La certification, selon Boeing

22 Jan, 2024 | 0 commentaires

INTRODUCTION 

Notre quotidien se déroule, avec ses hauts et ses bas. Notre monde s’écroule, beaucoup ne le voient pas.
Prenons du recul et une fois tout cela compris, s’ouvre pour chacun de nous, une nouvelle vie.
Retrouvons l’Être que nous sommes vraiment. Ici et maintenant, vivons-le pleinement.
Rayonnons notre puissance d’amour, elle est inépuisable.

« Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais »
(Proverbe Soufi)

JE CERTIFIE, TU CERTIFIES, IL CERTIFIE… MAL !!!

Comme nous l’indique L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), « L’aviation est un moyen de transport sûr, parce que les avions sont certifiés avant de pouvoir voler ». Et de nous préciser :

  • « La certification est une évaluation indépendante. Elle consiste à vérifier la conformité technique d’un matériel aux exigences réglementaires de sécurité qui ont été développées grâce à l’expérience acquise au cours des décennies passées. L’objectif est de garantir aux passagers que l’appareil qui les transporte a démontré ses capacités à le faire en toute sécurité.» .

Voilà de quoi être pleinement rassuré ! Et aux États-Unis d’Amérique, comment cela se passe-t-il ? C’est la Federal aviation administration(FAA) qui est compétente, que dis-je qu’écris-je ? Hautement compétente :

  • « Notre mission continue est de fournir le système aérospatial le plus sûr et le plus efficace au monde ».

Et pourtant an an…le vendredi 5 janvier dernier, un Boeing 737 Max 9 de la compagnie Alaska Airlines, effectuant un vol Portland-Ontario… a « perdu » une partie de son fuselage, vingt minutes après son décollage.

La police de cette ville étant particulièrement efficace, ce panneau de porte fuyard a rapidement été retrouvé… dans un jardin de Portland ! C’est autant heureux que miraculeux, aucun des 171 passagers et des 6 membres d’équipage n’a été blessé.

Cette affaire de « porte volante » prend tout son intérêt, quand nous apprenons que la FAA est très en colère après Boeing :

  • Le 11 janvier : « Cet incident n’aurait jamais dû se produire et ne peut se reproduire. La sécurité du public volant, et non la vitesse, déterminera le calendrier de remise en service du Boeing 737-9 MAX ».
  • Mais surtout, le 12 janvier : « Il est temps de réexaminer la délégation d’autorité et d’évaluer les risques de sécurité associés».

Comment ? L’administration fédérale, malgré la liste impressionnante « d’incidents » survenus à cet avion, en est seulement à envisager de retirer au constructeur, sa délégation lui permettant de certifier lui-même ses appareils ?

Les deux précédents crashs de ce type d’appareil en 2018 et 2019, qui ont fait 189 et 157 morts, n’ont donc rien changé ?

Il n’y a pas que les avions qui ont eu des problèmes. Il y a aussi la capsule spatiale « Starliner », dont je vous ai relaté les déboires, le 29 décembre 2019.

Il faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là … on ne paie jamais pour ses fautes ! Comme je l’écrivais le 24 février 2018, Boeing fait partie du complexe militaro-industriel des USA, autrement dit, de l’état profond.

L’année 2024 pourrait bien voir la fin de sa domination, comme je le pronostique dans « mes anticipations pour 2024 » du numéro des « Rendez-vous d’Hubert », mis en ligne hier.

«  La vérité. C’est que les Américains finiront par se faire détester par tout le monde.
Même par leurs alliés les plus inconditionnels.
Tous les trucages qu’imaginent les Américains sont démentis par les événements »
( Charles de Gaulle)

Chers lecteurs, boeingophobes ou boeingophiles, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.

 

POUR ALLER PLUS LOIN ET AGIR

 Vous prenez conscience de la gravité de la situation actuelle et vous aimeriez bien éviter les évènements chaotiques qui se profilent.
Les rendez-vous d’Hubert vous permettent de bénéficier de mon expérience, pour anticiper et exploiter au mieux, l’évolution de la situation.
Véritables guides pratiques, les rendez-vous d’Hubert vous permettent de comprendre ce qui se passe réellement et de prendre les meilleures décisions.

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