CE QUE L’ON VOIT

Pour clore….Provisoirement, ces réflexions sur le conseil patrimonial, je vous propose d’aborder succinctement quelques sujets d’actualité qui SONT, ne vous fiez pas aux apparences ni aux commentaires (ou au silence total) de nos grands médias, en lien DIRECT avec notre sujet.

L’analyse d’une récente étude de BLOOMBERG nous apprend que la France est plutôt mal placée en matière de « démographie travailleuse » avec 2,2 actifs pour 1 retraité. De plus, avec un âge de départ à la retraite de 62 ans (62,4 ans pour 2015, selon la CNAV), notre pays est, parmi ceux à longue espérance de vie, dans le « bas du tableau ». Ces éléments doivent nous faire prendre conscience de la fragilité de notre croyance en « une retraite décente ». Je me plais souvent à rappeler que ma première pension de retraite de sapeur-pompier de Paris était, il y a 30 ans, d’un montant de 14% supérieur au SMIC alors qu’aujourd’hui, elle est inférieure de 25% à ce salaire de référence.  C’est près de 40% de « perte » en 30 ans….La crise ne date que de dix ans !!!

Sous couvert de la lutte contre le terrorisme et ses sources de financement, vous savez que les paiements « en liquide » sont de plus en plus limités, comme je vous l’ai déjà relaté ici et ici, et encore ici. Je me suis maintes fois exprimé sur l’objectif poursuivi et réitère dans ce billet : c’est la « chasse au cash » pour mieux contrôler les flux financiers des particuliers et des entreprises.

Allons, un peu de bon sens.

L’enquête a « démontré » que « le terroriste » qui a perpétué le carnage dans la foule à Berlin avait sur lui 1000 euros en cash…..Il faut donc interdire le cash !!! Au fait, ne portait-il pas un pantalon gris ?….Il faut aussi interdire les pantalons gris !!!

AMAZON : C’est vrai qu’il est très rare de ne pas trouver sur son site, LE produit que je recherche et souvent, à un prix « raisonnable », qui de plus, m’est livré en un temps record. Savez-vous que cette société vient d’ouvrir à Seattle, la plus grande ville de l’état de Washington, la première boutique d’un nouveau type : « Amazon go » ? C’est un magasin de proximité (fini les grandes surfaces nécessitant la voiture pour s’y rendre). Là où se situe sa grande nouveauté, c’est que ce magasin n’a pas …..De caisses !!!

Ce résultat est obtenu grâce au big data, et à la conception d’algorithmes très élaborés, qui exploitent à l’optimum, de multiples capteurs et les ressources du smartphone des clients. Ceux-ci déambulent librement dans les rayons (plus de vendeurs « inutiles »), se servent en produits qu’ils désirent (ceux mis en avant par le magasin, grâce à une « information » ciblée préalable) pour enfin sortir librement du magasin….Apparemment, sans payer !!! Le montant des achats étant directement débité sur le compte bancaire des clients. Un récapitulatif des achats et du solde du compte est même accessible sur le smartphone (plus de caissières qui font toujours « trop d’erreurs »). Les modes de consommation évoluent et cela a des effets multiples qu’il faut percevoir dès maintenant.

Nous devenons « à l’insu de notre plein gré » des automates savamment « pilotés » par les entités qui élaborent ces « innovations ». Qu’elle est loin la philosophie de Steeve JOBS (la machine au service de l’homme), quand en 1984 il lançait le Macintosh avec son célèbre slogan « APPLE, la société qui apprends l’homme à la machine ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Notre monde change, mais « le syndrome de la grenouille » nous empêche d’en analyser les réelles conséquences et donc de nous préparer, soit à nous adapter, soit à imaginer et construire « un nouvel avenir ». À mon sens, les années 2015-2020 sont disruptives en ce sens qu’elles voient disparaitre des activités, des modes de vie, des raisonnements, pourtant le plus souvent prévisibles pour un observateur attentif et donc « anticipables ». Fort logiquement, de nouvelles voies émergent de manière plus ou moins visible et sont source d’espérance en l’avenir, à condition d’être imaginatif.

