Le projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises, déjà appelé « loi Pacte » continue à faire couler beaucoup d’encre. Je vous relatais le 29 mars 2018 que cette future loi permettrait au gouvernement la privatisation du groupe aéroport de Paris (ADP). (remous à l’assemblée ).

Puis dans mon billet du 16 mars dernier, je vous expliquais comment nous avions failli bénéficier de la transférabilité des contrats d’assurance-vie( encore un raté).

Enfin ce mercredi 10 courant, j’abordais la question de la fin de l’obligation de domiciliation des salaires que demandent les banquiers pour accorder un prêt immobilier (il faut encore attendre).

Aujourd’hui je vais vous entretenir d’un autre aspect de ce projet de loi, celui de donner la possibilité d’employer du personnel dans les magasins après 21 heures, sans recourir au travail de nuit (merci les syndicats).

À noter que le Sénat a rejeté quasi unanimement (191 voix contre 50), l’ensemble du projet de loi, ce qui ne devrait que ralentir le travail parlementaire puisque l’Assemblée nationale est compétente pour voter définitivement ce texte.

Cette future loi va aggraver davantage les conditions de travail des employés des supermarchés qui sont déjà « sinistrés » avec la mise en place du paiement automatisé, supprimant des emplois de caissières. Comme d’habitude nous est « resservi » l’argument des « besoins de la clientèle » ce qui n’est pas prouvé à ce jour.

Et si nous prenions le parti des personnels travaillant dans ces supermarchés en « omettant » d’y aller faire nos courses » ? Oui, je sais, cela s’appelle un boycott. Vous savez bien que je préfère utiliser les mots de notre si belle langue française. Pour autant, je vous ai informé à 5 reprises depuis le 9 janvier 2018 que la mise en œuvre de cette « grève des achats » était souvent efficace quant à ses résultats.

Sachez que le mouvement « Boycott citoyen », qui n’en est pas à son coup d’essai, appelle à « la désobéissance civile » en demandant, du 19 au 21 avril prochain, soit une partie « du pont » de pâques, « à ne plus consommer, à ne pas aller au supermarché, à ne pas retirer d’agent, à ne pas faire de mouvements bancaires, à éteindre leurs lumières et leurs télés. À devenir des consommateurs inexistants pour devenir des citoyens actifs qui formulent clairement leurs choix et leurs envies de changement ».

N’oublions pas que sans nos achats dans leurs linéaires… les « géants « de la distribution n’existent plus. Avis à la population !!!