Ce que l’on voit :

Sommes-nous en train de « danser sur un volcan » ? Je pense que oui, aussi bien au sens figuré qu’au sens premier, et ce depuis bien longtemps. Figurez-vous qu’en revenant lundi dernier dans ma chère Andalousie, j’ai subi untremblement de terre d’une magnitude de 6,3 sur l’échelle de Richter. Que s’est-il donc passé ?

Je demande pardon par avance à mes lecteurs spécialistes, mais je vais rester simple et donc, général. Notre globe est vivant et à ce titre, son cœur palpite. À sa surface, l’écorce terrestre est formée de 12 plaques tectoniques d’une épaisseur allant de 10 à 100 kilomètres. Ce sont elles qui supportent les mers et les continents. Ces plaques dérivent de quelques centimètres par an et quand elles se rencontrent, l’une peut passer au-dessus de l’autre ou le choc peut être frontal et donner naissance à nos montagnes. Ce sont ces frottements qui génèrent les tremblements de terre.

Ces tremblements de terre ne sont pas les seules manifestations de la vie de notre globe. Il y a aussi les volcans. Dans ce cas, c’est une remontée de roches en fusion, provenant du centre de la Terre, le magma, qui se fraie un chemin dans des failles géologiques et qui parfois, remonte jusqu’à la surface de la Terre, lors d’une éruption.

Comme nous le disait si bien Jacques BREL dans sa chanson : ne me quitte pas « on a vu souvent rejaillir le feu d’un ancien volcan qu’on croyait trop vieux ». À l’exemple du Cotopaxi, ce volcan équatorien qui s’est réveillé le 14 août dernier après un sommeil de 73 ans.

Endormis depuis 70 000 ans, mais sous surveillance renforcée, le « super volcan » du parc national de Yellowstone aux USA laisse craindre aux experts, un « hiver nucléaire ».

Plus récemment, souvenons-nous des désagréments et conséquences économiques causés par l’éruption en mars 2010 du volcan islandais Eyjafjöll. Une fois de plus, la technologie de pointe dont nous sommes si fiers a été mise en échec. C’est un exemple parmi d’autres, qui doit nous faire comprendre la nécessité d’une grande humilité et d’un plus profond respect, face à la nature.

La récente actualité politique française nous offre une transition idéale vers le sens figuré. Notre gouvernement ne vient-il pas de « perdre » sa « volcanique » garde des Sceaux ? Oui, nous dansons sur un volcan….De dettes. Depuis 2008, l’endettement public de la France a augmenté de 800 milliards d’euros. Mais je m’égare, je « pessimise » (mot nouveau, libre de droits d’auteur). C’est certainement de parler des volcans qui me provoque cet état. Rassurez-vous, dans un rapport du 25 janvier 2016, les instances bruxelloises ne s’inquiètent de la dette française …..Qu’à l’horizon 2026, ou elle devrait « peser »..…101% du PIB !!!!

Le 13 décembre dernier, dix ans s’étaient écoulés depuis la remise par Michel PEBEREAU, au ministre des Finances d’alors, Thierry BRETON, du rapport « rompre avec la facilité de la dette ». Le journal l’Opinion a profité de cet anniversaire pour interroger deux des rapporteurs de ce document. Leur constat est accablant, en dix ans, la dette a doublé. J’ai retenu cet extrait qui me semble tout résumer : « Comme première mesure pour transformer la gestion de l’État, le rapport proposait d’instaurer la règle suivante : « En cas d’annonce d’une nouvelle dépense, préciser la ou les dépenses qui sont supprimées en contrepartie pour le même montant ». C’est une mesure à laquelle Michel Pébereau tenait beaucoup. Elle n’a pas été appliquée, et elle est d’ailleurs impossible à mettre en œuvre de manière aussi mécanique, mais elle pointe bien l’un des problèmes majeurs de la France : si les services publics français sont parmi les plus coûteux, sinon les plus coûteux du monde, sans être les meilleurs, c’est parce que l’on ne supprime pas ce qui ne marche pas, mais que l’on reconstruit à côté.»

Ce que l’on ne voit pas :

Vous avez remarqué les « bonnes performances » des bourses mondiales depuis le 1er janvier : 14 000 milliards de $ se sont « évaporés ». Telle l’éruption du volcan, l’irréalité des valeurs financières économique volerait-elle aussi en éclats. Aussi surement que la lave recouvre lentement toute aspérité, les dirigeants du monde entier, sous l’instigation des grands financiers et avec l’aimable complaisance des grands médias, nous préparent une ère de « glaciation financière ».