Le « mal être » ambiant résulte de la difficulté pour la plupart d’entre nous, souvent par paresse intellectuelle, à se projeter positivement dans l’avenir. Il est « tellement plus confortable » de se replier et « s’accccrocher aux Z’avantages acquis ». C’est cette attitude qui génère, une immmmense peur collective de « l’inconnu ».  Examinons ensemble, en ce début d’année 2017, quelques exemples, au hasard :

  • Sur le plan politique, nos Z’élites en sont encore à s’étonner de l’expression de la « volonté des masses » quand elles vont à l’encontre de leurs projets. Les exemples les plus significatifs du Brexit et de l’élection « surprise » de Donald TRUMP, montrent à l’évidence leur manque de clairvoyance et de remise en question.
    • Nous rejetons « le système en place », mais ne proposons pas de réflexions communes pour imaginer de nouvelles solutions.
    • Peu d’entre nous ont compris que le monde bipolaire se meurt au profit d’un monde multipolaire dans lequel les « pays émergents », nous submergent, comme je l’ai évoqué le 31 janvier 2015, dans mon billet relatif aux BRICS. L’Europe politique n’existe toujours pas. Il n’en tient qu’à nous de la faire exister de façon plus harmonieuse et démocratique.
  • Sur le plan économique, les tentatives de « sauvetage » du monde bancaire avec la série des Q E mis en place par les différentes grandes banques centrales, de même que la politique des taux négatifs, n’ont apporté aucune amélioration dans la solidité du système financier actuel. Nous sommes même dans une situation économique, pire qu’en 2008, submergé de « fausse monnaie » émise par des états tous insolvables, quoi qu’ils proclament. Il faut bien rassurer le « bon peuple » afin que celui-ci continue de « bien voter ».
    • Nous nous satisfaisons béatement de constater le tonneau des Danaïdes bancaire sans même protester ni résister (je vous exhorte depuis longtemps à vous débancariser).
    • Par notre immobilisme, nous cautionnons le discours de toute la classe politique concernant la crôôôasssance alors que nous ressentons bien qu’elle ne sera jamais plus « comme avant ». Depuis le 25 mars 2013, j’ai de nombreuses fois évoqué ces sujets, notamment ici et encore ici.
  • Sur le plan sociétal, la montée des tensions de toutes sortes (ethniques, racistes…) ne nous aidera pas à faire face aux migrations de populations massives, davantage générées par la montée des océans que par quelques « guerres hybrides » savamment organisées et de longues dates par les néocons États-Uniens.
    • À votre connaissance, quel homme (ou femme) politique a accueilli CHEZ LUI, des « réfugiés » ? Cessons de nous donner « bonne conscience », confortablement assis devant notre poste de télévision, en reprenant les phrases toutes faites, continuellement distillées par nos grands médias manipulateurs.
    • Un récent voyage à Cuba, logé chez l’habitant, m’a permis de mesurer à quel point une grande partie d’entre nous « pleurons la bouche pleine ».
    • Et que dire de la montée continuelle des mouvements « transgenre» avec, notamment LGBT, venu, comme toujours, des États-Unis. Ces différents groupuscules suscitent (à juste titre ?) des réactions, parfois violentes, des structures sociales en place….Et on nous rabâche les notions du « vivre ensemble » !!!

Il est évident que l’évolution de tous ces phénomènes aura une incidence directe et forte sur notre situation financière. Je suis révolté d’avoir encore et toujours à constater que la formation des futurs CGP n’inclue pas de cours sur la géo politique et encore moins sur l’anticipation politique, tant ces matières me semblent indispensables à la compréhension de l’évolution du monde.

 

ET MES SOUS DANS TOUT CA ?

Une partie de notre monde passe sans transition, d’un régime démocratique (ou proclamé tel), vers une ochlocratie, avec des « effets collatéraux » dévastateurs et les futurs spécialistes censés nous donner les meilleurs conseils et les clés pour « nous en sortir », n’en ont pas la moindre perception ni la connaissance !!!

Nous avons besoin de repères pour anticiper l’avenir. En cette période de profondes mutations, il faut être réaliste et oublier les déjà anciennes notions « d’enrichissement », pour raisonner en termes « d’appauvrissement » le plus faible possible, eu égard aux effets de ruine prévisible, engendrés par le développement inexorable de la crise.

