Ron PAUL remet en cause la FED. « L’ami Ron » est un homme politique américain, membre du parti libertarien, surnommé « Doctor No » au Congrès, parce qu’il est diplômé en médecine, mais aussi parce qu’il vote contre toutes les lois qui selon lui violent la constitution américaine, augmentent les revenus des membres de la Chambre des Représentants, ou augmentent les impôts. Retenez bien ceci, il estime que l’existence même de la FED violerait la constitution américaine. J’y reviendrais.

La parution en 2016, d’un livre écrit par le journaliste américain John Tammy ,« Qui a besoin de la FED ? » a donné l’occasion à la déjà nommée Pauline MILLE de nous lancer sur des pistes intéressantes. Jugez-en par vous-même :

  • C’est quelque chose qu’on a su, mais qu’on oublie tout le temps, une chose incroyable, la FED, la prestigieuse et toute puissante banque centrale des États-Unis, est possédée et dirigée par un consortium de banquiers privés,
  • En 2009, après la crise de 2008, le patron de la FED, Ben Bernanke, a dû déposer devant le Congrès pour rendre compte de sa politique, il a refusé de révéler à la commission des finances le nom des institutions bancaires qui ont reçu des milliers de milliards de la FED dans son plan de renflouement, et plus tard, il n’a pas plus donné le nom des banques étrangères avec qui la banque centrale des États-Unis avait passé des arrangements préférentiels
  • Depuis 1913, les gouverneurs non élus de cette banque centrale inconstitutionnelle ont le monopole de la monnaie et de la politique financière des États-Unis, sans aucun contrôle.

Opacité, inconstitutionnalité, arrangements préférentiels, voilà des mots qui « sentent le soufre ». Soufre que ne peut souffrir Ron PAUL… Oui, je sais, elle était facile…. C’était juste pour vous prouver que « l’Andalou de service » se souvenait encore des chausse-trappes de la langue française et n’était pas tombé dans « le piège des f ».  Sous l’impulsion de Ron PAUL, en mai 1996, le Congrès américain et le Comité de réforme gouvernemental ont annoncé le lancement d’un projet de loi imposant un audit de la Réserve fédérale. En mai 2016,  Patrick NEUVILLE analyse « Les gouverneurs de cette banque centrale, non élus, ont la mainmise totale sur les flux monétaires et le crédit de la nation. Jamais, depuis sa création en 1913, un audit complet de ses activités n’a été effectué. Et le Congrès a fait la politique de l’autruche. Le dollar a perdu en un siècle 95% de son pouvoir d’achat ».

Selon la John Birch Society (JBS), une association politique conservatrice américaine qui milite en faveur de la disparition de la FED : « Les pouvoirs du Congrès sont décrits à l’Art. 1, section 8 de la Constitution, et la création d’une banque centrale comme la Réserve fédérale ne figure pas parmi ces pouvoirs ». S’appuyant sur un sondage RASMUSSEN de novembre 2013 qui indiquait que « 74% des adultes américains souhaitaient un audit public de la Réserve fédérale qui pouvant aboutir à la suppression du pouvoir sans limites des banques privées qui la possèdent », le sénateur Républicain du Kentucky, Rand PAUL, le fils de Ron, a désespérément et en vain à ce jour, tenté de surmonter tout le barrage procédurier mis en place par l’establishment.

Mars 2016, un journaliste du New American, Alex NEWMAN, décrit pourquoi le Congrès doit faire l’audit de la Réserve fédérale américaine. Anne DOLHEIN laissant espérer la bonne fin de cette énième démarche : « Au cours de sa campagne, Donald Trump a plusieurs fois affirmé son soutien à la démarche, accusant même l’un de ses adversaires de n’avoir pas participé au vote au Sénat lors de la précédente lecture ».

Ron PAUL, toujours combatif « remet le couvert » et écrit en mars 2017 : « Depuis la crise de 2008 générée par la Fed, de plus en plus d’Américains se sont éveillés à la responsabilité de la Réserve fédérale face aux problèmes économiques de leur pays. Ce sentiment anti-Fed est l’un des facteurs clés derrière la propagation du mouvement libertaire et représente la plus grosse épreuve à laquelle n’ait jamais fait face la légitimité de la Fed. Ce mouvement a fait d’Audit the Fed une revendication nationale qui est désormais plus susceptible que jamais d’être promulguée ».