J’ai déjà évoqué dans de nombreux billets, la « chasse au cash ». Cette semaine, en voulant réaliser un virement bancaire sur le site de la banque postale, je découvre que « Les modalités d’émission des virements ont évolué. Le plafond quotidien de vos virements passe ainsi de 4000 euros à 3000 euros ». On voit ici qu’il ne s’agit pas seulement du cash, mais bien de mettre sous le contrôle total du monde bancaire, ce que vous croyez encore être « votre argent ».

Le forum économique mondial de Davos, vous en avez récemment entendu parler. C’est la grand-messe annuelle où se rencontrent politiques, industriels, financiers, hauts fonctionnaires, universitaires, responsables religieux, etc. L’organisateur de cette manifestation est une fondation à but non lucratif (c’est important à préciser), la World Economic Forum (WEF) fondée en 1971 par un économiste allemand Klaus SCHWAB.

L’article 3 des statuts de la fondation est éclairant. Celle-ci œuvre pour « améliorer l’état du monde » via « les collaborations entre public et privé ». Dans ce but, ses membres « identifient des problèmes au niveau mondial, régional et industriel, cherchent des solutions et, quand c’est possible, créent des partenariats pour agir ».Bisounours, vous avez dit Bisounours ?

Cette année 2016, un des thèmes discutés par les 2500 participants était « la quatrième révolution industrielle ». Il s’agit de la révolution numérique qui est « caractérisée par une fusion des technologies qui brouille les frontières entre les sphères physiques, numériques et biologiques ». Dans ce cadre a été le thème de la monnaie digitale et ses vertus. Autrement dit : le monde sans cash. Je vous le dis à nouveau : résistez.

Quitte à paraitre rétrograde (payer avec son smartphone est tellement plus « moderne »), ne croyez pas ceux (Orange, Microsoft, Apple, nos dirigeants politiques et une certaine Blythe MASTERS) qui essaient de nous vendre cette avancée technique majeure…..Pour notre sécurité, bien sûr. Blythe MASTERS, ce nom me rappelle quelque chose….. Mais oui, c’est celle qui selon Warren BUFFET, « a inventée l’arme financière de destruction massive » et dont je vous ai conté « l’œuvre » en avril 2012. Sans le cash, il suffira d’un « clic » pour que votre argent soit bloqué, comme le titre le chroniqueur économique belge, Amid FALJAOUI.

Y croyez-vous ? En Suède, l’église est en croisade contre le cash. Les paroissiens utilisent leur smartphone pour participer à la quête. Les SDF qui vendent des journaux dans les rues disposent de lecteurs de cartes bancaires.
Fruit de rapprochements bancaires entre la Suède, la Finlande, le Danemark et la Norvège, la société NORDEA est actuellement le plus grand groupe de services financiers en Europe du Nord. Dès le 1er novembre dernier, la branche norvégienne NORDEA BANK a renoncé à l’utilisation et au traitement des espèces dans toutes ses agences.

C’est promis, j’arrête de « pessimiser » (celui-là aussi est libre de droits d’auteur) je « rentre dans le rang » comme disent les militaires et me plis aux règles actuelles de « la normalité » et de la pensée politiquement correcte, teintée d’un pro américanisme de bon ton.

Voici une toute nouvelle méthode qui nous vient des dernières innovations de la recherche de pointe des laboratoires pharmaceutiques. Elle a été testée avec succès par l’US Army, la CIA et le FBI pour améliorer la récupération physique et psychique de leurs personnels. Grâce à mes contacts internationaux, des accords privilégiés autant que confidentiels ont été conclus récemment. J’ai donc le plaisir, non dissimulé d’offrir, gratuitement, aux lecteurs de ce blog, mais pendant une période limitée à 7 jours, ce qu’il est déjà convenu d’appeler « l’élixir de la zénitude » (cette fois-ci, l’appellation est protégée). Attention, cette méthode est à utiliser exclusivement au moment du coucher, car sinon, ses effets puissants pourraient provoquer des accidents, dont je ne saurais, de même que ses concepteurs, être tenu pour responsable.

Il suffit de vous installer confortablement, le dos droit, de respirer profondément 5 fois de suite, de dire 3 fois, à voix haute « j’ai trouvé mieux que compter les moutons » puis cliquer, très précisément, ici et enfin, fermer les yeux. C’est ce dernier point qui est la clé de la méthode.

