La parole est à Monsieur SUISSUR
Parmi les anciens Chantegrivois, « l’ami Jean » est l’un des plus respectés. Il faut dire que ses jugements sont fondés sur sa longue expérience de la vie.
De plus, il recoupe soigneusement ses nombreuses sources d’information, avant de formuler une opinion. Aujourd’hui, nous vous livrons, in extenso, son analyse des élections en Roumanie.
Le contexte
La Roumanie est un pays de l’est de l’Europe. C’est le sixième pays le plus peuplé de l’Union européenne (plus de dix-neuf millions d’habitants). C’est le douzième pays le plus grand pour sa superficie totale (238 398 kilomètres carrés). Membre de l’Union européenne depuis le 1er janvier 2007, sa capitale est Bucarest.
La Roumanie est une république semi-présidentielle dirigée par un Premier ministre, qui est le chef du gouvernement, et par un président, qui est le chef de l’État. Tant le gouvernement que le président exercent des fonctions exécutives.
Dans la zone économique exclusive (ZEE) de la Roumanie se trouvent environ cent milliards de mètres cubes de gaz. C’est l’une des réserves de gaz naturel les plus importantes de l’Union européenne.
Un accord a été signé entre la compagnie pétrolière autrichienne OMV et la société allemande UNIPER pour l’exploitation du gisement. Cela devrait contribuer à diversifier l’approvisionnement en gaz de la région.
Membre de l’OTAN, la Roumanie abrite déjà une base américaine sur son sol. Depuis 2024 des travaux ont commencé pour édifier la plus grande base de l’OTAN en Europe.
L’élection
Le 24 novembre dernier, lors du premier tour des élections présidentielles en Roumanie, le candidat Călin GEORGESCU arrive en tête. Il recueille près de 23 % des voix, devant la candidate centriste pro-européenne, Elena LASCONI (19 %).
Il est aussitôt qualifié d’ultra nationaliste, d’extrême droite, de pro Poutine, d’anti-vaccin et de théoricien du complot. De plus, une sombre affaire d’influence, via le réseau social TikTok, le disqualifie aux yeux de la classe politique.
La cour constitutionnelle approuve le résultat, puis après quelques jours… l’annule !!! Cherchez l’erreur, ou plutôt, cherchez les ingérences. Vous avez dit ingérence ?
Les ingérences
L’administration BIDEN, via son ambassade en Roumanie :
- « a trois objectifs prioritaires: relever les défis en matière de sécurité, promouvoir la prospérité et renforcer les valeurs démocratiques afin d’approfondir davantage nos relations bilatérales. Nous engagerons le gouvernement roumain, la société civile, les médias, le monde des affaires, le monde universitaire et directement les citoyens roumains pour faire progresser ces objectifs et défendre les règles et valeurs essentielles à un système international ouvert et stable ».
La Commission européenne, via le commissaire Thierry BRETON, reconnait avoir œuvré pour l’annulation de l’élection en Roumanie. Pire, il déclare qu’il faudra peut-être le faire aussi en Allemagne !
- « Attendons de voir ce qui va se passer. Gardons notre sang froid et faisons appliquer nos lois en Europe lorsque celles-ci risquent d’être circonvenues et qu’elles peuvent, si on ne l’applique pas, conduire à des interférences. On l’a fait en Roumanie et il faudra évidemment le faire si c’est nécessaire en Allemagne ».
La France et ses « services de renseignements » est aussi directement mis en cause par Josefina PASCAL, journaliste roumaine d’investigation. À la satisfaction du mari de Brigitte, des interventions directes ont eu lieu pour annuler l’élection !
La commission électorale roumaine a confirmé avoir rejeté la candidature de « l’ami Călin » à la présidentielle, ce qui a suscité l’indignation de ses partisans. En effet, celle-ci s’appuie sur le jugement rendu en décembre 2024 par la Cour constitutionnelle, et non sur des raisons procédurales.
La cour considère que le candidat : « ne remplit pas les conditions de légalité », car il a enfreint « les règles démocratiques d’un suffrage honnête et impartial ». Tout cela manque d’arguments juridiques, non ?
Conclusion
Notre ami Jean SUISSUR insiste sur le fait que cette d’affaire est de nature à provoquer un véritable éclatement de l’Europe, car elle met au grand jour son type de gouvernance dictatoriale.
Cela même, au moment où nous assistons à un rapprochement entre les dirigeants des États-Unis d’Amérique et de la Fédération de Russie.
À bientôt pour de nouvelles analyses chantegrivesques.
D’ici là, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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