Ce n’est pas tout. Gardez précieusement en mémoire le point suivant. Il apporte son soutien à « la démarche des Comités législatif et financier du Sénat de l’Arizona qui se pencheront mercredi sur une proposition de loi (HB 2014) qui vise à donner cours légal à l’or, à l’argent et aux autres métaux précieux ». En effet l’Arizona qui ne croit plus en la valeur du dollar, amasse de l’or et de l’argent physique. Devant l’ampleur des transactions, l’état fédéral les taxe et surtaxe. La suite de l’article est on ne peut plus clair « Le projet de loi exempt également les transactions en métaux précieux de taxes sur les gains de capital, ce qui permettra aux individus de ne pas être punis pour avoir rejeté les billets de la Réserve fédérale en faveur de l’or ou de l’argent. Parce que l’inflation fait grimper la valeur des métaux précieux, ces taxes offrent au gouvernement une manière supplémentaire de profiter de la dévaluation de sa devise par la Réserve fédérale ».

L’Arizona n’est pas le seul état à « bouder » les dollars émis par la FED.  Le 14 mai 2017, un article du New América, encore lui, nous informe que le projet de loi 2421 déposé sur le bureau du législateur du Kansas va dans le même sens que celui de l’Arizona.

Mieux….Ou pire pour la FED. Le Tennessee….. Non… Pas Tennessee WLLIAMS, si bien chanté par notre défunt Johnny national… mais l’État du Tennessee, nous rapporte le New America du 17 mai 2016, dans la résolution 516, votée unanimement par les Républicains et les Démocrates, a décidé la constitution d’une réserve d’or physique ultérieurement déposée à Nashville, capitale de l’État, pour échapper à la mainmise fédérale et tenir les métaux précieux à portée de la main. Cela étant une première étape d’un retour à une monnaie saine, et une précaution nécessaire lorsque la crise monétaire redoutée arrivera. Pauline MILLE analyse : « Mike MAHAREY, le directeur du Tenth Amendment Center, association indépendante qui vise à l’application intégrale du principe de subsidiarité dans l’organisation des pouvoirs aux États-Unis, estime que « faire le premier pas vers un dépôt de lingots est bien », mais il appelle aussi à « saper le monopole de la Réserve fédérale en introduisant la compétition dans le système », comme le Texas l’a fait ».

Le Texas, parlons-en du Texas. Dès juin 2015 nous apprends Gold Core.com, relayé par 47 Carats.com et confirmé par Zérohedge.com, cet État retire des réserves de la FED à New York pour un milliard de dollars en lingots d’or et le stocke chez lui en le rendant juridiquement in con fis cable. Le Blog A Lupus commente les détails de cette opération.

Il m’a fallu remonter en 2015 pour trouver un article de Guillaume NICOULAUD, relayé par le site Économie matin. Son titre autant que son billet semble mettre à bas toutes les informations ci-dessus mentionnées : « Non la FED n’est pas une banque privée ». Pour alimenter votre réflexion, je vous invite à consulter les commentaires relatifs à son article, sur le site de cet auteur « web militant, économiste », par ailleurs enseignant et gestionnaire de fonds (OPCVM) à la société de gestion SAGARA Financière pour laquelle il vient d’écrire un billet titré « La FED sur la corde raide ».

Chers lecteurs, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour continuer à remonter le temps et apprendre pourquoi la FED cherche à tout prix à échapper à quelque investigation que ce soit.

Je sais que pour certains, ma série de billets relative à l’impérialisme américain initiée le 20 janvier 2018, semble loin, très loin même de leurs préoccupations patrimoniales. Et pourtant, sans connaitre, analyser et comprendre les racines de la situation actuelle, toute projection patrimoniale me semble dérisoire et si peu efficiente. Comme je le mentionne en tête de chacun de mes billets : C’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer.

Passez une belle fin de semaine et surtout prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.