NOTRE SOCIÉTÉ EST EN PLEIN DÉLITEMENT
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, sous l’instigation du général de Gaulle, le gouvernement, issu du conseil de la résistance, met en place un modèle social, inspiré de considérations justes et généreuses.
Il s’appuie sur trois piliers : le droit à une retraite pour tous, la gratuité des soins et l’assurance chômage.
Au fil du temps, se sont ajouté : la reconnaissance des syndicats, le statut de la fonction publique, l’assistance aux handicapés, le salaire minimum (SMIC) et le revenu de solidarité active (RSA).
Ce modèle social, appelé à juste titre : « État providence » est géré par l’État et les structures paritaires. Il ne cesse de laisser prospérer deux maux, propres au particularisme français : le corporatisme et l’étatisme.
En bon Gaulois réfractaires, nous sommes attachés à ce modèle, alors que l’économie nationale et internationale a bien changé depuis 1945. Désindustrialisation, chômage de masse, perte de compétitivité… devraient nous amener à repenser notre modèle social.
C’est dans ce contexte que nous apprenons une bien curieuse chose : « La Haute Autorité de santé (HAS) veut un accès gratuit à la transition de genre pour tous, à partir de 16 ans » !!!
Mais si, vous connaissez ce machin qu’est la HAS, une :
- « Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la Haute Autorité de santé (HAS) vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des personnes.
- Elle travaille aux côtés des pouvoirs publics dont elle éclaire la décision, avec les professionnels pour optimiser leurs pratiques et organisations, et au bénéfice des usagers dont elle renforce la capacité à faire leurs choix ».
Souvenez-vous aussi que c’est l’HAS qui n’a cessé et ne cesse de préconiser les injections pseudosalvatrices, contre les effets du « Corona-entourloupus » !
Revenons à cette affaire, de l’accès gratuit à la transition de genre pour tous, à partir de 16 ans. En janvier 2022, Olivier VÉRAN , Ministre de la Santé, reçoit un rapport : « Relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans ».
Le premier site d’actualité bioéthique « GÈNÉTHIQUE », qui rassemble et diffuse les réflexions autour des problèmes bioéthiques, relaie largement les travaux de « l’association Juristes pour l’Enfance ».
Elle est pleinement investie dans cet important dossier. Elle relève que, la question des personnes trans :
- « si elle a connuune très forte augmentation ces dernières années, ce nombre est insignifiant au regard de la population générale : 8 952 personnes, à rapprocher des 67,81 millions de personnes vivant en France, soit 0,013% de la population ».
De plus, elle pointe « les moyens gigantesques dont dispose le lobby trans affirmatif ». Plus grave :
- « les militants trans affirmatifs bénéficient également d’une audience très importante auprès des pouvoirs publics : des ministères en premier lieu (santé, éducation, etc.), mais aussi des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets ou encore des autorités administratives comme le Défenseur des droits ou le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ».
Pire encore, les deux personnes choisies pour réaliser le rapport à « l’ami Olivier », sont : un médecin généraliste spécialisé dans la prise en charge des personnes transgenres, et une personne choisie sur sa qualification « d’acteur de terrain » au titre de son appartenance à l’association « ACCEPTESS-T ». Celle-ci : « se focalise sur la défense des droits des personnes transgenres les plus précarisées par l’intersectionnalité».
Bref, comme le soulignent les juristes de l’association Juristes pour l’Enfance, « le choix de ces personnes est contestable, car il oriente nécessairement le rapport ». Pour enfoncer le clou, une enquête journalistique montre comment les militants trans ont infiltré l’HAS.
L’instabilité gouvernementale actuelle et le nouveau ministre de la Santé, nous permettront-ils d’échapper à cette aberration ?
Les soins dentaires sont mal remboursés par notre « Sécu », car considérés comme un luxe. Verrons-nous bientôt instituée la gratuité des soins de changement de sexe ?
Ce n’est, hélas, pas la proposition de loi adoptée au Sénat le 28 mai dernier et actuellement à l’Assemblée nationale, qui changera quelque chose.
En effet, elle ne traite que de l’interdiction : « de réaliser sur un patient mineur des actes chirurgicaux de réassignation de genre ».
« Plus l’effondrement d’un empire est proche, plus ses lois sont folles »
(Cicéron)
Chers lecteurs, prenez soin de vous et de votre sexualité 😊. Je vous aime et vous salue.
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