Introduction
La raison d’être de ces « mercredis musicaux d’Hubert » est de nous habituer à percevoir des vibrations propres à nous élever spirituellement. En effet, tous les grands compositeurs ont dit, à un moment ou un autre, être « habité » lors de leur composition.
La musique produit de nombreux effets dans notre corps alors que, le plus souvent, nous n’en avons pas conscience.
Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.
La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.
Tout ce qui existe sur terre produit du son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes relié « au grand tout ». L’univers est un immense orchestre. Voilà pourquoi, chaque mercredi, j’ai un immense plaisir à partager avec vous les effets bénéfiques de la musique.
Musique du jour
µ Les animaux ne sont pas si souvent mis à l’honneur dans la musique dite « classique ». Voici une exception avec une œuvre entièrement composée en l’honneur… de deux chats. Il s’agit du « Duo des chats » attribué à Gioacchino ROSSINI dont nous avons déjà écouté « L’ouverture de Guillaume Tell » et « Le barbier de Séville ». Il semblerait que cette œuvre n’ai pas été réellement écrite par lui. Elle consiste en une compilation écrite en 1825 reprenant trois passages de son opéra Othello. L’auteur de la compilation serait probablement le compositeur anglais Robert Lucas de PEARSALL.
Dans ce « Duo des chats » un couple de chanteurs imitent des chats qui par leurs miaulements se parlent d’amour, se disputent et finissent par se réconcilier. L’œuvre se compose de trois parties :
- Le premier mouvement lent (adagio) permet l’alternance entre les deux « chats».
- Le deuxième mouvement rapide (andantino) ou les deux animaux miaulent simultanément.
- Le troisième mouvement rapide (allégro) permet alternance et simultanéité des deux chanteurs.
Cette œuvre qui a initialement été écrite pour deux sopranos est, dans cette première version que je vous propose, interprétée par un « duo improbable » composé d’une chanteuse classique de renommée internationale, la soprane Natalie DESSAY et la chanteuse de variété Camille, lors de l’émission « Tandem » du 2 mai 2009. C’est parti pour 2 minutes et 36 secondes « drolatiques ».
Cette deuxième version est interprétée par un duo mixte : la soprano Amalia ISHAK et la basse Eli GORENSTEIN accompagnés par l’orchestre philharmonique d’Israël dirigé par Arie VARDI lors d’un concert donné à Tel-Aviv le 29 janvier 1992. Voyez cette mise en scène de 4 minutes et 4 secondes.
Après le duo mixte, voici une version « enfantine ». Elle est interprétée par « Les chanteurs du Lycée », groupe du lycée franco-mexicain de Mexico le 20 mai 2010 au palais des beaux-arts de Mexico. C’est quatre chanteurs, deux filles et deux garçons, qui nous divertissent pendant 3 minutes et 58 secondes.
Comme vous avez pu le constater, « quand la musique est bonne », les arrangements les plus variés sont permis.
« La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas »
Chers lecteurs, chanteurs ou pas, je vous aime et vous salue.