Comme vous pouvez en juger, après ces nombreux développements pendant trois semaines, le conseil en gestion de patrimoine, pour être pertinent, se doit de prendre le recul nécessaire et ne pas se contenter de connaissances financières et juridiques classiques. Je vais plus loin en affirmant qu’un conseil patrimonial digne de ce nom se doit aussi, par sa curiosité et son imagination, de participer activement à « l’invention » du monde de demain.

Pour revenir à la question du titre de cette série de billets « Quels conseils pour mon patrimoine ? », plusieurs réponses sont possibles :

  • L’appropriation de votre gestion patrimoniale : C’est doublement « enrichissant ».
    • La contrainte étant qu’il faut y consacrer du temps. Pas forcément énormément, mais quand même….Suffisamment.
    • Abordé de façon sérieuse et assidue, cela peut même devenir un véritable hobby et pourquoi pas ?…..Devenir rémunérateur.
    • Si « les choses du patrimoine » vous passionnent, votre investissement le plus pertinent ne serait-il pas une « formation » à cette activité ?
  • Déléguer ce rôle à une tierce personne. Qui va mériter votre confiance ?
    • Nous entrevoyons bien le danger potentiel. En effet, tellement de « conseillers » sont plus motivés par leurs commissions que par le réel intérêt de la réussite des projets de leurs clients.
    • À cet égard, la sélection de celui qui méritera votre confiance dans le temps se doit d’être faite quasi professionnellement, à la manière de véritables « entretiens d’embauche ».
    • Trouvez-vous logique de presque tout dire de vous à un quasi-inconnu, sans presque rien savoir de lui ?
    • N’oubliez pas que « Vous en prenez pour 20 ans» !!! Au moins vingt années, riches de partages et de relations humaines harmonieuses. Devenir membre de « votre famille de cœur » doit se mériter et c’est à lui de vous démontrer qu’il en est digne.
    • J’en reviens encore à mon « profil idéal » : 80% d’honnêteté intellectuelle, 15% de bon sens et 20% de technique….Une technique maitrisée, bien sûr, mais qui ne représente que 20% de la relation. Ne l’oubliez pas.

Je vous propose de réfléchir à une troisième possibilité, autant nouvelle qu’originale, dans ce paysage « très normé » de la gestion de patrimoine : Être le « maître d’ouvrage » de votre stratégie patrimoniale.

Bien que surtout employée dans le milieu du bâtiment, la notion de maîtrise d’ouvrage s’étend déjà à d’autres domaines….Et pourquoi pas à celui de votre patrimoine ?

  • Dans cette occurrence, c’est vous qui définissez vos objectifs ainsi que les actions à mener et le calendrier prévisionnel. Pour le faire efficacement, vous avez recours à l’assistance d’un « maître d’ouvrage délégué ».
    • Animé d’un profond sens de l’humain, c’est une personne dont la mission est de vous amener à une réelle sérénité patrimoniale, grâce notamment, à une approche basée sur l’altruisme, le bon sens et la spiritualité….Si si, ce type « d’ovni » existe !!! j’en ai même déjà rencontré !!! Véritable coach :
    • Il vous transmet ses connaissances en matière patrimoniale, de manières générales et compréhensibles.
    • Il vous aide à sélectionner les intervenants dignes de votre confiance, en vous montrant comment « faire son marché »,
    • Il vous assiste dans le suivi du bon déroulement des opérations engagées.

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Ce « coach en sérénité patrimoniale » est pleinement conscient de la nature «éphémère » de son action qui consiste à être pour vous « une béquille », par nature passagère, mais en aucun cas, « un fauteuil roulant électrique ».

Il ne vous reste qu’à sélectionner le « coach » qui vous convient. Je vous  renvoie au mode opératoire ci-avant décrit.

Quelle que soit la voie que vous choisirez, comprenez bien que le monde évolue rapidement et qu’il est grand temps d’agir « ici et maintenant ».

Je laisse à Alex, le soin de conclure ce billet.

Ce que voit Alex Andrin

Notre patrimoine requiert notre attention.
Car inexorablement, la crise grandit.
De nos liquidités, c’est la confiscation
Qui est bien planifiée, par nos « États bandits ».
Celui dont les conseils nous serviront demain,
Devra être choisi pour son sens de l’humain.
Gardez confiance, je vous aime et vous salue.