LE MOMENT DÉTENTE DE LA SEMAINE
Comme vous le savez, du 6 au 11 courant, au grand palais, à Paris, c’est tenu le sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle. Cela a été l’occasion, pour le mari de Brigitte, de déclarer solennellement :
- « Nous avons besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l’intelligence artificielle ».
Nous nous connaissons depuis suffisamment longtemps pour que je vous fasse quelques confidences sur l’une de mes nombreuses vies. À la suite de ma formation scolaire en électromécanique, j’ai commencé ma carrière professionnelle comme dépanneur en téléphonie.
C’était l’époque des standards téléphoniques à fiches et, pour la partie technique, les autocommutateurs avec leurs centaines de relais mécaniques.
J’intervenais régulièrement pour m’assurer de leurs bons fonctionnements, nécessaire à l’établissement du contact entre les différents abonnés au téléphone.
Depuis, les relais mécaniques ont été remplacés par des dispositifs électroniques de plus en plus sophistiqués. Les « demoiselles du téléphone » ont été remplacées par des logiciels, maintenant optimisés avec des programmes d’intelligence artificielle.
Pour tenter d’humaniser cette technologie, la synthèse vocale tente, aujourd’hui, de remplacer les opératrices de l’époque.
Les plus anciens d’entre nous se souviennent avec délice de notre Fernand national et de ses truculentes apparitions en scène. J’évoque, bien sûr, Fernand RAYNAUD. Né le 19 mai 1926 à Clermont-Ferrand, c’est un des humoristes le plus populaire dans les années cinquante et soixante.
Il monte à Paris, alors qu’il a dix-sept ans et se lance dans ses premiers spectacles qu’il joue dans des cabarets. Il triomphe au Théâtre des Variétés où il tient l’affiche pendant dix-huit mois. Il enchaîne les tournées en France et dans le reste du monde.
On le retrouve également acteur de cinéma dans une vingtaine de films, sans grand succès. Il revient alors à son premier amour, le théâtre. En 1962, il produit « Le bourgeois gentilhomme » de Molière, où il interprète Monsieur Jourdain. Un an plus tard, il joue Sganarelle dans « Don Juan », toujours de Molière.
En 1970, il propose un numéro pour le moins original, intitulé « Une heure sans paroles ». Dans ce spectacle, « l’ami Fernand » ne dit pas un mot et mime durant toute la représentation. Il rencontre un grand succès.
Le 28 septembre 1973, il se rend à Clermont-Ferrand pour un gala au profit d’ouvriers. Alors qu’il conduit sa voiture à vive allure, celle-ci se déporte dans un virage, heurte une voiture puis un camion avant de percuter… le mur d’un cimetière !!! Il meurt sur le coup. Monsieur Fernand aura eu le sens du comique jusqu’au bout !
Je vous propose aujourd’hui son célébrissime « 22 à Asnières », où il interprète, avec beaucoup de réalisme, la demoiselle du téléphone.
« L’humour est le plus court chemin d’un homme à un autre ».
(Georges Wolinski )
Chers lecteurs, puisse ce moment de détente, être le prélude à une fin de semaine agréable.
Je vous aime et vous salue.
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