Souvenez-vous, c’était dans mon billet du 6 août 2016 titré « Nous pouvons changer les choses ». Dans celui-ci, je vous relatais l’histoire de ce militant écologiste grenoblois, Raymond AVRILLIER qui avait entamé un bras de fer avec le ministre de l’Économie de l’époque… un certain Emmanuel MACRON, pour obtenir une copie de « l’accord secret » que celui-ci avait signé avec les sociétés d’autoroutes.

Las de ne pas obtenir de réponse du ministre, « l’ami Raymond » a alors saisi la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) pour faire respecter la loi par le ministre. Maintenant qu’il est devenu notre « Jupiter 1er », il semblerait qu’il ait gardé cette « mauvaise habitude ». En effet, François ASSELINEAU, président de l’union populaire républicaine (UPR), a instruit un dossier très largement documenté, selon lequel « Manu a pêché » par la non-application de la loi la plus élevée de notre pays, la constitution. En conséquence, il demande l’application de la procédure de destitution du président. À ce jour, seul Franck MARLIN, député du parti « les républicains » de l’Essonne, soutient cette initiative.

Aujourd’hui, « gars Françoué » il est dans la même situation que « gars Raymond » en 2016. C’est la luuu te finaaa le… pardonnez-moi. Je me suis trompé d’expression ou de chanson… l’âge peut-être. Sort de moi, Alzheimer !!!

C’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Voilà… L’ordre est rétabli… sans avoir eu recours aux grenades lacrymogènes ou aux LBD ? ? ?.

Figurez-vous qu’en septembre 2017, une partie de ce rapport secret a fuité au profit d’un journaliste de notre chaine nationale de télévision France 2.

Mieux. Le 13 janvier 2019, Médiapart publie le fameux rapport secret dans son entier. Celui que réclame » toujours en application de la loi, notre » écolo grenoblois » depuis 2015.

Enfin… le 18 mars 2019, les 9è et 10è chambres du Conseil d’État réunies ordonnent la communication de l’accord secret au « demandeur Raymond ». Celui-ci, dès le 19 mars, a écrit au ministre des finances actuel, Bruno Le Maire, pour qu’il exécute la décision du Conseil d’État. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, n’est-ce pas, cher Jean de La Fontaine ?

Le curieux que je suis s’interroge : l’affaire de « la destitution présidentielle » vat-elle aboutir plus rapidement que celle du « dossier secret » ???