Grâce à l’évolution de la réglementation décidée par le Gouvernement et les autorités de tutelle au détournement pur et simple de sommes considérables (la PPB) qui appartiennent pourtant juridiquement aux assurés… le secteur de l’assurance-vie bénéficie d’un bon niveau de couverture de sa marge de solvabilité fin 2019.

Good Value for Money évalue le niveau moyen de couverture de la marge de solvabilité par les 60 principales sociétés et mutuelles, à 255 % fin 2019.

La hausse de 45 points par rapport à fin 2018 est due à l’intégration de 70 % de la provision pour participation aux bénéfices (PPB).

D’autres sources d’amélioration de la bonne santé de certaines sociétés d’assurances, comme je vous en ai informé le 21 décembre dernier :

  • Le groupe Crédit Mutuel Arkéa à recapitalisé sa filiale assurances « Suravenir » de 500 millions d’euros,
  • La Mondiale a émis une obligation de 640 millions d’euros. À noter que malgré cela (obligation + PPB), La Mondiale a un ratio moins bon qu’en 2018… tout comme Allianz (ex AGF).

Abordons maintenant « le sujet qui fait mal », celui des frais sur les contrats d’assurance vie. C’est la principale « vache à lait » des bancassureurs.

Alors qu’une grande partie des contrats commercialisés l’est avec des frais d’entrée de zéro euro… c’est près de 3,57 milliards d’euros qui sont prélevés chaque année en frais sur chaque nouveau versement !!!

Une étude de Money Vox relève que :

« Floriane, Predissime 9 et Espace Liberté 2 et 3, commercialisés par le Crédit Agricole, Cachemire 2 (La Banque Postale), Multiplacements 2 et Privilège (BNP Paribas), LCL Vie, Ebène et Séquoia (Société Générale) ou encore Millevie Premium (Caisse d’Epargne) : les 10 contrats ayant enregistré les plus gros versements en 2018 affichent dans leurs conditions générales un niveau maximum de frais sur versement de 3,9%, en moyenne. En prenant en compte la négociation en agence, MoneyVox estime à 3% les frais réellement facturés sur ce « top 10 » de l’assurance vie ».

 

De son côté, Good Value for Money se penche sur les frais de gestion. Ceux-ci s’appliquent chaque année sur le montant des fonds confié aux sociétés d’assurances.

Les frais de gestion « annoncés » sur les fonds euros et en unité de compte (UC) sont habituellement situés entre 0,60 et 1,10% par an.

Le saviez-vous ? D’autres frais sont également facturés au sein de chacun des supports financiers de vos contrats en unité de compte (UC). Ceux-ci venant directement en déduction de la valeur de la part de ces supports, ils sont « invisibles » pour les épargnants ☹ ☹ ☹.

Selon les modes de gestion (active ou passive), la classe d’actifs (actions, obligations…) et d’autres paramètres, ces frais peuvent s’échelonner entre 0,20 % et 3,50 % par an. Cela fait beaucoup, ne trouvez-vous pas ?

À propos de « beaucoup », ce sont les abonnés aux « rendez-vous d’Hubert » qui ont particulièrement été gâtés.

En effet, le numéro de septembre, récemment mis en ligne, permet d’aller beaucoup plus loin dans le décryptage du phénomène « corona-manipulovirus ». Outre la compréhension de la crise en cours, il vous propose des anticipations et des solutions pratiques, vous permettant de traverser les évènements au mieux de vos intérêts patrimoniaux.

La traditionnelle rubrique « Et mes sous dans tout ça ? » de ce mois de septembre vous livre des éléments précieux pour agir efficacement dans les domaines de la bourse, l’or, l’argent, l’assurance-vie, les SCPI, le cash, les donations.

Bien évidemment, l’abonnement aux « rendez-vous d’Hubert » vous donne accès à tous les numéros déjà parus, soit plus de 600 pages d’analyses et de stratégies.

Je vous aime et vous salue.