Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Nous vivons dans un monde « formidable ». À Londres, comme le relate Réseau International, un officier de police de la métropole déclare : « Le taux de détection des viols est désormais si faible à Londres, que vous pouvez aussi bien dire que c’est légal ».

En effet, The Telegraph nous apprend qu’un tiers des victimes abandonnent les poursuites. Et de citer quelques exemples de la manière dont les affaires de viol sont traitées : « des congélateurs contenant des preuves médico-légales vitales sont trop pleins pour se fermer, d’autres tombent en panne […] Une boîte à lunch a été trouvée dans le même réfrigérateur que les échantillons de viol, ce qui a contaminé les preuves ».

Le Daily Mail rapporte même la déclaration d’une officière de police de Londres : « Je ne signalerais pas mon propre viol à la police ».

Nous vivons dans un monde « formidable ». À Paris, des policiers de brigades d’interventions, rompus à la lutte contre la criminalité, sont reconvertis en « cowboys » pour être utilisés dans le but de sécuriser matraquer des manifestants, au demeurant pacifiques. Leur « engagement zélé » suscite même la réprobation de gendarmes déployés sur le même dispositif.

Nous vivons dans un monde « formidable ». Le célébrissime docteur Martin BLACHIER qui revient sur les plateaux de télévision nous déclarer : « à l’époque, on ne savait pas… on en a trop fait ».

Nous vivons dans un monde « formidable ». Dans le « pays des lumières », celui de VOLTAIRE, de La FONTAINE et de Victor HUGO, nous sommes fiers de notre « éducation nationale ». Dans le cadre de « l’éducation à la sexualité », les jeunes enfants et adolescents sont soumis à la connaissance de « la théorie du genre ».

J’arrête là cette peu glorieuse énumération. Ce n’est plus un « laisser-aller généralisé », c’est un effondrement, une faillite sociétale qui nous engloutit chaque jour, un peu plus. Tout fou le camp, chers lecteurs, c’est la faillite de tout !!!

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Dans mon billet du 29 décembre 2019, j’évoque ainsi une « solution » pour garantir l’avenir de nos retraites : «Si les protagonistes français « juste un peu mandatés » pour régler harmonieusement la question épineuse de l’avenir de nos retraites avaient connaissance de ces faits, cela leur donnerait peut-être « des idées ». Ne croyez-vous pas ? ».

À quoi faisais-je donc allusion ? À un pays qui a créé un « Fonds du bien être national »!!! Au 1er décembre 2019, celui-ci était évalué à 111,7 milliards d’euros. À un pays qui est au bord de « l’effondrement de son économie » comme l’a si justement prédit notre cher ministre de l’économie. Vous l’avez reconnu, ce pays, c’est la Russie.

Oui, en 2008, alors que nous étions en pleine crise économique, Vladimir POUTINE crée le Fonds de stabilisation, puis le Fonds de réserve et le Fonds du bien-être national de son pays. Le président de la Cour des comptes de Russie, Alekseï KOUDRINE, affirme que ces fonds : « ont joué un rôle décisif pour sauver l’économie et maintenir les dépenses sociales. Chez nous, les salaires n’ont pas diminué et les retraites ont même doublé au cours de cette période de crise. C’est très important ».

Comme je vous y invitais le 29 octobre 2019, soit quatre mois avant le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » en Ukraine… si nous tendions l’oreille vers l’est ? Je vous citais ces « paroles poutinesques » prononcées lors de la 18e réunion du « Club Valdaï » à Sotchi :

  • « Quelqu’un dans les pays occidentaux est convaincu que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire – la « discrimination inversée » de la majorité en faveur des minorités, ou l’exigence d’abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la différence entre les sexes – qu’il s’agit là, à ses yeux, de jalons du mouvement vers le renouveau social.
  • Maintenant que le monde connait un effondrement structurel, l’importance d’un conservatisme raisonnable comme base de la politique s’est multipliée, précisément parce que les risques et les dangers se multiplient et que la réalité qui nous entoure est fragile ».

Faillite ? Vous avez-dit faillite ? Mais dites-moi de qui ? Dites-moi où ?

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Ne soyons pas sectaires, ouvrons grands nos deux yeux,
Ailleurs que chez nous, existent de belles choses.
Dans d’autres pays, il y a du merveilleux,
Il est temps de s’ouvrir et quitter notre hypnose.
Entre la peur et l’amour, il est temps de choisir,
Afin que le meilleur soit notre devenir.

Soyez forts, résistez. Je vous aime et vous salue.