Si nous parlions de la grande muraille ?

21 Nov, 2024 | 0 commentaires

INTRODUCTION

Regardons les choses en face, notre monde occidental se meurt.
Mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer.
Car quand on comprend les choses, on peut mieux les gérer.
Il est des raisons d’espérer le meilleur, mettons-y notre énergie.
C’est à chacun de nous, de bien diriger le bateau de sa vie.

« Si vous avez la tête dans le sable, vous avez le cul en l’air »
(Proverbe états-unien)

IL Y A MURAILLE ET MURAILLE

Avant de rédiger le billet de ce jour, je tiens à remercier toutes et tous ceux qui m’ont témoigné leur affection et leurs amicales pensées, au sujet du dévastateur épisode météorologique, qui a récemment affecté l’Espagne.

Je demande le pardon de ceux d’entre vous à qui je n’ai pas répondu directement… mes journées ne font que trente-cinq heures 😥. Si l’Andalousie a été touchée, c’est dans une moindre mesure que la Communauté de Valence.

Pour ce qui est de la province de Málaga, certaines communes en amont de la capitale ont été sinistrées. À Torre del mar où je réside : seuls quelques dégâts matériels et une évacuation préventive de deux campings se sont produits.

Je partage (en bon complotiste), l’avis de certains qui ont exprimé des doutes sur le caractère totalement naturel de ce phénomène… tant la guerre engagée par l’oligarchie financière mondialiste apatride (OFMA) contre les peuples, se manifeste de multiples façons.

Qui ne connait pas, ou au moins, a entendu parler de la grande muraille de Chine ? Il est une autre muraille, beaucoup moins médiatisée et pourtant beaucoup plus près de chez nous… en Afrique. Il s’agit de la grande muraille verte.

L’Initiative de la Grande Muraille Verte (GMV) est née en Afrique, lors du Sommet des chefs d’État et de gouvernement, au Burkina Faso en juin 2005. Conçue au début comme un moyen de lutte contre la désertification et la pauvreté, elle était limitée à la mise en place d’une « ceinture verte », d’ouest en est, par la plantation d’arbres du Sénégal à Djibouti.

Cette vision a ensuite évolué en une approche de gestion intégrée des écosystèmes. Elle a été adoptée officiellement par l’Union africaine (UA), à la suite de la décision de mise en œuvre de la Muraille verte pour l’initiative du Sahara, en janvier 2007.

Une convention portant création de l’agence panafricaine de la grande muraille verte est signée par onze états africains à N’Djamena, capitale de la République du Tchad, le 17 juin 2010.

Le projet de la grande muraille verte est l’une des initiatives soutenues par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).

Il vise, d’ici 2030, à restaurer cent millions d’hectares de terres dégradées en Afrique, sur une bande longue de huit mille kilomètres, au sud du Sahara allant du Sénégal à Djibouti.

La France participe aussi au projet avec l’intervention de l’agence française de développement (AFD).

Depuis le lancement de l’initiative, près de vingt millions d’hectares de terres ont été restaurés, et trois cent cinquante mille emplois créés, grâce à la mobilisation de plus de trois milliards de dollars (deux milliards et demi d’euros) par les partenaires internationaux.

Malgré toutes ces structures, force est de constater que la grande muraille verte s’édifie « lentement ». Le rapport de la Convention des Nations Unies, sur la lutte contre la désertification, nous explique que :

  • « La refonte du site Web de la Convention s’est appuyée sur une évaluation approfondie de son écosystème numérique et des besoins du public. Le nouveau site Web est conçu dans le cadre d’une approche numérique plus large et plus globale qui fait de l’interaction avec le public une priorité et qui fait appel aux émotions des visiteurs ».

Bref, beaucoup de blablas et peu de choses qui avancent réellement. La presse subventionnée est peu enthousiaste sur le sujet, citant au passage un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), pour le moins, dévastateur (page 296) :

  • « Par le passé, des programmes de reforestation au Sahel et en Afrique du Nord lancé pour lutter contre la désertification ont été mal pensés et ont coûté beaucoup d’argent sans résultat significatif, mettaient en garde les auteurs du rapport. Malgré les premières actions concrètes sur le terrain, la réussite des objectifs est incertaine et sera difficile sans financement supplémentaire significatif ».

En même temps… nous apprenons que des chercheurs américains ont découvert que le verdissement de la planète était beaucoup plus important qu’on ne le croyait jusqu’alors. Pensez donc, plus de trois fois plus important que la désertification 😊.

Ce n’est pas tous. Des chercheurs chinois ont mis en évidence que :

  • « dans la région du Sahel, à la lisière sud du désert du Sahara. La croissance de la végétation a bénéficié de l’augmentation du CO2 présent dans l’atmosphère. Mais la région a également connu le retour des pluies après les sécheresses dévastatrices des années 1970 et 1980 ».

Les faits semblent leur donner raison. Le 17 octobre dernier, nous apprenons que :

  • « Le désert du Sahara inondé pour la première fois depuis 50 ans. Les tempêtes ont laissé des images choquantes d’eau jaillissant dans les sables au milieu de la flore du désert ».

Pour ce qui est de l’avenir, la prochaine conférence des Parties (COP), la seizième,  se tiendra à Riyad, en Arabie saoudite, du 2 au 13 décembre 2024, sur le thème : « Notre terre. Notre avenir » .

Je continue à anticiper que le continent africain, qui se débarrasse actuellement des restes de la colonisation multiforme occidentale, sera dans les toutes prochaines années, une terre d’avenir particulièrement prometteuse.

Retenez que parmi les treize pays qui ont rejoint le groupe BRICS, comme partenaires, lors du sommet de cet automne à Kazan, figure : l’Algérie (Afrique du Nord), le Nigeria (Afrique occidentale) et l’Ouganda (Afrique orientale).

En comptant l’Afrique du Sud, un des fondateurs des BRICS, le continent africain est bien représenté.

La réalisation de la grande muraille verte, et de nombreux autres projets, marqueront dans les toutes prochaines années, le renouveau du continent africain, en son ensemble.

Pourquoi ne pas y envisager une expatriation heureuse ? Chiche ?

« La société ne vit et n’agit que par les individus.
Chacun porte une partie de la société sur ses épaules.
Personne n’est déchargé de sa part de responsabilité par les autres.
Et personne ne peut trouver une issue sûre pour lui-même
si la société est en train de s’effondrer »
(Ludwig von Mises)

Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.

POUR ALLER PLUS LOIN ET AGIR

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Mots clés : Désert, GIEC, Sécheresse

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