Énergies : le pétrole se meurt… Vive le soleil

11 Juil, 2019 | 0 commentaires

Connaissez-vous chers lecteurs, l’école polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ)? Rassurez-vous, avant de lire cet article de l’excellent site Positivr, moi non plus. Que nous apprend-il ? Que des scientifiques de l’EPFZ ont mis au point une « essence 100% verte… grâce au soleil ».

Le principe est simple : faire chauffer de l’eau et du dioxyde de carbone (CO2) dans « un réacteur », grâce aux rayons du soleil. Il en ressort… un carburant liquide capable de faire rouler tous les moteurs alimentés actuellement par les produits pétroliers. Avantage de taille : les rejets de la combustion ne sont constitués que de CO2 !!!

Le professeur Alde Steinfeld de l’EPFZ déclare fièrement : «Nos résultats prouvent que le système est utilisable à plus grande échelle et même à échelle industrielle ».

Ce n’est pas une utopie. Depuis le 13 juin 2019, une centrale pilote est en fonction à Madrid (Viva España ? ? ?) et le groupe pétrolier italien ENI va investir 20 à 30 millions pour construire une centrale opérationnelle d’ici 2025, qui sera capable de produire 10 millions de litres de carburant annuellement. Ne pensez-vous pas que voilà une bonne occasion d’investir une partie de vos liquidités dans des actions de cette société?

Les recherches continuent pour améliorer le rendement du « réacteur » pour passer de 6% aujourd’hui à 20 voire 25% avec un coût actuel 2 fois plus cher qu’un carburant pétrolier.

Voilà beaucoup d’éléments positifs pour le monde de demain, mais n’oublions pas qu’il faudra d’ici là… « purger » le monde financier des montagnes de dettes qui ne cessent de s’accumuler. Autant s’y préparer, car c’est inéluctable.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Histoire (belge) d’un avion de combat américain

Histoire (belge) d’un avion de combat américain

L’évolution de la défense européenne jusqu’à l’adoption de la Boussole stratégique après l’invasion de l’Ukraine, censée renforcer l’autonomie militaire de l’UE. Il illustre ensuite les contradictions de cette ambition avec le cas belge, qui, après l’achat de F-35 américains, se heurte à l’insuffisance de son espace aérien pour les utiliser pleinement. L’exemple souligne le décalage entre décisions politiques, coopération européenne et réalités géographiques.

Si nous reparlions des espèces ?

Si nous reparlions des espèces ?

Notion de « quasi stabilité » du nombre de distributeurs de billets avancée par la Banque de France, soulignant une baisse de plus de 6 % entre 2020 et 2024. Il rappelle l’importance persistante de l’argent liquide, confirmée par les enquêtes et recommandations récentes de la Banque centrale européenne. Dans un contexte de préparation aux crises, plusieurs pays européens inscrivent désormais le paiement en espèces…

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

SOCIAL