Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

 Bien que ce soit Denis DIDEROT en personne, qui dit dans son encyclopédie : « Il y a une danse qu’on nomme la bourrée, elle est gaie et on croit qu’elle nous vient d’Auvergne »… rien n’est moins sûr.

Cette danse rustique qui se pratiquait, en fait, dans tous les cantons du royaume, y compris en Navarre, en Bretagne et au Pays basque, est l’une des plus anciennes qui soit connue et ses racines n’ont, en effet, jamais pu être déterminées précisément. Elle remonterait au Moyen Âge, et d’après certains chercheurs cette danse nous serait venue d’Espagne, en passant par l’Auvergne.

On distingue deux sortes de bourrées :

  • La bourrée à deux temps : principale danse de Basse-Auvergne jusqu’au milieu du XIXe siècle, cette bourrée est encore pratiquée en Bourbonnais, Limousin, Nivernais, Charolais et en Bas-Berry.
  • La bourrée à trois temps aussi appelée « montagnarde » ou « auvergnate » se retrouve en Haute-Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Morvan et Haut-Berry.

Les instruments qui accompagnaient traditionnellement la bourrée sont l’accordéon (diatonique ou chromatique), la cabrette (de la famille des cornemuses), la vielle à roue instrument à cordes frottées) ou le violon. Cependant, les musiques traditionnelles ont depuis toujours été des musiques de leur temps qui ont répondu aux besoins du moment : on peut faire danser à la voix, avec un harmonica, au saxophone, au fifre, à la clarinette ainsi qu’à la guitare électrique.

Commençons avec « la bourrée du coucou » et la « polka en voiture » interprétées par le groupe folklorique de Saint Sornin Lavolps. C’est parti pour 3 minutes et 31 secondes de danse… pour certains, avec les sabots !!!

Restons avec nos sabots pour admirer la performance des danseurs qui pratiquent « la sabotière » aussi appelée « la danse du sabot ». Tout d’abord avec le groupe d’hommes « Chicagolia » en 48 secondes chrono…. Suivi de cinq danseuses et un danseur « La mandragore ». Ce sont 2 minutes et 42 secondes d’exhibition avec quelques ratés, mais le plancher glissant ne leur facilite pas l’exercice. Les voici… cette fois à sept et en extérieur pendant 1 minute et 13 secondes. BRAVO !!!

Quel bonheur d’entendre ces musiques et de voir ces danseurs qui perpétuent les traditions de notre beau pays en nous ramenant vers nos racines authentiques.

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.