ÊTRE BIEN INFORMÉ DEVIENT INDISPENSABLE
La réélection pour six années, de Vladimir POUTINE, dès le premier tour, comme président de la Fédération de Russie, a été actée dimanche dernier. Elle a été confortable, avec 87,28 % des suffrages et un taux de participation de 73,33 %. Lors de l’élection de 2018, il avait obtenu 77,53 % des suffrages, alors qu’il était crédité en 2012, de 64,35 %. Rien d’étonnant pour l’observateur attentif de la perception qu’ont les Russes, de leur dirigeant.
Voici l’évolution de l’approbation de Vladimir POUTINE, que font les Russes… depuis 1999, c’est-à-dire, le début de sa présidence du gouvernement de la Russie. L’étude est réalisée par Levada Anatycal Center, un organisme de recherche non gouvernemental russe. Le taux de satisfaction le plus bas, en plus de vingt-deux années, est de 59%, le plus élevé étant de 89% !!!
Argument classique des russophobes : « Évidemment, une étude d’opinion, publiée par un organisme russe, c’est naturellement truqué ». Le très complotiste journal Le Monde, reconnait à cet institut indépendant, une certaine crédibilité. Il relève qu’il a même été inscrit sur la liste des « agents de l’étranger » (de la fédération de Russie).
Cela va de soi, contrairement à l’élection présidentielle américaine de 2020, « la plus sûre du siècle », la prestituée occidentale, affirme que le résultat « Poutinesque » n’a été acquis que grâce à de multiples fraudes et n’a pas de valeur. Vous avez dit : deux poids, deux mesures ?
N’est-il pas le temps de reprendre nos esprits et, simplement, nous poser honnêtement la question : ne suis-je pas, à l’insu de mon plein gré, tout simplement, manipulé ? N’est-il pas temps de chausser d’autres lunettes, que celles si aimablement fournies pas les médias de grand chemin ?
La Russie, les Russes, POUTINE… pourquoi nous laissons-nous entrainer par tant de rejet : primaire, secondaire… et plus, si affinité ?
Comme la plupart d’entre nous, vous avez déjà entendu, voire, a déjà cité, ce proverbe bien français : « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». Alors, pourquoi la plupart d’entre nous continuent-ils à refuser de voir et d’entendre ?
Mon propos n’est pas de faire ici de l’anti-américanisme. Il n’est pas non plus de faire du prosélytisme Russo poutinien. À travers mes différents écrits, je cherche simplement à éviter de « simplifier » et réduire les choses. Dans ce monde, rien n’est simple. Rien n’est totalement noir, ou blanc. Dans l’univers, tout est en nuances, pourquoi en serait-il différemment en politique ?
Je répète inlassablement : « Ne croyez pas un seul mot de ce que j’écris, vérifiez-le ». C’est pourquoi je mets à votre disposition les liens vers mes sources, afin que vous puissiez avoir, éventuellement, des analyses différentes des miennes.
Alors que les vidéos prolifèrent allégrement sur un nombre de chaines qui ne cessent d’augmenter, mon parti-pris est de n’en faire que rarement. La raison en est simple. Nous sommes passifs devant un écran, quelle qu’en soit la dimension.
De plus, l’image animée renforce l’émotion… au détriment de la réflexion. À mon sens, une autre limite : le manque de sources des propos et des analyses développées. Si parfois elles sont citées, sous la vidéo, y accéder casse le rythme du visionnage. Revenir sur un point que l’on souhaite se remémorer pour affiner son raisonnement… relève de l’exploit, ce qui fait rapidement abandonner la recherche.
Il m’apparait que l’écrit n’a pas ces limites. En plus, « les écrits restent ». Ils ont aussi l’immense avantage de nécessiter l’implication du lecteur. Celui-ci n’est plus passif. Le fait de lire, relire, revenir quelques phrases en arrière, découle d’une participation, d’un engagement personnel.
De plus, peut-être le faites-vous aussi… je souligne et annote pratiquement tout ce que je lis. Cela me permet de retrouver facilement, des points que je souhaite intégrer dans mon raisonnement.
Un fait récent, survenu au parc animalier de Mehlmeisel en Allemagne, illustre parfaitement le degré de soumission à la pensée unique d’aujourd’hui.
En 2017, est arrivé au parc, un sanglier un peu spécial, puisqu’il pesait trois fois plus que ses congénères européens. La raison en est son origine russe, c’est pourquoi il avait été baptisé « Poutine ».
Lors de l’animation faite quotidiennement dans le parc, les animaux sont appelés par leur petit nom. Les responsables du parc ont considéré qu’ils ne pouvaient plus prononcer le nom de Poutine, devant les visiteurs… surtout les Ukrainiens.
Il a dons été rebaptisé « Eberhofer », du nom du personnage principal d’une série de romans policiers, très populaires en Bavière. L’histoire ne dit pas comment Poutine a pris la chose. Pas « Vlad »… le sanglier !!!
« La perversion de la cité commence par la fraude des mots »
(Platon)
Chers lecteurs, prenez le temps de bien vous informer. Je vous aime et vous salue.
0 commentaires