Et mes sous dans tout ça :

Puisque nos gouvernants vous disent que la situation est sous contrôle. Que les « conseillers » financiers vous disent que c’est le moment d’investir et « de prendre un peu de risque » pour vos placements afin d’avoir plus de rentabilité que le livret A. Pourquoi ne les croyez-vous pas ? Ce sont des experts, non ? À propos d’experts, il m’apparait particulièrement éclairant de visionner cet enregistrement de la deuxième partie de l’émission « Les experts » pilotée par l’excellent Nicolas DOZE, sur la chaine BFM Business, le 26 de ce mois de janvier. Si vous n’avez pas le temps de tout voir (24minutes et 22 secondes), je vous recommande mes « morceaux préférés » : à 9mn, à 17mn 10’’ et à 20mn 38’’. Comme vous pouvez le constater, aujourd’hui, « les langues se délient », les choses commencent enfin à être dites un peu plus ouvertement.

Des billets dans son coffre nous dit Alain MADELIN. Je vous l’ai déjà conseillé, mais il y a d’autres solutions résumées sous le vocable « crowdfunding »….Hélas aujourd’hui, pour être compris du monde financier, il faut utiliser une terminologie anglo-saxonne. Fi de ce monde hautain et dominateur. Je préfère et de loin : économie de partage, ou financement participatif, ou bien encore, production communautaire, ou aussi troc. Toutes ces expressions « fleurent bon les valeurs humaines » qui nous manquent aujourd’hui. Je reviendrais très prochainement sur cette source d’espoir.

Vous n’en avez pas marre de toute cette hypocrisie « médiatico-politico-financiaro… » débilitante ? Je le disais en titre, la nature reprend toujours ses droits. Notre quête de croissance infinie dans un monde fini est, évidemment illusoire autant que suicidaire. « Préparez-vous, il est déjà trop tard » comme le martèle depuis longtemps mon ami Charles SANNAT dans sa lettre quotidienne INSOLENTIAE. André MALRAUX aurait dit « Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ».

À mon sens, ce qui importe aujourd’hui, c’est de regarder la vérité en face et aussi, de se faire confiance. Oui la nature profonde de l’homme reprendra ses droits et certainement plus tôt que beaucoup ne le croient. J’ai eu de très nombreuses fois, dans une autre vie professionnelle (Sapeur-Pompier de Paris), l’occasion de constater « l’élan d’humanité » qui se manifeste systématiquement quand la catastrophe survient en touchant ses semblables. J’ai aussi remarqué que si cette réaction autant individuelle que spontanée est efficace sur les plans matériels et humains, elle est grandement altérée lorsque se produit « la prise en main » de la situation par « les autorités compétentes ».

Qu’en conclure ? Que la globalisation, la mondialisation ne sont pas les bonnes références. Nous avons besoin de savoir pourquoi et pour qui nous travaillons. Notre monde actuel est déshumanisé, nous en sommes tous conscients. Au lieu de dire « je ne peux rien faire à mon niveau », nous devons dire « que vais-je faire à mon niveau » puis après cette réflexion, le faire.

Le changement auquel nous aspirons tous ne se fera que par la somme des actions individuelles. Cessons de compter, c’est illusoire et nous le savons, sur « une élite » qui n’est préoccupée que par son maintien au pouvoir.

J’ai dit une démarche individuelle, bien sûr qu’elle doit l’être. Celle-ci sera d’autant plus pérenne et efficace, pour soi et pour les autres, qu’elle sera accompagnée. Cela signifie qu’une fois la réflexion est faire et que la décision d’agir est prise, il faut se mettre en quête des autres personnes qui sont dans cette même démarche de « développement personnel ». C’est à ce moment qu’il faut être vigilant et ne pas se trouver « récupéré » par une secte ou un groupement à vision mercantile. Ceux-ci sont toujours là pour exploiter les « bonnes opportunités ». Soyez pleinement rassurés, une des grandes lois de l’univers veut que « le bien attire le bien ». Si votre démarche est réellement sincère et profonde, il ne vous arrivera que du bonheur.

En avançant dans ce sens, vous constaterez que la gestion de votre argent va devenir source de sérénité, car non, ce n’est pas « mal » d’avoir de l’argent. C’est son utilisation qui peut (c’est majoritairement le cas aujourd’hui) faire du mal à une partie de l’humanité. Là aussi, vous verrez que « le hasard » mettra alors sur votre route, les bonnes personnes pour vous faire progresser.

Ce que voit Alex Andrin

Le pouvoir de changer les choses est à nous.
Pour ce faire, soyons curieux et obstinés.
Posons des questions. Rien ne doit rester tabou.
C’est en restant passif que nous serons ruinés.
Tant de nos certitudes se sont envolées,
Qu’il est temps d’arrêter d’être manipulé.
Gardez confiance, je vous aime et vous salue.