La hauteur n’attend pas le nombre des années.

9 Mar, 2022 | 0 commentaires

Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

µ Pour faire suite aux sabots, à l’honneur la semaine dernière avec la bourrée, nous allons prendre un peu de hauteur avec… les célèbres échasses landaises.

Il y a quelques centaines d’années, les Landes ne se présentaient pas comme elles sont actuellement.
On y trouvait de grandes étendues plates avec de hautes broussailles et des marais. Pour pouvoir mieux surveiller leurs troupeaux, les bergers étaient obligés de monter sur de « longs bois » (environ 1,40 m à 1,50 m du sol) que l’on appelait en patois les « escasses ».

Pour se tenir sur ces échasses leurs pieds étaient attachés par des sangles de cuir et pour se protéger des frottements ils avaient des guêtres (garnaches, en patois) qu’ils tricotaient eux-mêmes tout en gardant leurs moutons. Ils portaient une veste en peau de mouton qu’ ils faisaient eux-mêmes et qu’ils gardaient invariablement été comme hiver, ainsi qu’un béret noir qui complétait leur tenue.

La musique traditionnelle landaise est interprétée avec un ou des accordéons diatoniques (comme pour la bourrée), la Boha qui est une forme de cornemuse typique de Gascogne, la vielle à roue, toujours présente et le violon, lui aussi présent dans de multiples régions.

La particularité du folklore gascon est d’être souvent dansé… perché sur ces fameuses échasses, ce qui n’empêche pas les danseuses et danseurs d’évoluer dans un rythme, souvent endiablé. Commençons avec « la polka des bâtons » interprétée par les danseurs du groupe folklorique landais de saint Vincent de Tyrosse. C’est parti pour 2 minutes et 39 secondes… haut perché☺.

Continuons avec le groupe « Lous Cadetouns » de Soustons des Landes qui nous offrent 6 minutes et 46 secondes pendant lesquelles vous allez voir les danseurs s’équiper puis se lever et… une danseuse monter à près de quatre mètres de hauteur !!!

Je vous propose maintenant un condensé, en 6 minutes chrono, de 300 ans d’histoire des Landes de Gascogne.

C’est en nous replongeant dans nos racines que nous prenons conscience de qui nous sommes vraiment. Puissent nos « rendez-vous musicaux » du mercredi, vous aider à ressentir la joie de votre héritage le plus authentique.

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

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