Cachez cette corruption que je ne saurais voir !

13 Fév, 2025 | 0 commentaires

INTRODUCTION

Notre monde occidental se meurt et nous ne le voyons pas. Face aux manipulations et à la censure institutionnelles, une information fiable et une juste analyse sont des sources de résilience.
L’objectif de ce blog, qui traite de « l’écume des choses », est de vous aider à comprendre les véritables règles du jeu de nos « démocraties ». Celles qui nous sont si soigneusement cachées.

 

 « L’individu est handicapé de se retrouver face à une conspiration
si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe »
(John Edgar Hoover)

CE QUI FAISAIT LA GRANDEUR DE LA FRANCE SE DISSOUT DANS L’INDIFFÉRENCE

Qui ne connait, au moins de noms, le mouvement « Transparency International » ? Dans l’époque actuelle, sa vision peut paraitre utopique :

  • « Un monde dans lequel les États, les entreprises, la société civile et les individus dans leur quotidien seraient épargnés par la corruption sous toutes ses formes ».

Fondée en 1995, la section française est l’une des plus anciennes. Depuis cette même année, Transparency International publie, annuellement, son Indice de perception de la Corruption (IPC).

Il mesure la corruption dans plus de 180 pays et territoires du monde entier. En 30 ans, l’IPC s’est imposé comme l’indicateur mondial de référence de la corruption dans le monde.

Le croirez-vous, en 2022, la France était classée vingt et unième sur cent quatre-vingts pays. En 2023, elle gagnait une place, mais :

  • « Cette progression est toutefois à relativiser dans la mesure où sa note (71) est moins bonne que celle reçue l’an dernier (72). La France n’a progressé que grâce à l’affaiblissement des autres pays du peloton de tête du classement.
  • La France paie notamment le manque d’exemplarité du pouvoir exécutif, l’absence de politique publique de lutte contre la corruption, le manque d’indépendance de l’autorité judiciaire et la faiblesse des moyens consacrés à la délinquance économique et financière, conséquence de la réforme de la police judiciaire ».

Une réforme de la police judiciaire qui se traduit par une sérieuse réprimande de Transparency International ? C’est curieux, non ? Hélas, pas du tout. Les fidèles lecteurs de mes écrits, se souviennent, sans doute, que dans mon billet du 11 juin 2023. Je dénonçais :

  • « La loi n° 2023-22 du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI), pour laquelle le gouvernement avait engagé la procédure accélérée, a été votée en un temps record et dans le quasi-silence des médias ».

Je pointais particulièrement la modification du code de la sécurité intérieure, qui voyait l’ajout de l’article L 742-2-1. Celui-ci permet :

  • « Lorsque surviennent des événements de nature à entraîner un danger grave et imminent pour la sécurité, l’ordre ou la santé publics, la préservation de l’environnement, l’approvisionnement en biens de première nécessité ou la satisfaction des besoins prioritaires de la population »…

De donner tous les pouvoirs aux préfets (représentants du pouvoir politique), au détriment du pouvoir judiciaire, auxquels sont soumis : la police et particulièrement les officiers de police judiciaire 😡🤬.

Beaucoup plus grave que l’observation de Transparency International, cette règlementation est un signe de plus, montrant que le mari de Brigitte entend avoir les forces de police à ses ordres.

Une police armée… avec des munitions de guerre !!! Je confirme, hélas, mon pronostic de future guerre civile dans notre pays. C’est ce qu’annonçait, d’une manière plus « polissée », Gérard COLLOMB, alors ministre de l’intérieur démissionnaire :

  • « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que, demain, on vive face à face ».

Revenons au classement de Transparency International de 2024. La France, avec une note de 67, a reculé de quatre places, par rapport à 2023 😰.

En juillet dernier, l’Union européenne a publié un rapport mesurant les attitudes des citoyens de l’Union européenne, à l’égard de la corruption dans les pays de l’union.

En France, en 2024, une majorité des personnes interrogées disent penser que la corruption est un problème répandu dans la sphère politique. L’infographie de Statista est sans appel 😥😥😥 :

Un exemple récent, parmi tant d’autres :

  • Stéphane HAUSSOULIER, président du conseil départemental de la Somme, a été condamné par le tribunal de Beauvais, mardi 3 décembre, à trois ans de prison avec sursis, 30.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité.
  • Entre juin 2016 et décembre 2023, ce dernier est accusé d’avoir détourné la somme de 370.000 euros. Il a également demandé le remboursement, en double ou parfois triple, de 173 notes de frais, mais aussi employé plusieurs cartes bleues des collectivités pour des achats personnels.
  • Le prévenu aura néanmoins le droit de conserver ses fonctions de président du conseil départemental de la Somme s’il fait appel ».

Allez… un petit dernier, pour la route :

  • « La ministre Aurore Bergé visée par une enquête pour “faux témoignage” en commission d’enquête parlementaire.
  • Elle avait récusé en avril dernier tout lien avec une lobbyiste, mais un livre-enquête avait ensuite dénoncé en septembre un “pacte de non-agression” entre l’ex-ministre des Familles et la déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches ».

Soyons bien conscient de notre responsabilité d’électeur et de citoyen, qui laissons ce genre de chose, perdurer et même s’amplifier.

À force de laisser en place un monde politique de moins en moins irréprochable, démocratiquement, nous laissons la place à des mouvements protestataires de plus en plus violents.

« Il n’est rien qui ne s’arrange par la pratique du non-agir »
(Lao TSEU)

Chers lecteurs, prenez soin de vous et de notre pays. Je vous aime et vous salue.

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Mots clés : Corruption

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