Introduction 

Chers lecteurs, je vous rappelle ma ligne éditoriale, inchangée depuis la naissance de ce blog, le 13 avril 2012 :

  • Des analyses, qui s’appuient sur du bon sens et des faits, si dérangeants soient-ils. Je pense que c’est en nommant et en sachant les choses, qu’on peut les comprendre et donc mieux les gérer.
  • Des écrits, dont je vous demande de ne pas croire un seul mot … mais de les vérifier !!! Je vous donne accès à mes sources, afin que vous puissiez forger Votre vérité, la seule qui compte à mes yeux.

Ce premier billet du mois de décembre, de l’an de grâce 2023, inaugure une série consacrée à différents pays, acteurs du véritable changement de monde, en cours. Le format du blog (de 500 à 800 mots pour un temps de lecture, de 3 à 5 minutes) m’amène nécessairement à une analyse succincte.

Les approfondissements, suites et conséquences, positives et négatives, nécessitent plus de temps et de place. Ils seront donc développés, dans les rendez-vous d’Hubert (de 3 000 à 5 000 mots, pour un temps de lecture, de 25 à 45 minutes).

 

Sujet du jour

Quelles sont les origines du conflit ?

Pour avoir une connaissance plus complète de l’Ukraine, je vous invite à lire cette série d’articles, consacrés à la souveraineté de ce pays. De même, les explications de l’historienne Annie LACROIX-RIZ vous seront utiles pour une meilleure compréhension de l’évolution ukrainienne.

Je tiens à préciser que les sources utilisées pour cette partie, sont uniquement Wikipédia, bien que je persiste à écrire que ce média soit totalement partial.

Commençons ce « raccourci historique », avec l’élection présidentielle de 2004 en Ukraine. Deux candidats s’affrontent : Viktor YANUKOVITCH, pro-russe, et Viktor IOUCHTCHENKO, pro-occidental. Des manifestations de protestations font suite à l’élection de YANUKOVITCH. C’est la « révolution Orange », qui est largement encouragée et financée par « l’occident » et principalement les USA.

Fin 2013, des manifestations font suite à la décision du gouvernement, de ne pas signer l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. Février 2014 voit la montée des émeutes dites « Euromaïdan » qui font plus de 80 victimes et provoque la destitution du président YANUKOVITCH.

En réaction, des troupes russes occupent la péninsule russophone de Crimée, à l’est de l’Ukraine. Le 11 mars 2014, le parlement de Crimée déclare l’indépendance de la république de Crimée. Le 16 mars, par référendum, la population demande, majoritairement (96,77%) à être rattachée à la Fédération de Russie. C’est officialisé le 18 mars 2014.

Le paroxysme du mouvement anti-russe en Ukraine est atteint le 2 mai 2014. C’est l’incendie de la Maison des syndicats à Odessa, où se sont réfugiés des manifestants pro-russes. 42 mourront brûlés. Le président pro-occidental Petro POROCHENKO, qui a remplacé YANUKOVITCH, prône un rapprochement avec l’Europe et l’OTAN.

Les deux oblasts de Donetsk et de Louhansk, dans la province du Donbass, à l’est de l’Ukraine, sont historiquement russophones et donc en opposition avec la politique gouvernementale de « dérussification » du pays. S’ensuivent des bombardements kiéviens, de plus en plus fréquents sur ces provinces, ainsi qu’une intervention armée.

Le 5 septembre 2014, un premier accord de Minsk est négocié et signé pour faire cesser la guerre du Donbass. Le 12 février 2015, un nouvel accord de cessez-le-feu est signé à Minsk entre le président de l’Ukraine, Petro POROCHENKO, le prédisent de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE, ainsi que les représentants des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

L’Allemagne et la France sont garants de son exécution. Retenez bien que : « Dans une interview à Die Zeit le 7 décembre 2022, l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel souligne que les Accords de Minsk ont permis de donner du temps à l’Ukraine pour se renforcer militairement24, propos confirmés par François Hollande dans un entretien au Kyiv Independent25 ».

Le 20 mai 2019, l’ancien humoriste, acteur, scénariste, réalisateur et producteur de télévision, Vladimir ZELENSKY, est élu président de l’Ukraine avec 73,2% des voix, face à Petro POROCHENKO. Les accrochages militaires et bombardements kiéviens sur le Donbass continuent et même, s’intensifient.

Le 21 février 2022, lors d’une allocution télévisée, Vladimir POUTINE annonce la reconnaissance de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et Louhansk. Les forces armées russes prennent position dans ces Républiques. Le 24 février 2022, le président russe déclenche l’opération militaire spéciale (OMS) en déployant des forces russes sur le territoire de l’Ukraine. Fin des seules sources « Wikipédièsques » !

Où en est-on ?

Les objectifs de l’OMS qui ont été clairement annoncés au peuple russe et ukrainien : démilitarisation, dénazification de l’Ukraine et pas d’adhésion à l’OTAN, sont en cours de concrétisation. Comme toujours, il faut laisser du temps pour que la vérité soit admise… du bout des lèvres. Notre monde politique et ses serviles médias mentent, pour ce qui est de ce qui se passe réellement au Donbass, depuis 2014.

Nous apprenons maintenant officiellement, qu’en avril 2022, soit 3 mois après le déclenchement de l’OMS, ZELENSKY était prêt à signer un accord avec POUTINE, mais… l’occident, par la voix de Boris JOHNSON, en a décidé autrement.

Le front est stabilisé et la stratégie russe du « chaudron », fonctionne parfaitement pour « dénazifier » l’Ukraine en détruisant une grande partie de l’armée kiévienne. La « contre-offensive » de l’armée Otano-kiévienne n’a pas eu lieu et n’aura pas lieu, comme je l’avais anticipé. Les USA demandent maintenant à ZELENSKI de se mettre en défense afin de ne pas avoir à admettre officiellement la défaite.

Les Ukrainiens, eux, savent que c’est le cas. Cet abandon en rase campagne, de la cause ukrainienne, par l’hégémon américain, se fait malheureusement au prix de pertes humaines effroyables. L’Ukraine, téléguidée par les USA, va avoir beaucoup de mal à négocier directement avec la Russie. De plus, elle commence à faire face à une rébellion interne.

Et pour demain ?

Compte tenu de la politique inchangée de l’état profond US, à l’égard de la Fédération de Russie, c’est-à-dire, son anéantissement, la Russie pourrait bien vouloir étendre son territoire, jusqu’à Odessa, pour sa sécurité, en contrôlant ainsi la mer moire. Les Américains demandent à ZELENSKY de passer à la défensive… d’ici l’espérée réélection de Joe BIDEN, qui à mon sens, n’a aucune chance d’arriver.

L’Ukraine va cesser d’exister en tant que telle. La Pologne revendique historiquement une partie du territoire ukrainien. La défaite ukrainienne est, pour elle, une occasion unique de récupérer la Volhynie et la Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine. La Roumanie lorgne une partie de l’Ukraine, pour les mêmes raisons.

   « L’ennemi n’est pas celui qui te fait face, l’épée à la main.
C’est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos »
(Paulo Coelho)

Chers lecteurs, ukrainophile ou ukrainophobes, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.

 

Pour aller plus loin

Vous souhaitez bénéficier des opportunités présentes lors de toutes les crises. Les rendez-vous d’Hubert vous permettent de comprendre le dessous des cartes, identifier les occasions à saisir et les exploiter à votre profit. Les rendez-vous d’Hubert sont un guide pratique, pour développer votre patrimoine spirituel et matériel.