Attttention aux fausses pistes !!! Si vous saisissez BRI dans votre moteur de recherche préféré…. Vous allez trouver une « foultitude » de liens vous amenant vers la brigade de recherche et d’intervention de la police nationale. Il n’y a pas que la police dans la vie… même celle d’un « gilet jaune » ? ? ?.

Commençons donc par situer la banque des règlements internationaux (BRI) dans le paysage financier mondial. La BRI ou Bank for International Settlements (BIS) pour les anglophones, est souvent appelée la banque des banques centrales. En effet, c’est la BRI qui, via « le comité de Bâle », dicte la politique de gestion financière des banques centrales. Le saviez-vous ? Tout comme la Réserve fédérale américaine (la FED), elle est réellement détenue par des banquiers privés de la « haute finance » dans une totale opacité. Pour ce qui est de la FED, je vous l’ai largement montré dans mes billets du 10 mars puis du 17 mars et du 24 mars 2018. J’aurais prochainement l’occasion de revenir en détail sur cette « banque particulière » qu’est la BRI.

Comme je vous l’expliquais dans mon billet du 2 septembre 2014, le directeur général de la BRI, Jaime CARUANA déclarait déjà à un parterre de banquiers internationaux : « les investisseurs ignorent le risque de resserrement monétaire dans leur quête vorace au rendement ».

Puis dans mon billet du 27 mars 2017, je vous relatais que la BRI s’inquiétait de « l’embonpoint » de la dette mondiale.

Dans celui du 7 avril 2018, je vous faisais part de la question suivante posée à 42 banques centrales, dont la BRI : « Dans le contexte où les banques centrales détiennent de l’or comme actif de réserve dans leurs bilans, la Banque centrale x peut-elle clarifier les principales raisons pour lesquelles elle continue de détenir de l’or en tant qu’actif de réserve ? ».

Voici les réponses : « les réserves d’or peuvent être activées en cas d’urgence. L’or est une réserve d’urgence en cas de crise, d’une éventualité imprévue, d’assurance ». La Banque d’Angleterre précisant même « un coffre de guerre, l’ultime atout à tenir en cas d’urgence ».  

Dans ce contexte général vis-à-vis de l’or physique, je vous rappelle que dans le cadre de la mise en place des accords de Bâle III , l’or est depuis le 29 mars 2019 traité comme du cash en termes de valeur, dans le bilan des institutions financières. L’or a maintenant pleinement sa place dans les bilans en matière de liquidité. À compter de cette date, l’or que possèdent les banques devient un équivalent au cash et sera donc désormais considéré sans risque.

Depuis les accords de Bretton Woods, c’est la première fois que le métal jaune est traité comme une monnaie et on plus comme « une relique barbare ».

Êtes-vous toujours réfractaires à mes conseils d’inclure de l’or physique dans votre patrimoine, alors que son cours est encore accessible ?