Quoi de commun entre des sylviculteurs portugais, des hôteliers-restaurateurs allemands et italiens, des lavandiculteurs français ou encore des enfants kényans? Une même envie de « faire bouger les choses ». Explications :

Toutes ces personnes sont réunies autour du même constat : le réchauffement climatique a des répercutions sur leurs activités professionnelles et de plus, il perturbe considérablement leurs droits légitimes à la vie, à la santé à l’activité et à la propriété. Là ou c’est intéressant, c’est que ces 10 familles se sont regroupées et …. Ont assigné le 24 mai 2018 en justice, le parlement et le conseil européen pour violation de leurs droits fondamentaux. « Coup d’épée dans l’eau, David contre Goliath » pensez-vous ?

Que nenni. Figurez-vous que la cour de justice européenne (CJUE) a jugé recevable cette plainte le 13 août de cette année 2018. Marie Toussaint, présidente de l’association « Notre affaire à tous » qui soutient et accompagne les plaignants, exulte « il s’agit d’une triple victoire. D’abord pour les plaignants qui pourront défendre leurs droits. Ensuite pour la démocratie, car il est essentiel que les citoyens aient accès à la justice pour défendre leur environnement. Et enfin pour le climat, car les juges prononceront peut-être une décision contraignante pour l’Union et les États membres afin qu’ils tiennent leurs engagements oraux ».

Affaire à suivre, car le début est prometteur..