Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Données médicales et sécurité.

Comme vous le savez, la France, grâce à notre cher président, est en cours de transformation en une république deux, point, zéro (2.0). Nous ne sommes d’ailleurs plus une république. Nous vivons dans une royauté, celle du « Roi data ».

En bon français, cela signifie que nous sommes de plus en plus « transformés » en une suite de 1 et de 0, ce qui permet de nous classer, de nous trier, de nous utiliser, voire, de nous éliminer plus facilement si « le système » n’a plus besoin de nous.

Dans le meilleur des cas, cela pose quelques difficultés à une personne qui a un nom plus grand que le nombre de cases prévues dans un formulaire. Dans le pire des cas, c’est l’utilisation de nos données personnelles par des sociétés commerciales, qui plus est, étrangères. Elles ont la libre disposition, gratuitement, de renseignements qui leur permettent d’exercer à notre encontre, une concurrence totalement biaisée.

Prenons le cas des données concernant notre santé. Quoi de plus personnel que ce type de données ? Oui, mais, il y a cette soif de « modernité ». Il faut « être de son temps » et vivre avec « la tech » !!! Le résultat est… « Mon espace santé ». Comment, vous ne connaissez pas ? C’est une longue histoire qui commence avec la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une république numérique. Elle a pour ambition, de :

  • Libérer l’innovation en faisant circuler les informations et les savoirs, pour armer la France face aux enjeux globaux de l’économie de la donnée.
  • Créer un cadre de confiance clair, garant de droits des utilisateurs et protecteur des données personnelles.
  • Construire une République numérique ouverte et inclusive, pour que les opportunités liées à la transition numérique profitent au plus grand nombre.

Coucou, bonjour les amis ☺. C’est Madri .

Juste quatre mots : ce sont des blablas. Je vous laisse. À bientôt.

Puis, pour être certain que nous avons bien compris qu’il faut aller résolument vers la « e-santé » … le 18 septembre 2018, un document de 52 pages nous « vend » notre futur espace numérique personnel de santé, afin d’avoir la garantie… oui oui, la ga ran tie, tenez-vous bien : « de l’accès à un médecin en proximité dans la journée en cas de nécessité et la possibilité pour chaque français d’avoir un médecin traitant » !!!

Puis le 17 avril 2019, c’est la présentation en ligne du dossier médical partagé (DMP) : « un carnet de santé numérique personnel, sécurisé, accessible sur internet », qui est gratuit et non obligatoire (retenez-le).

Le 29 avril 2021, c’est le ministre (Olivier V. comme « vaccin ») en personne, qui nous précise  : « Pour éviter que des données très sensibles, très personnelles, nos données de santé, soient gérées par les GAFAM, il faut que l’État se porte garant de la sécurité et de l’éthique du numérique en santé ».

Re coucou, bonjour les amis ☺. C’est encore Madri .

Juste cinq mots : ce sont toujours des blablas.

Je vous rappelle qu’ Hubert, dans son billet du 24 février 2021, vous informait du vol de 491 840 dossiers de données hospitalières… celles qui alimentent « votre DMP ». Le 1er juillet 2021, bis repetita placent, avec les liens « incestueux » entre Doctolib et Google. Je vous laisse, voilà Hubert qui revient.

Chers lecteurs, vous avez quelques doutes sur la sécurité des données médicales vous concernant? Ceux qui sont présentes sur votre DMP ? Je vous rappelle qu’il n’est pas obligatoire.

À partir du 1er janvier 2022, les DMP existants seront basculés sur « Mon espace santé » autrement dit, ils seront en ligne. Ces nouveaux comptes seront automatiquement créés pour tous les Français qui ne pourront le refuser que dans un délai de 6 semaines après la notification par mail et/ou courrier de l’ouverture de leur compte.

« Dépêchez-vous d’agir avant qu’il ne soit trop tard pour le regretter »

(Fridtjof NANSEN)

Chers lecteurs, technophiles ou pas, je vous aime et vous salue.