Introduction :

Chers lecteurs, nous vivons une époque formidable ☺. En effet, depuis l’épisode « Corona manipulus », nous sommes à même de voir et de comprendre ce qui se passe réellement, au niveau mondial, pour ce qui est du projet de société des mondialistes apatrides.

Faut-il, pour cela, avoir le courage de remettre en cause nos « certitudes » et notre « confort », façonnés par des décennies de manipulations. L’humanité, dans son ensemble, est victime du « syndrome de la grenouille ». Le sachant, il est plus facile de prendre conscience de l’Être que nous sommes vraiment et de nos réels pouvoirs, afin d’agir pour notre bien et celui de l’humanité. C’est l’ambition de mes différents écrits, de vous y aider.

 

Les dessous d’une inflation ruineuse :

Notre cher institut national de la statistique et des études économiques, plus connu par son acronyme INSEE, nous donne la définition suivante de l’inflation :

  • « L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.). L’indice des prix à la consommation (IPC) est utilisé pour évaluer l’inflation. Cette mesure est partielle étant donné que l’inflation couvre un champ plus large que celui de la seule consommation des ménages ».

La banque centrale européenne (BCE) est plus sobre :

  • « Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie».

Chacun de nous sait, par expérience, que lorsque l’inflation progresse, pour un même billet de banque donné au commerçant, nous en avons moins dans notre panier. La banque de France se montre optimiste dans ses récentes projections d’inflation, d’ici 2025 :

  • « Nos projections de croissance et d’inflation pour l’économie française à l’horizon 2025 confirment dans l’ensemble celles que nous avons publiées en mars. Globalement, l’économie française réussirait à sortir progressivement de l’inflation sans récession, même si le ralentissement économique est marqué ».

Depuis longtemps, j’ai mis en garde les abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert », des suites financières et monétaires de la défaite des troupes Otano-kiéviennes et du prochain sommet des BRICS à Johannesburg. Je confirme mon anticipation relative à l’inflation : elle va continuer de progresser et même, fortement.

Dans mon billet du 11 février 2022, je vous ai expliqué pourquoi notre politique d’émission d’obligations indexées sur l’inflation (française et européenne) était une bombe à retardement, particulièrement ruineuse pour nos finances.

Dans celui du 1er mai 2023, je vous relatais le fait que l’agence de notation FITCH avait dégradé la note de la France, notamment pour cette raison.

Ce sont maintenant les députés qui prennent conscience de ces risques. La commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, vient de rendre public un rapport sur ce sujet des obligations indexées sur l’inflation. Lisez attentivement ces extraits du rapport. Ils sont éclairants :

  • « 414 %. C’est la hausse en 2022 du coût pour l’État et donc pour le contribuable de la dette indexée sur l’inflation […] Nous parlons ici d’une hausse de 12,5 milliards d’euros par rapport à 2021, soit un montant net supérieur, par exemple, au budget de la justice, qui est de 10,7 milliards d’euros en 2022. Autrement dit, les OAT indexées comptent pour deux tiers dans la hausse totale du budget de l’État entre 2021 et 2022, qui s’est établi à près de 19 milliards d’euros hors remboursements et dégrèvements ».
  • « Les bénéfices de la dette indexée sont demeurés relativement théoriques ou sont en tout cas difficilement quantifiables. En revanche, nous voyons aujourd’hui à quel point les risques identifiés dès l’origine sont, eux, avérés ».
  • « Une première alerte avait été donnée en 2008. Sous l’effet d’une inflation de 2,8 %, supérieure aux prévisions, la provision budgétaire représentative du coût des OAT indexées avait été multipliée par 2,5 par rapport à 2007».
  • « Entre 2008 et 2022, l’encours total de dette indexée a presque été doublé en valeur, s’élevant aujourd’hui à 262 milliards d’euros. Les mesures à même de prévenir le risque constaté en 2008 n’ont donc pas été prises. Avec un tel encours de dette indexée, une variation durable d’un seul point d’inflation à la hausse entraîne un surcoût annuel de plus de 2,5 milliards d’euros. Pire encore, l’encours de dette indexée continuant à progresser sous l’effet conjugué de l’inflation et des nouvelles émissions, la sensibilité de la charge de la dette à l’inflation continue de s’accroître ».
  • « Le choc d’inflation actuel a révélé des failles dans la structure de la dette de l’État. En premier lieu, la part largement majoritaire d’OAT indexées sur l’inflation européenne (presque 70 %) expose nos finances publiques au risque d’un choc asymétrique en plus du simple choc inflationniste. En 2022, l’inflation a été plus forte en zone euro qu’en France : 9,2 % en zone euro contre 6 % en France pour les indices de référence du mois de décembre 2022. C’est d’ailleurs toujours le cas en 2023».

Point n’est besoin d’être un « économiste de plateau télé » pour comprendre qu’une obligation dont la rémunération du prêteur est indexée sur l’inflation…coûte plus cher à celui qui l’émet. Cela d’autant plus que les taux qui étaient il y a encore quelques mois, à zéro, voire négatifs, ne peuvent que monter !!!

Ce cher Alex ANDRIN tenait absolument à enrichir ce billet de ses réflexions. C’est avec plaisir que je vous laisse en sa compagnie, tellement je le sens inspiré par le sujet :

L’inflation est un mal qui tue notre épargne.
Ne croyez surtout pas que celle-ci s’éloigne.
Il est encore temps de vous débancariser.
Avant que « Les Picsous » vous aient dévalisés.
Si vous ne faites rien, vous courez à la ruine.
Car ils sont plus malins qu’on ne l’imagine.
Tout ira mieux demain, c’est l’Insee qui l’écrit.
Si vous y croyez, vous risquez d’être surpris.
Tous ces chiffres-là, sont savamment présentés,
Ce n’est pas pour autant, qu’ils sont la vérité.
Gardez l’esprit critique et surtout du bon sens,
C’est aussi efficace, que toutes les connaissances.

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.