Introduction :

Chers lecteurs, nous vivons une époque formidable ☺. En effet, depuis l’épisode « Corona manipulus », nous sommes à même de voir et de comprendre ce qui se passe réellement, au niveau mondial, pour ce qui est du projet de société des mondialistes apatrides.

Faut-il, pour cela, avoir le courage de remettre en cause nos « certitudes » et notre « confort », façonnés par des décennies de manipulations. L’humanité, dans son ensemble, est victime du « syndrome de la grenouille ». Le sachant, il est plus facile de prendre conscience de l’Être que nous sommes vraiment et de nos réels pouvoirs, afin d’agir pour notre bien et celui de l’humanité. C’est l’ambition de mes différents écrits, de vous y aider.

 

Le « parler vrai », c’est pour quand ?

Lesquels d’entre nous, ne se souviennent pas de la corvée des « cahiers de vacances » ? Saviez-vous que c’est le quotidien parisien « Le petit journal », qui a inventé les devoirs de vacances ? Dans on numéro du 27 juillet 1907, il lance, sous la forme d’un « Concours entre tous les enfants de France », de véritables « devoirs de vacances », qui correspondent aux différentes classes de l’enseignement primaire.

Les récompenses des meilleurs devoirs sont attractives : « bicyclettes, machines à coudre, appareils photographiques, phonographes, montre, instruments de musique, boîtes de peinture, nécessaires de toilette, articles de papeterie scolaire, jouet scientifique, livrets de caisse d’épargne… ». Bref, c’est un succès jamais démenti depuis.

Je vous propose, en guise de devoirs de vacances, de nous divertir au sujet de la novlangue, qui, en 1907, n’était même pas en germe ! Que de chemin parcouru depuis !

Le très objectif… ou complotiste, c’est à vous de choisir, Wikipédia, nous précise :

  • « La (ou le) novlangue (en anglais Newspeak), ou néoparler ou néoparle dans des traductions récentes, est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman d’anticipation 1984 (publié en 1949).
  • C’est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État. L’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’« idée » même de cette critique.
  • Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l’usage pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon ».

Comment ? Ce n’est pas clair ? Voici la définition du dictionnaire Larousse, brève et précise  :

  • « Langage convenu et rigide destiné à dénaturer la réalité».

Dans mon billet du 22 juin dernier, j’évoquais le bras de fer entre le Conseil général de la Banque de France et ses salariés de l’imprimerie de Chamalières. Les coûts de la construction d’une nouvelle unité de production de billets de banque nécessitaient quelques concessions sur les conditions de travail, de la part des salariés. Dans ces échanges, j’évoquais le large emploi de la novlangue, à l’occasion de cette véritable lutte des classes.

Rebondissement. Dans un communiqué de presse de vendredi dernier 21 courant, la banque de France se félicite des résultats « d’une ultime négociation à haut niveau sur les modalités de mise en œuvre de l’organisation industrielle nécessaire ».

Finalement, les syndicats ont « cédés ». Ne sont-ils pas, réellement là… pour cela ? Cela donne, en novlangue :

  • « L’accord a permis l’arrêt immédiat de la grève menée par certains personnels de l’imprimerie. Il prévoit l’engagement de tous dans la mise en œuvre du plan de compétitivité, et à cette fin plusieurs mesures dont la désignation d’ici septembre d’un ergonome qui s’assurera, accompagné par un groupe paritaire, du traitement préventif de la pénibilité».

Cette véritable commedia dell’arte n’est là, que pour sauver « les apparences sociales ». Le bon choix des mots permet de reléguer les maux au second rang. Il en est de même en politique.

Un jeune inconnu, accessoirement « mari de Brigitte », brigue le mandat de président de la République. Il crée le parti politique « En Marche » qui reprend ses initiales. Son premier mandat lui fait prendre conscience que la « marche » est haute et difficile à monter. Ne pouvant plus « marcher », il s’épuise et chancelle.

Sentant la fin venir et résolu à se lancer dans un second mandat, il acte « son échec » en choisissant un nouveau nom pour son parti politique : « Renaissance ». Pour tenter de renaitre, ne faut-il point être mort ? Jupiter et le Phénix … ce n’est pas la même « histoire » !

Bien curieux pays, que celui dont un important parti politique s’appelle « La France insoumise ». Hélas, la novlangue y a remplacé les idées et les actions.

Et si nous profitions des vacances estivales pour réfléchir sérieusement à ce qu’il est nécessaire de changer ? Nous n’avons que la gouvernance que nous méritons et notre avenir sera ce que nous en ferons, ne pensez-vous pas ?

« Si le cours d’eau change d’itinéraire, le caïman est obligé de le suivre »
(proverbe angolais)

Chers lecteurs, adeptes de la novlangue, ou pas, je vous aime et vous salue.